Réunis en Collectif des parlementaires du Woleu-Ntem, 28 parlementaires de la Transition sillonneront les villes du «Grand Nord» pour apporter «la bonne information aux populations». À la fin de la première session, ils iront faire des comptes rendus aux ressortissants du Woleu-Ntem avec qui ils aborderont des questions d’actualité, dont les résolutions du Dialogue national inclusif et le référendum. Ils leur expliqueront le bien-fondé d’y adhérer et de voter «oui».

Une partie du Collectif le 15 juillet 2024. © GabonReview

 

Au Gabon, les parlementaires de la Transition souhaitent poser les bases d’un Gabon nouveau. Réunis en collectif, ceux originaires de la province du Woleu-Ntem ont annoncé ce lundi 15 juillet leur descente dans le septentrion pour faire le compte rendu parlementaire et échanger avec les populations sur les résolutions du Dialogue national inclusif (DNI) et le futur référendum. «Tous les parlementaires ont été nommés. Par conséquent nous n’avons pas de circonscription. La seule chose qui nous réunit nous qui sommes originaires du Woleu-Ntem, c’est la province», a déclaré Marc Ona Essangui, le président du Collectif des parlementaires du Woleu-Ntem mis sur pied depuis l’érection du Parlement de la Transition.

Il compte 28 députés et sénateurs qui disent mutualiser leurs efforts et moyens afin d’effectuer des descentes sur le terrain et expliquer aux populations le bien-fondé du Parlement de la Transition qui a reçu pour la première session dite des lois 32 textes, dont 24 examinés et 3 en cours d’examen puis diligenter des enquêtes parlementaires. Mais aussi, des échéances que le Gabon a connues depuis l’avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). «Nous avons connu une première échéance, c’était le Dialogue national inclusif (DNI)», a déclaré Marc Ona Essangui regrettant avec ses pairs, l’amalgame autour des résolutions qui assure-t-il puisque par ailleurs membre du Comité de surveillance du DNI, font encore l’objet d’examen.

Instantanés de la rencontre. © GabonReview

Faire face aux intoxications en apportant la bonne information

«Après le DNI, nous irons au référendum et aux élections. Il faut absolument que notre base sache exactement de quoi il s’agit», a-t-il ajouté. Dans un contexte marqué par l’occupation de l’espace public par certains acteurs politiques qui prônent le boycott du référendum, ces parlementaires du Woleu-Ntem veulent éclairer les lanternes en expliquant la légitimité de ce référendum, la nécessité d’y adhérer et de voter «oui».  «Il y a beaucoup d’intoxications, beaucoup de faux débats, beaucoup de choses sur le terrain aujourd’hui. Il faut absolument apporter la bonne information aux populations», a insisté Marc Ona selon qui cette bonne information qu’ils délivreront jusqu’à la fin du mois de juillet «fera d’eux des hommes et des femmes libres».

«Aujourd’hui, beaucoup sont prisonniers des émotions des réseaux sociaux, des émotions de certains hommes politiques», a-t-il déploré. Le Collectif refuse donc que les décisions prises pendant le DNI soient mal expliquées et que des projections de mauvais augure se fassent sur l’avenir du Gabon. «Il faut absolument que nous apportions la bonne information aux populations pour qu’elles ne soient plus manipulées par des politiciens qui voudraient tout simplement exister», a soutenu Marc Ona à côté de Jean-Elvis Ebang Ondo qui pour sa part, souligne que donner son approbation au référendum, c’est valider une Constitution faite par et pour les Gabonais et participer au respect du temps de la Transition.

 
GR
 

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