Référendum constitutionnel : L’appel d’Ensemble pour le Gabon à un «rejet massif» de la nouvelle Constitution
Cornaquée par l’ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, la plateforme Ensemble pour le Gabon a fait une nouvelle déclaration, le 28 octobre à Libreville. Après avoir examiné et analysé une nouvelle fois le projet de Constitution diffusée sept jours plus tôt, qui sera soumis au vote référendaire, le 16 novembre prochain, elle relève huit points essentiels qui auraient pu être différemment écrits ou retirés du texte. En conséquence, la plateforme appelle instamment ses partisans à voter le «non», invoquant un texte inique conférant tous les pouvoirs à une seule personne.
En attendant l’ouverture de la campagne pour le scrutin référendaire du 16 novembre prochain, la plateforme «Ensemble pour le Gabon» s’est de nouveau exprimée, le 28 octobre, sur cette loi fondamentale en gestation. La parole de ce groupe, portée par son président, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a dévoilé les huit points jugés problématiques contenus dans le document. Ce qui a amené ce groupe à appeler à voter le «non» lors de ce rendez-vous. «La victoire de l’État de droit ne sera possible qu’en rejetant massivement ce projet lors du référendum du 16 novembre prochain. Ainsi, sera mise hors d’état de nuire, une Constitution taillée sur mesure et cousue de fil blanc», a-t-il relevé.
«Un plan machiavélique»
Le groupe mené par l’ancien Premier ministre estime que «le général-président et ses compagnons ont tout osé». «Ils ont franchi le Rubicon. En un mot, ils n’ont écouté personne, préférant, à la faveur de quelques rafistolages de type cosmétique, garder, dans son essence, le pernicieux projet de Constitution querellé», ont-ils fait savoir. Une démarche, soulignent-ils conduisant le Gabon et son peuple sur «le dangereux chemin escarpé de l’incertitude».
Invitant ses compatriotes à voter le «non», Bilie-By-Nze explique qu’en procédant de la sorte, ils mettront en échec «un plan machiavélique, dont la réussite ferait de la Transition un rendez-vous manqué avec l’histoire, notre histoire».
L’ex-chef du gouvernement reparle du coup d’État du 30 août 2023, baptisé coup de libération, et relate que depuis cette date, «le général-président et ses compagnons, profitant de l’enthousiasme, souvent émotionnel (…) essaient malicieusement de faire passer pour un «coup de libération», un acte qui, au regard de la loi, n’est rien d’autre qu’un crime imprescriptible contre le peuple gabonais dont les droits fondamentaux ont été violés». «Que l’on ne s’y méprenne pas. En aucune façon, l’irruption des militaires sur la scène politique, même si elle s’est faite sans effusion de sang, ne saurait être tenue pour salvatrice, car un crime reste un crime !» a-t-il déclaré, soulignant par ailleurs que ce coup d’État a eu pour finalité de bloquer l’alternance et le changement, et d’en assurer la concrétisation.
«Respecter la volonté du peuple exprimée dans les urnes»
Ce groupe fait encore noter que les résultats de l’élection d’août 2023, donnés par le Centre gabonais des élections (CGE), ayant été qualifiés de «tronqués», on devait juste à de publier les véritables résultats.
«Par cette démarche, c’est tout naturellement que le vainqueur du scrutin du 23 août 2023 aurait été rétabli dans ses droits ; une façon de respecter la volonté du peuple exprimée dans les urnes», a dit le président de la plateforme «Ensemble pour le Gabon».
Dans ce contexte, Bilie-By-Nze et les siens notent qu’«au vu des différentes séquences qui ont ponctué jusqu’alors le déroulement de la Transition, il apparait de manière incontestable que le coup d’État du 30 août 2023 n’est pas le fruit du hasard ; il n’est rien d’autre qu’un vaste complot ourdi contre le Gabon et son peuple».
«Nettement et massivement ‘non’ au référendum du 16 novembre 2024»
«Puisqu’ils ont été incapables de produire le changement attendu, il nous revient à nous, peuple gabonais, d’y pourvoir en disant nettement et massivement «non» au référendum du 16 novembre 2024», a souhaité Bilie-By-Nze.
Cette plateforme regrette également «le fait que le projet de constitution du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) n’a jamais fait l’objet d’une communication massive et transparente aux Gabonaises et aux Gabonais, qui ne vont donc disposer que de 10 petits jours pour comprendre et se décider sur un texte qui va engager leur vie et l’avenir de leurs enfants et petits-enfants».
Ce qui leur fait dire que «le CTRI et ses alliés ont préféré la dissimulation, la perfidie et la tromperie pour faire valider au peuple, dans un simulacre de scrutin référendaire, une constitution dont le contenu, sans âme, ne vise qu’à la confiscation du pouvoir».
8 Commentaires
Le problème de ce mouvement ou nouveau parti c’est que M. BILLIE-BY-NZE est trop sale, trop faux. Personne ne peut croire au disciple d’ALI BONGO qu’il est et a toujours été. Un véritable cancre qui ne peut rien apporter aux Gabonais. Il a beau parler comme un professeur d’université, ce Monsieur n’inspire aucune confiance . Il va ou ses petits intérêts l’attirent, un opportuniste sans dignité. Il aurait été appelé par le CTRI, son discours ne serait pas le même aujourd’hui. Que les Gabonais soient vigilants, on a pas besoin des gens qui ont brillamment raté avec l’ancien régime, pour se donner une chance d’aller vers une autre Direction. Le pays ne manque pas des gens valeureux. Faut tourner la page de ces personnages. Si ces tristes et vieilles figures du PDG pouvaient débarrasser la scène politique une fois pour toute, ce serait mieux, on se concentrerait sur d’autres acteurs.
La constitution n’est pas le fond du problème!. C’est la qualité des gens qui comptent. Vous pouvez écrire la plus belle constitution du monde, si des délinquants politiques décident de l’outrepasser, ils l’outrepasseront. C’est ce qu’a fait sa Bande pedegistes maboules.
Les nullards n’ont très souvent aucun autre choix que la triche. Ce jeux de cancres doit finir.
Je suis d’accord avec vous La vue. Ils ont modifié la constitution en long en large et en travers, à croire que les gabonais ne savent ni lire ni écrire ni compter. À part parler le gros français et porter les beaux costumes, rien, Nadal, puisque personne ne dit rien. Que faire ? Omar détenait tous les pouvoirs mais ce n’était écrit nulle part, Ali idem. Si le oui passe, il ne faudra pas plébisciter Oligui, il faudra voter pour quelqu’un d’autre, qui à son tour modifiera le texte. Ne mettons pas tous les œufs dans le même panier.
Bonjour Monsieur Lavue,
Je partage votre point de vue sur cet homme politique. Ce n’est pas une « grenouille du bénitier ». Il fait partie de la catégorie des gabonais sans scrupule qui ont éloigné le pays de ses valeurs fondamentales.
Que Monsieur E1M200 (ACBBN) aille voter « Non » au prochain référendum quant à l’adoption de la nouvelle Constitution.
Qui s’en soucierait!?
Il n’existe pas de Constitution parfaite. La Constitution d’un pays est le reflet des brûlures de son histoire. Toutefois, il me paraît indispensable de
méditer la citation du Professeur en Droit en Public à l’Université de Nanterre Guy Carcassonne (décédé le 27 mai 2013): « Une bonne Constitution ne peut
suffire à faire le bonheur d’une nation. Une mauvaise peut suffire à faire son malheur ».
On peut en conclure deux choses:
1. La mauvaise Constitution est celle que vous avez validé avant les élections
présidentielles de 2023;
2. Le problème de notre pays, ce n’est pas cette nouvelle Constitution. Mais
des gens comme vous qui ont détruit notre cohésion sociale. Et qui pensent que la démocratie est fondée sur les partis politiques et sur un organe comme le CND.
Pour finir j’aimerai convoquer A. Lincoln. Il disait que la democratie
c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour l peuple. Si Monsieur E1M200 ne le comprends pas, alors il pourra toujours continuer à « aboyer dans le désert » tandis que la caravane, elle, elle passe. Il n’a aucun mandat
aujourd’hui. Quel pourcentage de la population électorale représente t-il? Zéro! L’ensemble vide! Croyez-vous qu’il aura un poids politique dans ce
référendum? Moi, j’en doute! Il devenu le « boulet de la République », la « patate chaude » que personne ne veut.
Cordialement.
A lire les commentaires, sincèrement, plus bête qu’un gabonais, tu meurs. Il faut avoir un esprit critique et pas ce terre-à-terre. Mon Dieu, ça va pas la tête!>
Tous les gabonais.es sont bêtes. Si Monsieur Akoma Mba est gabonais, alors lui aussi est bête comme un dindon.
Ça s’appelle un syllogisme déductif affirmationiste. Personnellement, je vous lis. Vos commentaires ne sont pas fracassants. Je dirais d’ailleus qu’ils sont très scolaires. Vous donnez parfois l’impression de faire des revendications d’adolescent boutonneux. Votre anglais est basique. Vos deux sujets favoris:le 1er Ministre et les retraites. Lorsqu’un sujet vous dépasse (est sibyllin), vous vous carapatez. Parce que vous manquez de compétences initiales (socle commun) et votre socle de culture générale est transparent.
Mes salutations.
… En Afrique:
1-. on exige qu’un enfant doit se laver les mains avant (pour) de manger à la table des grands;
2-. Quand trois adultes parlent, les enfants écoutent et ferment leur bouche.
Monsieur Akoma Mba devrait arrêter d’écouter du Rock. Puis-je lui conseiller le Tandima de feu Vikoss Ekondo!?
Mon cher Désiré, voyez-vous Akoma Mba a raison. Vous prenez tout au pied de la lettre. Vous Akoma Mba vous invite à prononcer un discours en anglais hehe. On peut ne pas blairer Bilie bi Nzé mais il a raison, n’en déplaise ceux commme vous qui font la critique du ventre
My Dear Désiré. Believe me. I don’t know what you are getting at nor do I like it when you beat around the bush