En attendant la date du référendum devant permettre la validation par le peuple de la nouvelle Constitution, le ministre de l’Intérieur était face à la presse, le 1er octobre. Hermann Immongault présentait à l’occasion d’un point-presse les contours de la campagne civique «Référendum 2024 : je suis concerné, je vote» qui démarre ce mercredi 2 octobre. Une démarche visant à présenter, informer et à sensibiliser sur cette étape jugée cruciale du processus de Transition.

Le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, lors de son point-presse, le 1er octobre 2024, à Libreville. © GabonReview

 

Bien que la date proprement dite du référendum n’ait pas encore été annoncée par le gouvernement, l’on sait qu’il devrait néanmoins se tenir avant fin-décembre prochain. En conséquence, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, dont le département a en charge l’organisation de ce scrutin, a lancé le 1er octobre une campagne civique baptisée «Référendum 2024 : je suis concerné, je vote». Elle débute ce mercredi 2 octobre sur l’ensemble du territoire national et dans les capitales où se trouvent des Gabonaises et des Gabonais.

Avec trois objectifs, selon le ministre de l’Intérieur, il s’agit, en prélude de ce scrutin référendaire, de sensibiliser et d’informer les citoyens gabonais, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, sur l’importance de leur participation au vote, de les éduquer sur les modalités du vote et de mobiliser les communautés par le biais des débats et rencontres. Hermann Immongault indique donc qu’il sera question de sensibiliser sur les enjeux du référendum à venir, d’expliquer aux citoyens ce qu’est un référendum -un moyen pour le peuple de s’exprimer sur un sujet pour la nation- d’informer sur les modalités de participation, y compris comment voter lors du scrutin; de préciser que le référendum porte sur une question liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution et que les électeurs auront trois choix, à savoir : oui, non ou bulletin blanc  équivalent à l’abstention.

Prévue pour cinq jours initiaux, la campagne civique menée par une Commission mise en place à cet effet va sillonner le pays tout entier et utiliser tous les moyens et technologies de communication modernes pour atteindre les populations où qu’elles soient. Plusieurs types de supports de communication sont, dans ce sens, mis à disposition à savoir les flyers, les panneaux publicitaires, les spots télévisés, les spots radiophoniques, les messages dans les langues vernaculaires. Des influenceurs seront également mis à contribution pour mailler les réseaux sociaux.

Cette initiative institutionnelle vise globalement à expliquer les tenants et aboutissants d’un référendum, son mécanisme, ses contours. Ce d’autant plus que, comme pour toute autre élection, a rappelé Hermann Immongault, «chaque voix compte». Visant également à faire barrage à un certain discours bâti sur la haine, la campagne civique entend en outre «renforcer la confiance avec les populations» dans l’optique de «faire de ce référendum un moment unique» pour le Gabon, d’autant plus qu’il est présenté comme «un moment décisif pour l’avenir du Gabon» et que l’implication de chaque électeur est déterminante dans l’orientation que prendra le pays pour les prochaines années.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Que Oligui Nguema sache que si ses amis pedegistes ont réussi à imposer le mandat de 7 ans dans ce dialogue où le souci du consensus obligeait les vrais patriotes à accepter des mesures rétrogrades venant des bongoistes sulfureux et des forces qui servent le mal du Gabon, les gabonais dans leur majorité ne t’en voudront pas de réduire cette durée du mandat qui commence à diviser en ce moment à 5 ans. Oligui a été chef des services de renseignements et sait qu’un petit sondage à Libreville, localité la plus représentative et même ailleurs prouvera facilement que le mandat de 7 ans est plus qu’impopulaire. Il faut travailler 5 ou 10 ans, réussir et passer le relais démocratiquement à quelqu’un qui partage sa vision, si on ne se fait pas rejeter comme Ali Bongo. Et dans ce cas, on ne s’accroche pas. Par contre le mandat de 7 ans, ajouté aux pouvoir d’un président surpuissant, Oligui tu vas donner du grain à moudre à tes adversaires les plus virulents. Bilie Bi Nze n’auraient plus que des arguments fallacieux et des mensonges pour convaincre que le coup d’état n’avait aucun but noble si ce n’est être calife à la place du calife alors que les gabonais après 56 ans d’un régime malheureux des Bongo ne veulent plus prendre le risque de se voir coincés avec un président dont ils sont fatigués. La vérité est que les pouvoirs du président, est un débat dont le citoyen moyen s’en souci peu. Ils veulent juste un président qui travaille pour améliorer leurs conditions d’existence et qui méprise leurs voix et sentiments comme ACCBN et ABO. Mais la durée du mandat du président, ca touche la où ca fait mal, ca remue la blessure encore béante qu’a laissé le reigne infini des Bongo. Alors Brice Clotaire, tu penses que c’est le moment d’affecter ta côte de popularité pour un mandat de 7 ans, qui va alimenter les polémiques et les arguments susceptibles de rompre la confiance que tu as en ce moment avec le peuple et toutes les entités sociales de notre pays? Une voix qui peut aussi servir de justification pour mettre prématurément fin à cette aventure que le gabonais dans leur majorité apprécient jusqu’à ce jour. BRICE CLOTAIRE, de grâce ne donne pas raison à ACBBN et sa copine mawu. N’ouvre pas la porte à ces sorciers et continue à rester à l’ecoute de ton peuple. Tout ce qui a été imposé au dialogue et que tu sais que ca ne reflète les attentes du peuple, amande. Ce que tu sais que ca vient du peuple, les faux arguments autour des dogmes fallacieux autour des droits humains et de la démocratie, ne recule pas. La démocratie c’est écouter le peuple, pas imposer vos vérités perfides maquillés du verni de la démocratie comme le fait croire ACCBN. Ce monsieur est l’un des rares, peut-être la seule personnalité politique qui veut se faire écouter par le peuple mais bloque les commentaires sous ses pages des réseaux sociaux parce qu’il n’a que faire de ce que pense ou ressent le peuple. Il aime les monologues et il se dit grand défenseur de la démocratie et des droits humains. Voici le loup déguisé en peau d’agneau, résolu à tromper les moutons alors qu’il n’a jamais démontré un quelconque intérêt à se battre pour que le peuple soit entendu.

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