Leader en la matière, la Suisse, par l’entremise de son ambassadeur au Gabon, se propose d’outiller le ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’organisation de la consultation référendaire de novembre prochain. Le Premier ministre de la transition en a officiellement été informé à la faveur d’une réunion mardi à son cabinet par le diplomate Shasper Sarott.

Poignée de main entre Raymond Ndong Sima et Shasper Sarott, le 29 octobre 2024 à Libreville. Com. Primature

 

«Même si la réunion était brève, elle a été très technique, et je pense intéressante et enrichissante», a déclaré Shasper Sarott à l’issue de son entretien mardi 29 octobre avec Raymond Ndong Sima. Avec le Premier ministre de la transition, en plus des perspectives de coopération bilatérale entre leurs deux pays, l’ambassadeur de Suisse au Gabon a discuté du référendum annoncé pour le samedi 16 novembre au Gabon. Il n’a pas manqué de faire valoir le leadership de son pays en matière d’organisation des consultations référendaires. Aussi, a-t-il proposé l’accompagnement de Genève dans le processus déjà engagé.

«Vous savez, la Suisse est un pays qui sera probablement le champion du monde dans l’organisation de référendums. On en fait plusieurs fois par année», a rappelé le diplomate qui, au cours de sa séance de travail avec le chef du gouvernement de transition, s’est fait accompagner par un expert du canton de Genève, une province qui, selon lui, travaille au quotidien sur les questions de référendum. D’où la proposition de son expertise au service des autorités gabonaises, et particulièrement au bénéfice du ministère de l’Intérieur, principal organisateur du futur scrutin.

Et si Shasper Sarott croit savoir que «ce référendum est très important pour la République gabonaise», il a présenté au patron de l’administration gabonaise les outils permettant à son pays d’exceller dans l’organisation des référendums, à savoir le matériel de vote régulièrement utilisé en Suisse, non sans lui présenter des «des cas concrets», dont l’élection prévue fin novembre prochain dans son propre pays. «Je pense que le Premier ministre a été impressionné de voir comment on le fait chez nous, de voir vraiment des cas concrets, quel matériel de vote nous utilisons, comment cela se présente en Suisse, comment on l’organise chez nous», a confié le diplomate ravi de son entretien.

 
GR
 

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