En plus de celle de l’Union européenne dont la voilure sera considérablement réduite, le référendum constitutionnel du samedi 16 novembre comptera une vingtaine d’observateurs sur la cinquantaine de demandes adressée au ministère de l’Intérieur.

Pour son référendum constitutionnel, le Gabon a validé une vingtaine de missions d’observation (image à titre illustratif datant de la présidentielle de 2016). © GabonReview

 

Au Gabon où aura lieu samedi prochain le référendum constitutionnel, les autorités de transition, qui ont promis une totale transparence et liberté lors du scrutin, ont été assaillies de demandes de la part des ONG et autres organismes nationaux et internationaux souhaitant faire partie des observateurs de cette consultation.

«Nous avons reçu plus d’une cinquantaine de demandes. Nous en avons accordé quasiment la moitié», a informé mercredi 13 novembre Hermann Immongault au terme d’une nouvelle audition à la Cour constitutionnelle.

Au nombre de ces observateurs figure l’Union européenne, la première avoir reçu le quitus des autorités de transition. Toutefois, son ambassadrice au Gabon, Cécile Abadie, avait déjà précisé qu’«il ne s’agit pas d’une mission d’observation à proprement parler». Selon elle, il s’agit plutôt d’une mission déclinée sur un «plus petit dispositif» «qui n’a pas vocation à examiner le scrutin sur l’ensemble du territoire, mais à analyser un certain nombre d’aspects techniques, juridiques, organisationnels qui nourriront le dialogue entre l’Union européenne et le Gabon». Les autres missions d’observation retenues par le ministère de l’Intérieur feront-elle sans doute pareil.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Prince dit :

    Premières Observations, le camp du oui était déjà en campagne avant même la date officielle de celle ci
    2 le Camp oui Beneficie des moyens logistiques de l’état au détriment du camp du non
    3 le Camp du oui Bénéficie de l’argent publique on parle de 27 milliards octroyé par le gouvernement au détriment du NON
    LES

Poster un commentaire