«Résultats tronqués, faux», «tripatouillage grossier des chiffres», «urnes bourrées bien avant le début des votes», «parodie d’élection», «abstention record», «victoire de l’abstention», «forfaiture, trahison contre le peuple gabonais». Par ces expressions savamment choisies, le président de la Plateforme Ensemble pour le Gabon a livré son avis sur le scrutin référendaire du 16 novembre dernier. Porte-étendard du «Non», l’ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a rejeté, lundi 18 novembre, les résultats de cette élection. «Les résultats préfabriqués, nous n’en voulons plus dans ce pays», a-t-il déclaré, notant que «le taux réel d’abstention avoisine les 70%».

Le porte-parole d’Ensemble pour le Gabon, Alain-Claude Bilie-By-Nze, le 18 novembre 2024 à Libreville. © GabonReview

 

Si certains s’attendaient à ce que l’ancien Premier ministre, l’un des porte-voix majeurs du Non à la dernière élection référendaire au Gabon, salue la victoire du Oui, ce sera plutôt une douche froide. Lors d’une déclaration, 24 heures après l’annonce des résultats provisoires par le ministre de l’Intérieur, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est exprimé, partageant les réflexions et les conséquences qu’en tire la plateforme Ensemble pour le Gabon au terme de ce scrutin.

«C’est une forfaiture,  c’est une trahison contre le peuple gabonais», a fait savoir le président d’Ensemble pour le Gabon. Pour lui comme pour les membres de ce mouvement, «les Oui sont des Oui préfabriqués et ce qui s’est passé au Gabon est une parodie». En conséquence, sa structure politique rejette drastiquement les résultats de cette dernière échéance.

Samedi dernier, plus de 800 000 électeurs étaient appelés aux urnes, au Gabon. Au centre de l’enjeu, l’approbation ou non de la nouvelle Constitution du pays. Finalement et malgré les appels à voter Non par le groupe de Bilie-By-Nze et d’autres compatriotes, le Oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages devant le Non qui affiche au marquoir 8,20% des voix.

Des «chiffres préfabriqués et en boîte avant même l’élection»

Au regard de ces résultats, la plateforme Ensemble pour le Gabon estime plutôt que l’histoire lui donne raison. Et l’ancien Premier ministre de relever que «cette abstention record est une victoire éclatante pour tous ceux qui se sont mobilisés en faveur du Non à cette Constitution». «Par cette abstention, le peuple gabonais, dans son ensemble, a envoyé un message et cette victoire de l’abstention, c’est le rejet à la fois du CTRI –Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions- et de ses méthodes, mais aussi de la Constitution proposée», a expliqué le président d’Ensemble pour le Gabon, non sans ajouter que «la très forte abstention, ajoutée à l’expression du Non ayant pour point commun le rejet de la Constitution, sont une large victoire pour cette majorité silencieuse qui se dégage désormais au sein du corps social gabonais».

Le président d’Ensemble pour le Gabon fustige les méthodes du CTRI et souligne que les résultats rendus par le ministère de l’Intérieur indiquent «miraculeusement un taux de participation de près de 52% alors qu’à 20 heures la veille, le même ministère de l’Intérieur annonçait un taux de participation de 71% après la fermeture des bureaux de vote». Ironisant, il parle de «miracle en République gabonaise lorsqu’on peut avoir, avant 20 heures, les chiffres de la participation sur l’ensemble du territoire national».

«Par quel miracle est-on passé de 71%, la veille, de taux de participation à 52% désormais, soit 20 points d’écart ?» Pour lui, c’est la preuve évidente des «chiffres préfabriqués et en boîte avant même l’élection».

«Des urnes non scellées et des urnes qui étaient bourrées bien avant le début des votes»

Les membres d’Ensemble pour le Gabon et les populations venues écouter le message de la plateforme. © GabonReview

Évoquant les cas du Woleu-Ntem et du Haut-Ogooué, il se demande comment il n’a pu y avoir ni malades ni personnes empêchées, ni même décédées depuis l’élection de 2023. En conclusion, Alain-Claude Bilie-By-Nze parle d’«un taux d’abstention de plus de 70% pour un taux de participation réel de 30%». «Les résultats préfabriqués, nous n’en voulons plus dans notre pays», a clamé le président d’Ensemble pour le Gabon, indiquant que tout a été mis en œuvre pour ces résultats.

Parmi d’autres éléments susceptibles d’avoir perturbé le résultat du vote, il souligne le paiement des rappels de solde, quatre jours avant le scrutin, l’«incitation des militaires à voter Oui sous peine de sanctions disciplinaires», les trois jours déclarés fériés sur le territoire, les personnes ayant accédé aux bureaux de vote avec des t-shirts et casquettes estampillés «Oui», de même que les distributions d’enveloppes d’argent un peu partout.

L’ancien Premier ministre relève également «des urnes non scellées et des urnes qui étaient bourrées bien avant le début des votes». Ce qui lui fait noter que «la volonté de tricher a été tel qu’à certains endroits on a eu 120% de participation». Pour Ensemble pour le Gabon, tous ces éléments répertoriés auraient logiquement conduit «à l’annulation» de ce que la plateforme considère comme «mascarade».

«Rejet, avec la plus grande fermeté, les résultats rendus publics»

Au-delà, ils reposent le problème de l’organisation et du processus électoral au Gabon. Pour le porte-étendard de cette plateforme, le «ministère de l’Intérieur est juge et partie» et devrait donc être exclu de ce processus. Il parle même de «ministère godillot qui ne fait que ce qu’on lui demande».

Relevant tous ces manquements, la plateforme «rejette avec la plus grande fermeté, les résultats rendus publics et qui sont une parodie de démocratie». Dans le même temps, elle «réaffirme son souci permanent de voir s’instaurer au Gabon un véritable État de droit démocratique» et «alerte sur les conséquences et pratiques qui menacent la cohésion sociale».

Ainsi, elle «exige le retrait du ministère de l’Intérieur de tout le processus électoral, y compris l’annonce des résultats», «questionne avec gravité le rôle de l’armée et notamment de la garde républicaine dans la gestion du processus électoral», «exige un audit clair et indépendant du fichier électoral», «interpelle la communauté internationale et les amis du Gabon sur la nécessité de ne pas reconnaitre les résultats tronqués de cette élection référendaire».

Enfin, Ensemble pour le Gabon marque «sa profonde inquiétude quant à la volonté désormais affichée des militaires de s’accrocher au pouvoir, vaille que vaille, coûte que coûte, quitte à se travestir, quitte à ne pas dire la vérité aux Gabonais».

 
GR
 

20 Commentaires

  1. DesireNGUEMANZONG dit :

    « Les résultats préfabriqués, nous n’en voulons plus dans ce pays ». Que faut-il comprendre par cette déclaration? Depuis 1993, doit-on remettre en cause le résultat des urnes? Auquel cas le taux de participation!?

    Hypothèse 1: Le taux d’abstention n’a jamais été pris en compte dans les élections au Gabon;

    Hypothèse 2: Si le taux d’abstention est une donnée significative, alors le
    résultat des elections ces dernières années ont été « volontairement » biaisé.

    Hypothèse 3: La faible participation aux élections des gabonais.es montre
    un.désintérêt pour la démocratie.

    On peut supposer que parmi les premières préoccupations des gabonais.es, la
    réforme de la Constitution est loin derrière parmi les réformes (d’ordre structurel) qui ont une incidence sur leur pouvoir d’achat, leur retraite, leur accès à l’emploi, l’éducation de leur enfants, etc.

    En supposant un référendum sur le smig. Oui ou Non, seriez-vous opposé à une augmentation de 100% le minimum salarial au Gabon, c’est-à-dire passer de 150000 Fcfa à 300000 Fcfa. On peut imaginer que ce sujet puisse préoccuper une majorité de gabonais.es.

    En conclusion, imaginons un système incitatif de participation électorale. Les votants seraient gratifié d’une « prime citoyenne » et les non-votants d’une « simple contravention » à valeur identique. Puisque si tout le monde s’accorde en théorie sur l’exigence d’une démocratie dans notre pays, l’abstention aux
    moments des élections ne nous encre pas dans une culture démocratique. Voulons-nous donner raison à Jacques Chirac lorsqu’il énonce que la « démocratie est un luxe que les africains ne peuvent pas se payer ». Comme un bien de consommation courante qui serait au-dessus de nos revenus.

    A méditer!

    • KIEM dit :

      « la démocratie est un luxe que les africains ne peuvent pas se payer », un journalise anglophone lui (à Chirac) avait demandé si les Africains étaient prêts pour la dictature quand EUX ils sont arrivés. Avant tout se réglait par des palabres au corps de garde ou sous le baobab. J’ai offert à mon Député une fresque représentant un chef africain palabrant avec ses administrés (une foule immense) pendant des jours.

  2. Gayo dit :

    Ce dernier bataillon de « sorciers, ces perfides trompeurs.
    Qui sèment le poison et répandent la peur », n’est ce pas ils ont appelé l’UA et la communauté internationale pour venir voir tout le mal qui se fait au Gabon et nous mettre sous embargo pour que le sac de riz coute 1 million et que ca soit une opportunité pour eux de dérouler leur agenda de conduire le Gabon vers l’enfer alors qu’il nous font croire que le paradis et un monde parfait c’est possible pour nous tromper? Cette communauté internationale qui les désavoue en saluant le referendum du Gabon il ne considèrent plus leur voix? DC’est quand la dernière fois qu’un scrutin au suffrage direct a été salué par l’UA au Gabon? Ce n’est pas arrivé sous Ali Bongo et Bilié Bi Nze et ce ne serait jamais arrivé avec eux. Le Gabon ne va pas parfaitement mais le Gabon se porte mieux sans ACBBN dans l’appareil d’état. Qu’il continue dans sa dépression parce que son rêve de remplacer Ali Bongo s’est évanoui. Si vous ne portez pas plainte à la Cour Constitutionnelle pour faire annuler le scrutin avec un tel réquisitoire ce que vous n’êtes qu’une bande d’opportunistes remplis d’aigreur.

  3. Akoma Mba dit :

    Mon cher Gayo, réfléchissez Avant d’insulter à tout vent. Ça fait esprit rétrograde du Moyen-Âge. Démontrez que ce qu’il dit est faux avec des preuves tangibles.

    • Gayo dit :

      Vous n’êtes pas sérieux. Lui vous lui permettez un requisitoire acerbe et des accusations graves qui contredisent les rapports des observateurs contrairement à la mascarade suivi de massacre de 2016 qu’il a défendu bec et ongles avec la dernière énergie. Je le redis c’est un bataillon de sorciers perfides. Je connais la chanson: ce n’est pas un débat de personnes. Sauf qu’ici on ne parle de la vie privée de ce sorcier trompeur, mais de ses actes et choix au service de la nation. Il est indigne de donner des leçons de démocratie. Le Gabon ne manquera jamais de personne pour que son discours soit aussi indispensable malgré son indignité.

    • Gayo dit :

      Voici votre texte corrigé :

      Cher Akomba,

      Je suis désolé, mais je ne trouve pas votre démarche honnête ni impartiale. Vous ne demandez pas à Awu m’awu de prouver de manière tangible les accusations qu’il formule dans un discours acerbe et émotif, alors que, de mon côté, je les rejette précisément parce qu’elles reposent sur des éléments subjectifs et des manipulations. Il ne fait que masquer cette supercherie avec quelques faits pertinents pour manipuler ceux qui ne perçoivent pas ses véritables intentions.

      Disposez-vous de preuves tangibles des allégations qu’il avance, comme un taux d’abstention de 70 % ou des cas de bourrage des urnes ? Libre à vous de soutenir un individu profondément manipulateur dans ses entreprises flatteuses et de lui dérouler le tapis rouge pour ses desseins perfides.

      Comment croire un Bilié Bi Nze qui prétend ne rien savoir, n’avoir jamais été informé, et qui affirme avoir simplement répété, tel un perroquet, ce qu’on lui dictait lors des événements de 2016 ? Comment accorder du crédit à un homme qui cherche maintenant à faire passer Oligui pour plus coupable que lui dans les actions de la Young Team, de Sylvia et de Noureddin, alors qu’il était, lui, au cœur de l’exécutif ?

      Comment croire quelqu’un qui prend les gens pour des idiots en insinuant que c’est le coup d’État qui a empêché l’alternance, alors même que les organes administratifs, dont il était le principal responsable, avaient déjà proclamé Ali Bongo vainqueur ? Comment croire Bilié lorsqu’il tente de faire passer Ali Bongo pour un homme pacifique, prétendant qu’il n’y avait aucun risque de violence, alors que les élections de 2023 étaient encore plus opaques et tendues que celles de 2009 et 2016, marquées par des violences et des pertes humaines pour maintenir le même homme au pouvoir ?

      Avec une telle incohérence, comment croire un homme qui promet désormais un paradis depuis qu’il a perdu ses privilèges, alors qu’il justifiait notre enfer tant que cela lui profitait ? Vous pourriez me dire que Bilié Bi Nze est aussi coupable qu’Oligui, mais n’oublions pas que c’est Oligui qui a mis fin au régime par un coup d’État pour empêcher Ali Bongo de prolonger son règne. Pendant ce temps, Bilié Bi Nze soutient qu’empêcher Ali Bongo d’obtenir un troisième mandat ne se justifiait pas. Bilié Bi Nze aurait certainement bénéficié de la même magnanimité et du même bénéfice du doute qu’Oligui s’il avait été celui qui s’était dressé frontalement contre le régime qu’il a servi et qui est la source du malaise des Gabonais. Ils se sont mis derrière Mba Obame, puis Ping, et il se serait mis derrière n’importe quel mafieux de ce régime qui décidait de se dresser contre Ali Bongo, qui, pour eux, représentait le maître d’orchestre de tout ce qui participait à la déchéance du Gabon.

      Respectueusement,

  4. Rolenga François dit :

    ACBBN joue à l’intelligent…il n’a qu’à nous redonner les résultats sortis des urnes en 2016 et 2023 quand il était aux affaires,les vrais résultats et non ceux tripatouillés.L’arroseur, arrosé…c’est l’histoire de toute cette bande.

  5. leance dit :

    Il reconnait a demi mot que les résultats des précédentes élections étaient tronqués « Les résultats préfabriqués, nous n’en voulons plus dans ce pays » C’est trop facile de venir donner des leçons des démocratie, quand pendant des années vous avez refuser ce droit aux Gabonais.

  6. evariste dit :

    Ah, ah, ah !
    Quand ton candidat faisait 99,9% dans le Haut Ogooué tu te préoccupais moins des malades et des empêchés

  7. DesireNGUEMANZONG dit :

    Au lieu de commenter (maladroitement) les résultats du référendum, il ferait mieux de préparer sa campagne présidentielle. Nous sommes à moins d’un an de ce rendez-vous. Pour ce faire, il devrait se doter d’un directeur de la communication. Car, ses derniers meetings de presse sont loin d’être une réussite. Et sa côte de popularité ne fait que chuter. Un dernier sondage de GabonReview ne le place pas parmi les trois personnalités capables d’influencer la Transition.

    Un commentateur sur GabonReview disait très justement: « Un homme ne parle comme une femme. Mais il agit. Va au combat ». Plutôt que d’occuper le « Ministère de
    la parole de manière permanente, nous attendons son programme électoral « chiffré » pour la Présidentielle de 2025. J’ai bien dit chiffré! Dans la mesure où ce sophiste est incapable de « quantifier » une politique générale contrainte. Parce que plus préoccupé à délivrer des discours creux et vaseux. Ceux-ci
    seraient juste bon à decider un.e édenté.e d’acheter du chewing-gum. Il faut donc qu’il arrête de beurrer les sandwichs pour faire preuve de plus de réalisme politique.

    Qu’il médite les pensées suivantes :

    1-. « Il vaut mieux un âne en bonne santé, qu’un tracteur sans essence »;

    2-. « Un pays développé n’est pas un pays où tous les pauvres ont une voiture.
    Mais un pays où tous les riches prennent les transports en commun ».

    Cordialement.

  8. Rapha dit :

    Pour la parlote les gabonais sont forts,le pays se meurt,ce n’est pas ce putschiste qui fera le job. Vous m’ecoeurez.

    • DesireNGUEMANZONG dit :

      Bonjour Monsieur Raphaël,

      « …,le pays se meurt ». C’est normal! Nous avons 14 ans de retard par rapport à d’autres pays africans.

      Les militaires ont mis fin à la récréation. Appelons-ça
      « putsch »! Il n’y a pas eu de victimes collatérales. Sauf que des « bandits institutionnels » ont été mis hors d’état de nuire. Je me pose des questions. Qui regrette l’ancien régime trop préoccupé à détourner les fonds publics? Qui regrette la monarchie qui s’est arrogé tous les droits? Qui a un souci avec
      l’histoire tumultueuse de notre pays au point de devenir des « mémoricides »?

      Dire que la place des militaires est les casernes est une hérésie absolue. C’est refuser de faire date l’histoire des grandes nations.

      Cordialement.

  9. Akoma Mba dit :

    Il y a eu une révolution de palais. A la fameuse Assemblée Nationale le grand chef est le grand tripatouilleur des élections et j’en passe. Mais comme le gabonais est naïf, il continuera à croire au Père Noël et à tout ce que dit la bible au pouvoir

    • Gayo dit :

      « ‘Révolution de palais’, vraiment ? Croire à cela revient à croire au Père Noël, tout comme croire aux discours manipulateurs de Bilié Bi Nze. Rappelons-nous lorsqu’il répondait à Martine Maganga avec toute la condescendance et l’arrogance qu’on lui connaît, affirmant que le problème du Gabon résidait chez les perdants incapables d’accepter leur défaite. Selon lui, l’absence d’alternance ne signifiait pas une absence de démocratie. À l’époque, en tant que Premier ministre, il déclarait que le Gabon n’avait jamais connu de problème de transparence électorale et que les perdants étaient simplement de mauvais joueurs.

      Aujourd’hui, il nous parle de l’importance de mettre fin aux élections frauduleuses, alors qu’il affirmait un an auparavant que les vainqueurs avaient toujours été les vrais vainqueurs et que les perdants étaient de mauvaise foi. Si Bilié Bi Nze est devenu pour certains une référence de vérité, de nombreux Gabonais sont outrés de voir un homme changer de discours au gré de ses intérêts, tel un girouette suivant la direction du vent. Pourtant, les signes ne manquent pas pour montrer qu’il n’a que faire des attentes ou des aspirations des Gabonais. Il n’y a pas une once d’esprit démocratique dans cet esprit opaque.

      Combien de personnes verrouillent les commentaires sur leurs plateformes numériques pour éviter les réactions du peuple ? Ce détail, que certains jugent insignifiant, révèle pourtant beaucoup. Ces petits indices trahissent le véritable visage de ces démagogues bien avant que leurs flatteries ne vous séduisent et ne vous induisent en erreur. » Allez-voir si vous pouvez commenter les publications Facebook de Bilie Bi Nze ou sur la page de son machin Ensemble pour le Gabon. Il ne veut pas des réactions des gabonais parce qu’il sait qu’il ne représente rien sinon une personne impopulaire, clivante et finit. Il rêvait que Ali Bongo lui laisse la place après son 3ieme holdup up électoral.

  10. Akoma Mba dit :

    Mon Cher Désiré, vous ne nous aviez pas dit Adieu pour aller naviguer au Palais de Marbre d’Italie alors qu’il y avait beaucoup de marbre dans la Ngounié, comme dit en son temps Monsieur Le Pen?

    Ceci dit, Bilie Bi Nzé et le Général Président appartenaient tous les deux à la troupe d’Ali, Sylvia et Nouredine Bongo sans oublier le blanchi devenu Noir Brice Lacruche Alihanga.
    Comme l’être humain a la mémoire courte et voilà ces femmelles du nord Gabon en train de vomir sur Monsieur Ondo Ossa. Comme quoi, dès que quelqu’un n’est pas d’accord avec le Messi, il devient puant.Et pourtant de la critique et du débat, sans insulter, jaillit la lumière
    Mais attention, tout pays qui chante des louanges à la con, tôt ou tard devient une dictature où les moutons disent oui à tout. Bon, on va encore faire comment, comme au bon vieux Gabon Bongo Oyèeee

    • Gayo dit :

      La véritable question est : devons-nous accorder de l’importance à un maître chanteur ? Laisser libre cours à ses discours qui ne visent pas la vérité, mais la manipulation et le mensonge des masses ? Est-il étonnant que les gens soient choqués de voir un homme dire une chose le matin, puis l’opposée le soir ? Le matin, il déclare que les contestations des élections sont dues aux mauvais perdants, et non à un manque de transparence, pour ensuite affirmer que les élections ont souvent été truquées le soir quand il perd l’opportunité de succéder à Ali et perpétuer ses œuvres antidémocratiques et antirépublicaines. Si vous croyez que ses paroles actuelles sont sincères, d’autres voient le mal de loin. Un seul mensonge prononcé par un homme peut être plus dangereux que dix mille vérités qu’ils peux énoncer pour masquer ses intentions. Et ACBBN a dit et continue à dire trop de contradictions, trop de contrevérités. Nous ne voulons pas avaler le poison des mensonges de Bilie Bi Nze, qui se cache sous quelques vérités partielles pour nous tromper. Les Gabonais sont cohérents : ce qu’ils voulaient avant tout, c’est un homme capable de chasser les Bongo, qu’il soit du PDG ou non, et c’est ce qui les a poussés à suivre Ping et Mba Obame. Même si nous reconnaissons à Ondo Ossa le droit de poursuivre son show et de respecter sa position, le peuple est libre de lui tourner le dos. Son objectif initial, celui de mettre fin au régime Bongo, ayant été réalisé par quelqu’un d’autre, c’est vers cette personne qu’ils tournent désormais leur confiance, et tous le monde sait qu’elle est partielle. Les véritables poids lourds d’Alternance 2023 semblent plus en phase avec les aspirations du peuple que Ondo Ossa, qui, manifestement, ne s’est jamais préoccupé des tendances populaires. Lorsqu’Ondo Ossa affirme que c’est son programme qui a été plébiscité et non alternance 2023, j’y vois un homme déconnecté des réalités. L’un des défauts d’Ali Bongo était de croire qu’il savait toujours ce qui était meilleur pour le peuple sans vouloir l’écouter, tout comme Ondo Ossa et Bilie Bi Nze. Pour eux respecter le sentiment du peuple est nécessairement synonyme de populisme. Pourtant ce raisonnement rend le mot démocratie vain quand on pense qu’on n’a pas a suivre les aspirations du peuple parce qu’on a un cerveau plus gros.

    • DesireNGUEMANZONG dit :

      Bonjour Monsieur Akoma Mba,

      Je suis juste coupable d’un crime: celui d’aimer le Gabon et les gabonais.es. Ce peuple mérite du respect pour ce qu’il a enduré durant 56 ans. Aujourd’hui, il est en (re)construction. A GabonReview, je trouve des articles dignes d’intérêt rédigés avec un grand professionnalisme.

      Nous avons un devoir. Celui de transmettre des valeurs. Pas des peurs ni des angoisses ni des mensonges. Nous avons une exigence. La rigoureux. Et une responsabilité. Qui est le corollaire de la liberté.

      Si vous souhaitez devenir Directeur de la communication de Monsieur Alain-Claude Billie-by-Nzé, il n’est pas trop tard. Faites-le savoir d’emblée qu’il n’a aucune chance de devenir Président de la République gabonaise. Parce qu’il ne fait pas l’unanimité. Parce qu’il ne comprend pas les gabonais.es. Ces futur.es adversaires n’auraient pas besoin de tripatouiller les urnes pour le battre. Il est presque condamné à occuper le « Ministère de la parole » jusqu’à sa retraite politique.

      Qu’il fasse sienne cette pensée : « Les vagues passent, mais l’océan reste ».

      Socrate disait qu’il a trois sortes d’être : les vivants, les
      morts et les marins.

      Bon vent à toi, marin d’eaux douces!

  11. Belossi dit :

    Rappelez-vous svp! Le chien aboie la caravane passe.Cela fait vraiment mal?Nous avons eu sous l’ère PDG des participations de + ou – 30% et les élections avaient toujours été validées. Arrêtez de pleurer,supportez ça va aller il suffit de dormir et boire de l’eau.

  12. KIEM dit :

    « Vous n’arriverez jamais à destination si vous vous arrêtez pour jeter une pierre à chaque chien qui aboie sur votre passage » Winston CHURCHILL
    Nous travaillons chacun selon ses compétences à aider OLIGUI NGUEMA dans sa mission.

  13. Akoma Mba dit :

    Mon cher Désiré. Vous n’aimez pas le Gabon. Bref Akoma Mba est son propre chef depuis longtemps et n »a guère besoin de travailler pour personne. Il fait connaitre le Gabon hors de nos frontières et n ‘a rien à cirer avec des politicards

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