Les experts du Gabon et de la France se concertent à Libreville dans le cadre de la 2e Session du Comité de suivi de l’Accord cadre franco-gabonais de 2007, relatif à la gestion concertée des flux migratoire et le codéveloppement.

Francis Hirtut, chef du Service des affaires internationales et développement solidaire de la France, et de Guy Noël Nguieno, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères du Gabon.

Francis Hirtut, chef du Service des affaires internationales et développement solidaire de la France, et Guy Noël Nguieno, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères du Gabon.


 
La session qui s’est ouverte au ministère des Affaires étrangères du Gabon, le 14 mars, a enregistré la présence notable de Francis Hirtut, chef du Service des affaires internationales et développement solidaire de la France, et de Guy Noël Nguieno, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères du Gabon.
«Notre rencontre de ce jour témoigne à souhait de notre volonté commune de réactualiser (…) le cadre de notre coopération à travers un suivi permanent et responsable», a indiqué le ministre délégué qui souhaite qu’ «une dimension nouvelle et adaptée aux réalités d’un monde en perpétuel mouvement» soit apportée à ce partenariat.
On se souvient qu’en 2007, au mois de juillet ces accords prévoyaient, pour ce qui est de la coopération en matière d’immigration entre la Gabon et la France, la nécessité de faciliter les échanges entre les populations, afin de les rendre larges et souples. Car, à cette époque, tous les signaux affichaient un réel déséquilibre au détriment du Gabon.
Les travaux de cette session s’articuleront donc autour de trois thèmes qui traiteront des difficultés liées à l’obtention des visas aux femmes célibataires, aux conjoints et enfants mineurs des fonctionnaires gabonais admis en stages de longue durée (2 à 3 ans) en France. Il sera également question de plancher sur les migrations professionnelles, ainsi que sur les actions de co-développement.
Le ministre Guy Noël Nguieno a ainsi rappelé que ces accords doivent contribuer à atteindre trois objectifs :

  • «faciliter la circulation des personnes entre les deux pays, aussi bien pour les motifs économiques, professionnels, familiaux et médicaux que pour ce qui concerne les études et les stages. Il importe donc de s’accorder sur un système spécial de mobilité transfrontalière, en trouvant ensemble des approches équilibrées et solidaires;
  • Renforcer la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre l’immigration irrégulière en intensifiant et en concentrant notre perspective globale sur la coopération policière et en matière d’état civil ainsi que des domaines connexes ;
  • Enfin, soutenir les initiatives de co-développement, au profit du développement du Gabon».

Au final, il s’agit de manœuvrer pour lutter efficacement contre l’immigration clandestine et favoriser la mobilité des compétences.
Le ministre a ainsi envisagé un mode opératoire plus efficient pour une mobilité harmonieuse des compétences, et une stratégie de co-développement mieux adaptée, en donnant une meilleure visibilité aux actions bilatérales et multilatérales, à mettre en œuvre en faveur du Gabon, afin de proposer des solutions concrètes, efficaces et durables au défi des flux migratoires régulés par des mécanismes d’aide au retour.
L’accord Franco gabonais est le premier accord relatif à a gestions concertée des flux migratoires et au codéveloppement à être ratifié. Il a été signé à Libreville le 5 juillet 2007, publié au Journal officiel de la République française du 6 septembre 2008 et est entré en vigueur le 1er septembre 2008.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. joeblack dit :

    C’est des conneries ya plus de francais en situation irreguliere au Gabon que de gabonais en situation irreguliere en france! Qu’on applique la reciprocite en terme de justice,flux migratoires ,et autres…ils vivent comme des rois au Gabon sans jamais etre inquieter de rien alors que les gabonais ont tous les pbs du monde en France..pfff

  2. Francis dit :

    c’est triste de voir comment nous nous comportons alors que nous sommes dans notre pays « independant ». je ne sais pas si les gens qui font ce genre de reunion savent comment on fait pour avoir un visa pour la France et comment on te rabroue si le visa ets refusé et cela sans explication alors que tu as fourni tous les document et justificatif.
    ellez verifier combien de visa on a refusé aux francais et cela apres avoir donné tous les document et sans lui donner aucune explication sur ce refus. ooh Afrique mon Afrique!!!

  3. Ali a une page fecebook dit :

    Ali a une page Facebook. Disons lui directement nos mécontentement.
    Ici, il peut ne pas voir notre rage

  4. Dave dit :

    Moi qui suis Français, l’obtention de mon visa pour le Gabon a été un parcours du combattant, refusé plusieurs fois alors que j’avais un contrat avec une grande entreprise du pays, il a fallu attendre 5 mois avant de pouvoir partir. Dire qu’on vit comme des rois au Gabon, c’est du fantasme… En France, le moindre immigré qui se fait brimer par soit par la police, soit par autre chose, peut appeler SOS Racisme ou n’import quelle association de ce genre, au Gabon j’ai jamais entendu parler de ça!
    Que les policiers nous arrêtent à tout les coins de rue pour « controler le véhicule », qu’on nous multiplie les prix par 2 ou 3 quand on fait des achats,…. voilà le genre de pratique envers les Français au Gabon qui ferait scandale en France si c’était des Gabonais qui subissaient. Mais bon, moi je ne me plains pas pour autant, je fais avec, je m’adapte, je ne suis pas chez moi donc si cette situation ne me convient plus, je rentre chez moi, un point c’est tout ….!

    • Roy dit :

      Salut Dave,
      d’abord pour ce qui est de l’obtention du visas c’est aussi compliqué pour un Gabonais d’obtenir un visas pour la France que pour un français d’obtenir un visas pour le Gabon, je te le dis en connaissance. Je suis étudiant gabonais en France, et ayant fait un tour au consulat du Gabon à Paris j’ai vu des français qui attendaient avec la peur au ventre(la même peur que j’avais lorsque j’attendais mon visas pour la France) leur visa, et j’ai eu l’occasion de discuter avec l’un d’entre eux pour connaitre la démarche que avez à suivre pour l’obtenir. Donc sur ce point tu peut être rassurer la délivrance du visas est stricte des côtés, ce n’est pas un traitement qui vous ai réserver (j’ai commencer les cours avec 2 semaines de retard à cause du visa).
      Ensuite, pour ce qui concerne le traitement que tu subis au Gabon il est regrettable je te l’accorde, il fait parti hélas des comportements qui minent le Gabon et qui nous empêchent d’évoluer. Cela dit, ne généralise pas tout. Il est vrai qu’ici en France les immigrés ont le coup de fil facile à sos racisme seulement sois précis, tu verras très rarement un gabonais en France impliqué à ce genre d’histoire, tout comme tu verras très rarement un gabonais en situation irrégulière en France ou vivre au crochet de la société, etc. Alors ne fait pas généralité, ne fait pas comme si ce genre de pratiques sont courantes chez les gabonais de France, bien au contraire on a un comportement assez exemplaire, en tout cas différent des pays dont les habitants immigrent en masse en France.
      A propos de la hausse des prix dont tu es victimes, dans les magasins les prix sont affichés et fixes donc cette hausse des prix tu dois la subir en dehors des magasins et donc là il s’agit peut-être d’un attrape touriste, j’ai eu ce coup en Italie et au Portugal. Ou simplement il s’agit de personnes qui appliquent un raisonnement simple mais faux: blanc=argent, ce n’est pas de la haine mais, de l’ignorance et des idées reçues. Après je ne met pas ta parole en doute et si ce que tu dis est vrai, là encore c’est regrettable et je conseille de te plaindre aux autorités compétentes (ce n’est pas parce que tu ne les vois pas qu’elles n’existent pas, c’est aussi un des problèmes du Gabon).
      Bref, je n’aimerais pas que tu penses que je t’ai répondu avec un air arrogant ou un air de donneur de leçon, c’était juste une réponse d’une personne qui voient les choses sous un autre angle que le tien.
      En espérant que malgré tout cela tu te plaises quand même dans mon pays 😉

    • renaud dit :

      Dave, je crois que Roy a vraiment apporté les éléments qu’il faut. Toi tu avais un contrat avec une grande société, mais ce contrat est-il une condition suffisante ? En matière d’attribution des visas n’y a pas comme en France une appréciation souveraine de l’autorité administrative?
      En France que je sache, aucun contrat de travail ne donne droit d’office à un titre de séjour, encore moins à un visas. D’ailleurs vous êtes bien les seuls à avoir ce genre de contrat depuis votre pays. Cette hypothèse est complètement inimaginable dans le sens inverse. Et même quand on trouve une entreprise qui décide de vous prendre, savez-vous quelles sont les conditions que vous pose la préfecture.
      Franchement il n’y a pas photo et ce déséquilibre ne va pas du jour au lendemain se résorber.
      Le regard que ce pays, a sur les africains et rien que les africains est hautement symbolique.
      Sur la question des prix dans les marchés, faut savoir que c’est ça la loi du marchandage chez nous, c’est culturel et non discriminatoire.
      Mais je serais de mauvaise si je dénie que parfois, en présence d’un visage blanc, les commerçants modifient à la hausse leur prix, ou que les policiers parfois aigris sont plus regardant.
      Mais que dire du périple qu’on vit pour trouver un logement, un petit job étudiant ?

  5. Franck dit :

    Bonjour dave!!
    je n’ajouterai pas grand chose de plus sur mon propo, je pense que des réponses ont deja été fourni concernant tes inquietudes au Gabon. je suis etudiant gabonais en France,depuis quelques années. je voulais juste rajouter quelque petite nuance en disant que: on denombre 15000 français répartient sur le territoire gabonais et 5000 gaboanais recencés sur le territoire français; c’est-à-dire il ya 3 fois plus de français au Gabon qu’il ya de gabonais en France. En France les autorités ont tendance à mélanger tous les immigrés rien que par la simple couleur de la peau et la conséquence est simple les accords de cooperation entre les pays d’origines de ces derniers ne sont le plus souvent pas respetés! c’est le cas parfois de certains gabonais en France qui subissent la lutte contre l’immigration qu’elle soit reguliere ou irréguliere! A ma connaissance les gabonais sont le plus souvent en situation reguliere,aussi faut-il le rappeler que plusieurs francais sont en situation irréguliere au Gabon. le soucis qu’il y a c’est que le traitement n’est pas equitable entre les 2 pays;favorable le plus souvent pour les Français au Gabon et defavorable pour ma pour un gabonais en France.

  6. Tchoo oh dit :

    Et le tourisme ? Même obtenir un visa touristique est un combat!! Est ce que vous y pensez au tourisme? Le Gabon pense-t il à développer ce secteur qui serait une source d’emplois pour la population?
    Non surtout pas! Le gouvernement gabonais préfère ne compter que sur les ressources des matières premières, le pétrole et tous les mic macs qui vont avec. Il préfère laisser la population dans la précarité pour mieux la contrôler! Mais vous vous rendez compte depuis combien de temps que ça dure à coups de « Gabon d’abord »? Il ne veut pas que les toursites voient les mapanes, les écoles délabrées, et les hôpitaux où les patients doivent même jusqu’à fournir le coton.Il faut dire qu’avec en plus la plainte pour Biens Mal Acquis ça va comme ça! Non ce gouvernement familial, ne veut pas diversifier son économie et ce tant pis pour le peuple qui se contente des miettes de cette économie pyramidale.
    Alors oui le bon argument facile et tout trouvé, c’est que c’est à cause des français qui refusent des visas aux gabonais!Voilà ce que l’on répond aux touristes qui loins de toutes ces histoires ont juste le tors d’être français! Mais ce n’est pas grave pour eux, ces derniers vont dépenser leurs économies dans d’autres pays où les touristes étrangers sont acceuillis avec le sourire!
    Pauvre pays, où l’émergence ne profitera qu’à une minorité.

  7. Tom dit :

    Je veux seulement vous faire partager mon expérience pour obtenir un visa pour le Gabon. Donc j’y suis allé une première fois (l’ambassade de Paris), il me manquait 2 documents. Bref déjà, la première chose qui m’a frappé, c’est que j’avais l’impression d’être un moins que rien, vu la façon que ceux qui gérent les demandes m’ont parlé. J’y suis retourné 2 fois de plus cette fois avec tous les documents. Ils doutaient du lieu de mon hébergement, ils ont appelé 2 fois, personne n’a répondu. Là ils sont revenu me dire que c’est un faux numéro, que c’est une arnaque, et ont jeté mon dossier à la poubelle. Je suis revenu une autre fois, où ils n’ont pas étaient réceptifs du tout, mais ils m’ont quand même dit que si j’avais un certain papier, ça passerait. Je suis encore revenu, à l’accueil le gendarme m’a fait comprendre qu’il avait reçu des instructions pour ne plus me laisser rentrer. Belle mentalité.

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