Réduire la séroprévalence au Gabon
L’atelier de restitution et de validation de la revue du plan stratégique national de lutte contre le VIH/sida 2008-2012, qui vise notamment l’accès universel des populations aux services de prévention, de soins, de traitement et l’atténuation de l’impact du VIH/sida au Gabon, s’est ouvert le 23 octobre à Libreville.
Le plan stratégique national de lutte contre le VIH/Sida 2008-2012 accorde notamment une priorité au renforcement des interventions en faveur des groupes vulnérables et au développement des partenariats avec tous les acteurs impliqués dans la lutte contre cette pandémie. «Le rapport soumis à votre appréciation présente les progrès accomplis ainsi que les problèmes et les difficultés rencontrées quant à la mise en œuvre dudit plan», a déclaré à l’ouverture des travaux le ministre délégué à la Santé, Alice Bikissa Nembé, relayé par l’AGP.
«Au terme de la mise en œuvre de ce plan stratégique qui a été élaboré pour une période cinq ans, le ministère de la santé a d’ores et déjà engagé un processus d’évaluation devant aboutir à la conception d’une nouvelle stratégique nationale de lutte contre le VHI/Sida», a poursuivi le ministre, faisant allusion au nouveau plan qui devrait s’étaler sur la période 2013-2017.
A travers des stratégies et actions d’envergure, ce nouveau plan permettra de contribuer à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en matière de VIH/sida, avec, en ligne de mire, freiner l’épidémie et inverser la tendance actuelle d’ici 2015. Il s’agit notamment de réduire le taux de séroprévalence nationale qui est de 5,2%, soit près de 66 000 personnes infectées par le VIH pour environ 1,5 millions d’habitants.
En matière de lutte contre le sida, le gouvernement gabonais a récemment augmenté l’enveloppe du Fonds de solidarité thérapeutique (FST) de 1 à 2,5 milliards de francs CFA. Le gouvernement a également élargi la mesure de gratuité du traitement antirétroviral à toutes les couches de la population. Par ailleurs les malades du sida sont également pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
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