La Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) n’approuve pas le lancement de la deuxième phase du recensement des agents publics. Le 22 mai, à travers une déclaration lue par son délégué général Louis-Patrick Mombo, la plateforme syndicale a exigé le report de l’opération jusqu’à l’éradication de la pandémie de Covid-19.

La Convention nationale des syndicats du secteur éducation a suggéré au gouvernement le report du recensement des agents publics en raison de la pandémie de Covid-19. © D.R.

 

Annoncée le 13 mai par le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre, la deuxième phase du recensement biométrique des agents publics est boudée par les membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed). Le 22 mai, par le biais d’une déclaration lue par son délégué général, Louis-Patrick Mombo, la Conasysed a décrié l’indifférence du gouvernement face à la pandémie de Covid-19.

«Au moment où les cas de contamination ne cessent de croitre, la Conasysed est choquée de constater que l’administration rame à contre-courant de ses propres mesures, en voulant procéder au recensement biométrique des agents publics à et à la signature des certificats de scolarité», a déclaré le délégué général de la Conasysed.

Selon Louis-Patrick Mombo, «par ces deux mesures, la Conasysed réalise que le gouvernement ne se préoccupe pas de l’application des mesures barrières, donc de la préservation de la santé et des vies des agents publics». Soucieuse de la santé des agents publics, la Conasysed a suggéré au gouvernement de «reporter ce recensement après la maitrise de la pandémie de Covid-19».

S’agissant du paiement des allocations de rentrée scolaire, la Conasysed conseille au gouvernement de «croiser de manière exceptionnelle, les fichiers soldes et ceux correspondant aux trois dernières années de paiement de ces allocations». Fidèle à son engagement de défendre les droits de ses membres, la Conasysed a promis de «dénoncer toute reprise d’activités pédagogiques qui ne tiendrait pas compte de l’éradication de la pandémie sur le territoire national, de l’égalité des chances pour le passage des élèves en classe supérieure, de la programmation des concours internes Eni et ENS, ainsi que de la prise du décret légalisant les nominations du 30 septembre 2019».

 
GR
 

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