Réagir : passage de témoin entre François Ndong Obiang et Guy Roger Wora
François Ndong Obiang, nommé premier vice-président à l’Assemblée nationale de la transition, a passé le flambeau, ce 20 octobre, à l’ancien vice-président du parti pour Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Reagir), Guy Roger Wora, qui conformément à l’article 16 du statut dudit parti, présidera cette jeune organisation politique.
Pour des raisons d’indisponibilité temporaire du président du parti, François Ndong Obiang, nommé premier vice-président à l’Assemblée nationale de la transition, les membres du parti Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction (Réagir) ont procédé, le 20 octobre 2023, au transfert de charges au vice-président Guy Roger Wora, qui présidera à la destinée de Reagir, le temps de la transition. Une façon de montrer leur respect vis-à-vis des textes qui régissent le fonctionnement de leur formation politique.
«Respectueux de la loi, nous sommes aussi respectueux de nos propres textes qui indiquent un certain nombre d’incompatibilités avec certaines fonctions nationales, notamment celle de président de la République, celle de président ou membre des chambres du Parlement, membre du gouvernement et les fonctions diplomatiques. Et les dernières nominations au sein de notre parti tombent sur le coup de l’article 16 des statuts de Réagir», a expliqué le secrétaire général de Réagir, Jean Valentin Leyama.
Pour le jeune président en politique, Guy Roger Wora, qui appréhende déjà la difficulté de la tâche qu’il devra assumer avec détermination et engagement, François Ndong Obiang qui est le seul avoir été investi par le congrès, demeure le président de Réagir, et à ses côtés, il ira davantage apprendre parce que la tâche qui est la sienne, ne sera pas de tout repos. «La tâche qui est la mienne est très difficile. Très difficile, parce que je fais mes premiers pas en politique. A vos côtés, je compte rassurer ceux qui hésitent encore à rejoindre Réagir, à faire le pas», a déclaré le président par intérim de Réagir.
Un parti fondamentalement engagé dans la libération du Gabon
Avec la nomination de son président François Ndong Obiang en qualité de premier vice-président de l’Assemblée nationale et du vice-président Michel Ongoundou Loundah nommé quatrième secrétaire du bureau du Sénat, Réagir n’attend pas dormir sur ses lauriers ou encore moins reléguer aux calendes grecques, ses ambitions pour la réapproprier l’économie nationale, les cultures, les spiritualités et les institutions politiques du pays. Pour Guy Roger Wora, il sait compter sur les valeurs de Réagir pour pouvoir défendre notre pays. «Je compte sur vous pour aller porter les valeurs fortes de notre modeste parti qui n’a que 18 mois. Je suis convaincu d’une chose, c’est que, nous sommes dans une phase de révolution, c’est-à-dire de transformation des hommes et des institutions», a-t-il lancé.
Pour Michel Ongoundou Loundah, le pays est dans un contexte particulier, où chacun doit modestement apporter sa contribution. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, si rien n’est fait pour avoir des institutions véritablement démocratiques, transparentes et fortes, rien ne dit que dans 3,4 et 5 ans, ce pays, ne connaîtra pas de trouble. «Je ne voudrais pas, si cela est le cas, m’en vouloir de ne pas avoir apporté ma modeste contribution. C’est à ce titre que j’ai décidé d’assumer mes responsabilités, de siéger au Sénat, de porter la voix de Réagir, et de porter la voix du peuple», a-t-il indiqué.
Invité à prendre part à la cérémonie de passation de charges entre François Ndong Obiang et Guy Roger Wora, le président de la plateforme «Gabon d’abord», Jacques Adiahenot, n’a pas manqué de féliciter et d’encourager les membres de Réagir dans leur positionnement au sein des institutions de la transition, qui cadrerait certainement avec leurs ambitions. «C’est une étape importante que nous vivons depuis, le 30 aout dernier. Je suis heureux que le parti Réagir ait répondu à l’appel afin d’être présent là où les décisions se prennent, parce qu’il y a des décisions importantes à l’Assemblée nationale et au Sénat. Nous comptons sur vous pour que nos enfants, demain, soient fières de ceux qui aujourd’hui pensent que le pays doit se transformer de façon positive», a-t-il déclaré.
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