La crise en République centrafricaine (RCA) a été au centre de la 8e Réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le 20 octobre à Libreville.

8e Réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la CEEAC. © Gabonreview

 

A l’initiative du Gabon qui préside la CEEAC, la crise en République centrafricaine était en examen à Libreville le 20 octobre. Articulée autour de «la situation politique, sécuritaire et humanitaire de la RCA», la réunion de la capitale gabonaise, ouverte par le ministre des Affaires étrangères, Noël Nelson Messone, entendait rechercher des voies et moyens pour un retour à la paix.

Malgré une bonne transition en termes d’élections démocratiques et la présence de la  Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca), la violence armée persiste et menace davantage la paix, la stabilité et plus encore l’intégrité de ce pays. Ce sont ces différentes questions qui ont conduit la CEEAC et ses partenaires dont l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), la Communauté Sant’Egidio, les Nations unies (Onu) à se retrouver à Libreville.

Photo de famille de la 8e Réunion extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de la CEEAC. © Gabonreview

A l’ouverture des travaux, Noël Nelson Messone, a souligné les efforts financiers et militaires consentis par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) et la CEEAC pour la stabilité et la paix en RCA. Il a invité les acteurs politiques et de la société civile de ce pays à une «franche collaboration en vue de l’aboutissement heureux du processus de paix». Le ministre gabonais des Affaires étrangères a également invité les partenaires à «traduire dans les faits leurs engagements à accompagner l’initiative africaine» en faveur de la RCA.

Avant lui, le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi, a rappelé la Session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du 30 novembre 2016 sur le même sujet, ainsi que la réunion des ministres de l’Initiative africaine tenue le 17 juillet 2017 à Libreville. Une rencontre, a-t-il rappelé, qui avait donné naissance à la Feuille de route pour la paix et la réconciliation en RCA. Ahmad Allam-Mi a également insisté sur la «l’urgence de mobiliser le financement de cette feuille de route en vue de la mise en œuvre du programme du Panel des Facilitateurs tel qu’établi lors de la réunion de Bangui (RCA) les 11 et 12 septembre 2017».

Si à l’examen du contexte politique, le Conseil des ministres estime que la «situation évolue positivement» en RCA, il a néanmoins encouragé les autorités de ce pays à «accélérer l’extension de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire». Sur la situation sécuritaire, il a exprimé sa préoccupation quant à la «recrudescence des affrontements entre les groupes armés et leurs attaques contre les populations civiles et les forces internationales», tout en estimant que sur le plan humanitaire, «les besoins demeurent immenses à cause de l’insécurité et des violences récurrentes contraignant des milliers de personnes à se déplacer… ».

Au terme de la réunion, le communiqué final a réaffirmé la solidarité de la CEEAC à la RCA dans la recherche de la paix, ainsi que l’engagement de cette institution sous régionale à œuvrer aux côtés de la communauté internationale et des Nations unies pour la stabilité définitive de la RCA, y compris à travers les opérations de maintien de la paix.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Azingo dit :

    C’est vrai que le ridicule ne tue pas.Vous voulez régler la crise centrafricaine alors que vous êtes incapable de régler la votre. C’est vraiment l’histoire du caca et du pipi.

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