Bouclé le 21 juin avec le dernier versement des sommes dues à Carlyle, le deal entre l’État gabonais et le groupe américain suscite des interrogations, voire des inquiétudes au sein de la compagnie pétrolière Assala où plusieurs dizaines de compatriotes sont employés. Va-t-on vers un toilettage des effectifs ?

Marcellin Simba Ngabi, administrateur directeur général de GOC et d’Assala Gabon, le 1er juillet 2024 à Libreville. © Com. présidentielle (Capture d’écran)

 

La plupart s’inquiétaient déjà dès l’annonce officielle de la péremption fin décembre dernier. Le rachat d’Assala Energy par l’État gabonais à travers sa société Gabon Oil Company (GOC) augure-t-il quelque chose de bon pour les nombreux compatriotes exerçant au sein de cette compagnie pétrolière, la deuxième du pays ? Le deal conclu le 21 juin dernier annonce-t-il un toilettage des effectifs au terme duquel plusieurs employés seront limogés avant d’être remplacés par d’autres ? Quel est le sort réservé aux dizaines de Gabonais salariés d’Assala ?

Face à ces différentes préoccupations, Marcellin Simba Ngabi, administrateur directeur général de GOC, s’est voulu rassurant au terme de la cérémonie de remise de l’acte de rachat organisée lundi 1er juillet au palais de la présidence de la République. «Il n’y a aucun souci. Que les gens ne s’inquiètent pas. Ils vont continuer leur activité dans Assala qui sera désormais géré par les Gabonais», a déclaré le manager.

«Nous allons garder et conserver tous les emplois. Il n’est pas question de revoir les emplois d’Assala. C’est clair. Nous avons racheté la société, les équipements et les biens, nous avons aussi fait le transfert direct des contrats et donc du personnel», a ajouté le nouveau patron d’Assala Gabon.

 
GR
 

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