Quid de l’urbanisation de Libreville ?
La pluie qui s’est abattue sur la capitale en début de semaine a entrainé des inondations, notamment dans la commune d’Akanda, remettant ainsi sur le tapis la question de l’urbanisation.
Le début de la semaine a failli être dramatique pour les habitants de la majorité des quartiers de Libreville, les averses y ayant entrainé des inondations. De Nzeng-Ayong, à Plein-Ciel en passant par Oloumi, Akébé, la Sablière ou Agondjé, des maisons ont été inondées et des routes noyées. Il a fallu l’intervention des forces françaises au Gabon, des sapeurs pompiers et des secouristes de la Croix-Rouge gabonaise pour éviter le drame du côté du stade de l’Amitié. Dans cette zone, des personnes ont été prisonnières des eaux alors que d’autres se sont réfugiées sur les toits puisque ne pouvant être évacuées que par des embarcations. D’où cette «opération de sauvetage de l’armée française, sollicitée par le chef de cabinet du ministre de la Défense» qui a, lui, été contactée par une personne ayant requis l’anonymat. Les militaires français, appelés à la rescousse, ont donc utilisé des jet-ski, kayaks et un hélicoptère pour évacuer les populations.
Dans les autres quartiers, les populations n’avaient pas d’autres choix que de subir ces averses. A Plein ciel, dans le 4e arrondissement, par exemple, les habitants ayant perdu des biens ont barré la route pour protester contre ces inondations dues, selon eux, à l’arrêt des travaux d’assainissement. Comme on peut s’attendre en pareilles circonstances, une réunion relative à ces inondations s’est tenue à la présidence de la République. Si rien n’a encore filtré de celle-ci, on peut présager qu’il s’est certainement agi de voir comment aborder la question des inondations dans le futur.
Partant du principe que l’urbanisation est «un phénomène démographique se traduisant par une tendance à la concentration de la population dans les villes», l’on note que cette concentration doit se faire en tenant compte des règles et normes devant permettre d’éviter des catastrophes. Car, non maitrisée, la concentration de la population entraine de facto l’anarchie. La plupart des villes africaines, notamment d’Afrique francophone, connaissent une croissance tous azimuts. Ce qui entraine des installations anarchiques, la promiscuité, les maladies dues aux écoulements et déversement des eaux usées dans la nature… C’est donc dire qu’il faut revoir le plan cadastral des quartiers de Libreville, élaborer de réels systèmes d’évacuation d’eau. Pour tout dire, il y a nécessité de revoir la copie en ce qui concerne l’urbanisation des villes du pays.
3 Commentaires
Pour tout ceux qui veulent acheter un terrain, prospectez en saisons des pluies pour éviter les surprises.
Vraiment Pathétique.
Il faut respecter quelques règles urbanistiques de base en pour espérer venir progressivement à bout de cette problématique. Disposer de quelques outils d’aide à la décision sont à mon sens des préalable notamment:
– schéma directeur d’aménagement et de l’urbanisme,
– schéma directeur d’assainissement et de risques d’inondations,
– schéma de cohérence territoriale,
– plans d’aménagement et de l’urbanisme,
– plan d’occupation des sol,
– etc…
Au 21ème siècle, où en sommes nous? Si nous sommes juste dans la phase d’élaboration de ses documents et si nous nous projetons en prenant la meilleure hypothèse dans la mise en œuvre, nous pouvons espérer, une normalisation progressive dans 15 à 20 ans.
Concernant Akanda, je me refuse de penser un seul petit instant qu’au 21ème, qu’on ai pu créer des territoires administratives sans documents techniques. Si c’est le cas, alors nous sommes dans de beaux draps.
C’est triste mais Nous méritons toutes ces choses ….car lorsque je vois mes compatriotes pour 5000 F Cfa et des cassiers de bières aller soutenir La majorité et faire une contre marche A l’opposition , Seule les conditions de vie viennent nous rappeler de quel coté de la barrière il nous faut être…
Nous Nous battons pour un avenir meilleur ….Combien de temps vous faut il pour comprendre cela ….
Cette misère peut être combattue….Le Gabon a des Hommes pour nous sortir de la …ils ont été a l’école, nous avons une élite pensante …..De nombreux bras, des moyens ….donnons nous une autre chance …nous avons 9 provinces capable chacune de nous donner des experts …dans chaque domaine….Les Bongo ont échoués du moins ceux qui étaient aux affaires ….il faut tout de même reconnaitre qu’il y-a de bon Bongo ….
Que le changement se fasse …Que ce gouvernement dépose le Bilan ….il faut que cela s’arrête.
Cordialement,
Philippe Vouette