Protection faune et flore : Renforcement des capacités à Franceville
La direction provinciale des Eaux et Forêts du Haut-Ogooué et l’Organisation non gouvernementale (ONG) Conservation Justice ont récemment organisé à Franceville, une séance de travail présidée par le président du tribunal de Franceville dans le but de renforcer les capacités des gendarmes affectés à la brigade de la ville en ce qui concerne l’application de la loi sur la faune et la lutte contre l’exploitation forestière illégale.
Dans le cadre des activités d’appui à l’application de la loi sur la faune et la lutte contre l’exploitation forestière illégale, un séminaire de formation, destiné aux gendarmes affectés dans les brigades de Franceville, a eu lieu, le 28 Janvier dernier, sur le thème : «Les lois applicables en matière de forêt, faune et écosystèmes aquatiques».
Cet atelier visait ainsi à donner les rudiments nécessaires aux participants pour une meilleure compréhension des phénomènes de trafic d’ivoire et d’exploitation forestière illégale. Il s’agissait de renforcer leurs capacités en matière de protection de la faune et de la forêt, notamment du point de vue des procédures judiciaires. Il était également question de les informer davantage sur ces thèmes afin de créer une dynamique de réseau permettant le partage d’expériences.
Durant cette formation, l’ONG Conservation Justice a mis l’accent sur la spécificité du trafic d’ivoire, peaux de panthères et grands singes. Le conservateur du parc national des plateaux Batéké a présenté la législation encadrant les infractions relatives aux parcs nationaux avant que le chef de bureau faune de la direction provinciale des Eaux et Forêts ne fasse un rappel de la législation relative à la protection de la faune et de la flore sauvages. Le président du tribunal, Frédérique Bitar, a présenté la procédure applicable aux infractions en matière d’Eaux et Forêts.
Il est à espérer que ces échanges permettront d’obtenir des résultats concrets dans la lutte contre le trafic d’ivoire, mais aussi de bois. La législation en la matière est assez faible et son application stricte, avec l’implication de toutes les parties, permettrait d’enrayer ces phénomènes qui menacent le patrimoine et les équilibres écologiques.
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