Protection des océans : Le Gabon vu en leader par l’Université d’Exeter
Sur la base d’un document rédigé par des décideurs politiques gabonais, des ONG et des chercheurs de l’Université d’Exeter, en Angleterre, mettant en évidence un plan pour la protection des océans et sa gestion du réseau d’aires marines protégées (AMP), le Gabon est perçu comme un leader mondial en matière de protection des océans.
Dans le cadre de l’évaluation des progrès accomplis par les Etats au cours de la dernière décennie dans la lutte contre les facteurs sous-jacents qui influencent les pressions directes sur la biodiversité et dans la formulation de nouvelles politiques et stratégies pour la décennie à venir, le Gabon à travers la conservation marine, demeure l’un des rares pays à avoir respecté et dépassé les engagements internationaux relatifs à la couverture mondiale des aires marines protégées (AMP) de 10 % fixé en 2010.
En effet, depuis l’annonce d’un nouveau réseau d’AMP en 2014, le Gabon a créé 20 aires protégées, augmentant ainsi la protection de ses eaux de moins de 1 % à 26 %. Un modèle salué par les chercheurs de l’Université d’Exeter, qui estiment à travers un document rédigé en collaboration avec des décideurs politiques gabonais et des ONG, que les « leçons de ce travail et sa pertinence ailleurs », peuvent être utilisées dans de nombreux autres pays pour éclairer les engagements et la mise en œuvre de la biodiversité mondiale post-2020.
«Nous avons appris du processus qui a abouti à la création des parcs nationaux terrestres du Gabon par Omar Bongo en 2007 et avons été capable de fournir le cadre scientifique et juridique pour faire de la vision du président Ali Bongo Ondimba, d’une économie bleue durable, une réalité », a déclaré le ministre en charge de l’Environnement, Lee White, relayé par nos confrères du media en ligne euronews.com
Selon le Pr Brendan Godley, de l’Université d’Exeter, « en étendant les mesures de conservation et de gestion des pêches à l’ensemble de sa ZEE, le Gabon a pris des mesures importantes pour assurer la persistance à long terme de sa biodiversité marine et de ses ressources halieutiques, et devrait être célébré comme un exemple mondial»
Publiées dans la revue «Conservation Letters» et intitulé : «Fulfilling global marine engagements; les leçons apprises du Gabon », ces réussites du Gabon proposent une approche en quatre étapes pour les pays et les donateurs : premièrement, les États doivent renforcer et maintenir leur capacité de recherche et de mise en œuvre, en veillant à ce que les preuves scientifiques sous-tendent les décisions politiques. Deuxièmement, les pays devraient s’engager publiquement à adopter des objectifs mondiaux de conservation marine, signalant leur engagement envers la communauté internationale et les donateurs potentiels.
Troisièmement, la communauté de la conservation devrait réagir en aidant à créer ou à renforcer les agences environnementales du pays, soit directement, soit, si les garanties financières sont faibles, via des organisations internationales. Quatrièmement, chaque agence de mise en œuvre devrait diriger l’élaboration de cadres nationaux de conservation marine, en travaillant avec les parties prenantes et les donateurs pour produire des plans ambitieux mais politiquement réalisables, combinant autant que possible des initiatives descendantes avec des approches ascendantes.
Ces quatre étapes dépendent d’un financement à long terme pour maintenir l’élan, la capacité et la sensibilisation, mais le Gabon montre que le financement à court terme peut également être efficace, seulement s’il fait partie d’un programme plus large et coordonné basé sur des fondations solides. Cependant, le plus grand défi auquel sont confrontés de nombreux pays, y compris le Gabon, est d’obtenir des financements pour établir et gérer des AMP, dont il a été démontré qu’ils évoluent avec la couverture et qu’ils sont plus élevés pour les AMP à usage multiple.
2 Commentaires
Qu’est-ce que le Gabonais ordinaire y gagne ?
Lee White pompe des articles comme Savorgnan de Brazza et Dr Schweitzer envoyaient des signaux a leurs pays d’origine pour que les occidentaux (européens) viennent nous envahir, nous voyons le résultat aujourd’hui. La situation au Mali, Burkina Faso, Centre Afrique et ailleurs en sont les résultantes.
A-t-on besoin de savoir d’une université d’Angleterre dise ce qui est bien chez nous ou pas ? sommes-nous tombés ci-bas ?
La politique de l’environnement a toujours existée au Gabon avant que Sylvia nous impose Lee White pour services rendus à Londres ?
@ ACTU?
Vraiment ….!