Protection des gorilles : Max Hurdebourcq partage son expérience gabonaise dans un livre
Naturaliste autodidacte, Max Hurdebourcq vient de faire paraître aux Éditions du Rocher son premier livre, L’homme qui murmure à l’oreille des gorilles, dans lequel le Français raconte son combat pour la défense des primates au Gabon.
L’homme qui murmure à l’oreille des gorilles, paru le 1er juin dernier aux Éditions du Rocher, est un bloc de 320 pages dont chacune est imprégnée des espoirs et des souffrances physiques et morales endurées par son auteur, Max Hurdebourcq. Le Français, originaire de Chelles, en Seine-et-Marne, assure pourtant que rien ne prédestinait à «parcourir l’Afrique pour sauver le plus grand des primates» et encore moins à coucher dans un livre son expérience. C’est désormais chose faite.
C’est en 2006 que Max Hurdebourcq a vu sa vie «basculer» alors qu’il était au Gabon pour un reportage sur l’exploitation forestière. «Tandis que je roulais en voiture sur une piste à travers la forêt, mon regard a croisé celui d’une femelle gorille qui marchait sur le bas-côté, son petit sur le dos. Qui s’occupe des gorilles ? ai-je demandé à celui qui m’accompagnait. ‘Personne, mais tu peux t’en occuper, si tu veux…’ En quelques secondes, en quelques mots, ma vie venait de basculer», raconte-t-il.
Depuis plus de 15 ans, ce naturaliste autodidacte assure consacrer sa vie à la préservation des gorilles qui sont de plus en plus menacés par l’activité des hommes, au point que «son combat a fait l’objet de nombreux reportages télévisés et d’un documentaire, Idjanga, la forêt aux gorilles, en 2022», rappelle son éditeur. Le magazine Science et Avenir qui l’embauche précise par ailleurs que, pour mieux raconter son combat pour les gorilles, Max Hurdebourcq «s’est incrusté pendant dix ans dans une concession durable en voie de certification du Gabon, 600 000 hectares de forêt dense, humide et tropicale, pour observer l’impact sur les gorilles d’une exploitation plus vertueuse».
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