Le président de la République a reçu une délégation du Suriname, le 16 mars à Libreville. A l’issue de cette audience, Ali Bongo a annoncé des négociations avec ce pays d’Amérique du Sud, en vue de nouer un accord de coopération en matière de protection des forêts.

Ali Bongo échangeant avec la délégation du Suriname, le 16 mars 2022 à Libreville. © Twitter

 

Bons élèves dans la protection des forêts, le Gabon et le Suriname pourraient mutualiser leurs efforts. Un objectif commun discuté entre une délégation de ce pays d’Amérique centrale et Ali Bongo, le 16 mars à Libreville. «Heureux d’avoir reçu ce jour une délégation du Suriname, pays avec lequel le Gabon négocie un accord de coopération pour protéger les forêts et le climat. Le flot de l’immédiateté, qui fait qu’une actualité chasse l’autre, ne doit pas nous faire oublier l’urgence du long terme», a tweeté le président gabonais à l’issue de cet échange. Avec plus de 15,2 millions d’hectares de couverture forestière (soit 93 % de sa surface totale), le Suriname est l’un des pays les plus boisés au monde.

Ses taux de déforestation annuels historiques s’établissent bien en dessous de 0,1 %, ce qui le classe parmi les pays dits HFLD (High Forest, Low Deforestation), catégorie propre aux nations à forte couverture forestière et à faible déforestation. Le Gabon quant à lui, est présenté comme un bon élève en la matière.  Cela fait plus de dix ans que le pays trace sa propre trajectoire environnementale. Récemment, le pays d’Ali Bongo a d’ailleurs été rétribué pour la protection de ses forêts qui ont séquestré 3,4 millions de tonnes de CO2 supplémentaires en 2016 et 2017. La mutualisation des efforts du Gabon et du Suriname dans la protection des forêts et le climat, tomberait donc sous le sens.

 
GR
 

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