Pour leur permettre d’être plus efficaces dans le cadre de leur mission liée à la protection des droits de l’enfant sur toute l’étendue du territoire national, le ministère des Affaires sociales a organisé, jeudi 10 février à Libreville, un atelier y relatif au profit des professionnels du secteur.

Moment de l’atelier. © Gabonreview

 

Roger Mickala Mamfoumbi, le secrétaire général du ministère des Affaires sociales, lançant les travaux. © Gabonreview

Vingt-huit ans après la ratification par le Gabon de la Convention des droits de l’enfant, le gouvernement entend continuer d’actualiser les connaissances des acteurs chargés de leur promotion et de leur protection sur toute l’étendue du territoire national. L’objectif étant de leur permettre d’être plus efficaces dans le cadre de leur mission sur le terrain. Organisé jeudi à Libreville, l’atelier initié par Prisca Nlend Koho répondait notamment à la volonté des autorités de mieux équiper magistrats, officiers, agents de police judiciaire et responsables d’associations quant au système de protection de l’enfant au Gabon et de l’amélioration de la collecte des données sur la situation des droits des enfants pour la période allant de 2019 à 2020.

D’entrée de jeu, Roger Mickala Mamfoumbi, secrétaire général du ministère des Affaires sociales, n’a pas manqué de rappeler que l’administration qu’il représente attend des participants à cet atelier une certaine rigueur dans la collecte des informations administratives chiffrées et actualisées.

Des participants. © Gabonreview

Ainsi, organisés par la direction générale de la Famille, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), ces travaux portaient sur l’examen de la Matrice d’une centaine d’indicateurs et leur pertinence à déterminer les administrations chargées de les renseigner. Il s’est en effet agi pour les participants d’examiner 8 catégories portant, entre autres, sur l’environnement protecteur l’enfant, les abus sexuels, les violences dont sont victimes les enfants, ceux en conflit avec la loi, etc.

Pour rappel, la Matrice des indicateurs est le support de base de travail de l’Observatoire national des droits de l’enfant du ministère des Affaires sociales. Il s’agit d’un instrument destiné à aider le gouvernement à disposer d’informations sectorielles précises sur la protection des enfants, conformément à la Convention des droits de l’enfant que le Gabon a ratifiée en février 1994.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. CITOYEN LIBRE dit :

    Nous savons tous que derrière l’organisation des ateliers de tous genres, se cache toujours un paquet de pactole.
    Le Gabon a ratifié la convention des droits de l’enfant depuis 28 ans comme c’est dans l’article, où étiez-vous lorsque CAPELO et bien d’autres ont abusé des enfants?

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