Projets intégrateurs : La Cemac en quête de 2 500 milliards de FCFA
La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) cherche 2 500 milliards de francs CFA pour la réalisation de 12 projets intégrateurs, devant participer à favoriser le développement intracommunautaire dans cette région.
La Cemac en quête de 2 500 milliards de FCFA pour financer 12 projets intégrateurs. © D.R.
Dans le cadre du projet de réalisation de la phase 2 du Programme économique régional (Per), courant sur la période 2017-2021, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale vient de dépêcher une mission de haut niveau pour chercher des financements auprès des partenaires économiques et financiers, ainsi que des bailleurs de fonds. L’objectif de ce déploiement est de mobiliser quelque 2 563 milliards de FCFA pour financer la mise en œuvre de 12 projets intégrateurs.
Déterminée à accélérer le processus d’intégration physique et économique de cette sous-région, après plusieurs atermoiements, la Commission de la Cemac a retenu 12 projets sur 84 au total, à l’issue des travaux effectués par un groupe de travail composés d’experts de la Cemac, de la Bdeac et du Pref-Cemac. Cette sélection avait principalement tenu compte de leur degré de maturité, notamment la disponibilité des études de faisabilité. Le coût estimatif global des projets s’élève à 2 819,2 milliards de FCFA, dont 255,8 milliards déjà mobilisés par les États membres de la Cemac et certains partenaires techniques et financiers.
Les 2 500 milliards de francs CFA sont destinés à la construction des corridors régionaux de transport avec près de 1 800 kilomètres de routes à bitumer et reliant les principales villes de plusieurs pays, la construction de trois ports secs à Douala (Cameroun), Ngueli (Tchad) et Béloko (Centrafrique) ; la construction d’une dorsale régionale de télécommunications en fibre optique; l’harmonisation et l’interconnexion des administrations douanières de la Cemac, ainsi que la formation des ressources humaines pour impulser la diversification de l’économie de la sous-région.
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