Programme Graine : Une nouvelle stratégie de gestion des finances pour plus d’efficacité
Le gouvernement, les partenaires techniques et financiers du programme Graine et les organisations de la société civile du secteur agricole optent pour une nouvelle stratégie de gestion des finances de l’exécution du Projet d’appui au programme Graine (PAPG1). L’objectif est de mieux l’adapter aux objectifs du plan d’accélération de la transformation (PAT) d’ici à 2023.
Au terme de près d’une semaine d’évaluation de l’exécution du Projet d’appui au programme Graine (PAPG1), pour les cinq dernières années, les experts du ministère de l’Agriculture, ceux de la Sotrader et les représentants de la société civile ont recommandé l’élaboration d’une nouvelle stratégie de gestion des finances de ce projet.
Admettant que les objectifs du départ du PAPG1 et du programme Graine n’ont pas été atteints à l’issue de la première phase, ces acteurs du secteur agricole, après avoir examiné les forces et les faiblesses des stratégies initialement mises en œuvre, ont proposé un certain nombre de pistes. Celles-ci visent à garantir l’accélération de la diversification économique via le secteur agricole, mais également à assurer la sécurité alimentaire.
«Aujourd’hui, nous ne voulons plus affecter de l’argent pour des ateliers et des réunions dans des salles, mais affecter de l’argent sur des actions concrètes. Nous pensons qu’avec les décisions courageuses qui ont été prises pendant ces cinq jours avec des responsables de l’administration, nous pouvons en cinq ans rattraper le retard que nous accusons aujourd’hui», assure le coordonnateur des programmes de l’IDRC Africa, Hervé Omva.
Ces recommandations devront, à terme, permettre plus d’efficacité chez les agriculteurs, de mieux cibler les bassins de production et de prendre en compte les objectifs de souveraineté alimentaire. Il s’agit, entre autres, de faire adopter le plus rapidement possible le Plan de travail budgétisé annuel (PTBA) du programme Graine pour une meilleure exécution du PAPG1 ; la mise en place de grandes plantations, soit deux au cours de cette année : une de manioc de 6 000 tonnes et l’autre de banane de 18 000 tonnes.
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