Si le programme «Graine» m’était conté
La Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) est le nouveau programme censé encourager l’entrepreneuriat agricole et favoriser la diversification de l’économie. Décorticage d’une initiative dont les résultats sont vivement attendus.
Lancé officiellement le 22 décembre dernier par le président de la République, la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine), se veut une lueur d’espoir pour le développement tant espéré de l’agriculture dans le pays. Dans la lignée de précédentes initiatives telles que l’Appui au paysannat gabonais financé par le Fonds international de développement agricole (APG/Fida), ce programme répond ainsi à plusieurs enjeux socio-économiques, à savoir : réduire le volume et le coût imputés aux importations des denrées alimentaires, améliorer la sécurité alimentaire par la culture industrielle locale des denrées de première nécessité, diversifier et enrichir la base agricole gabonaise, créer de l’emploi, réduire la pauvreté par l’autonomisation financière des populations les plus faibles économiquement, doter le pays d’une classe agricole forte, favoriser le développement économique du milieu rural, prévenir et réduire l’exode rural.
Quatre composantes
Concrètement, ce programme reposera sur un ensemble de projets. Le premier d’entre eux est l’«assistance aux coopératives déjà existantes et exploitations individuelles». Il comprend quatre composantes. Il s’agit en premier de l’assistance dans les démarches administratives, avec notamment une réponse donnée dans un délai maximum d’un mois à partir de la date de dépôt de la demande et une durée de trois mois de la procédure d’assistance pour l’enregistrement de l’entité. La deuxième composante est liée à la question foncière. Il s’agira de trouver des solutions au fait que les coopératives agricoles en activité dans le pays exploitent des terres dont elles disent être propriétaires mais qui ne sont pas toujours enregistrées par le cadastre. La troisième composante vise l’augmentation de la surface cultivable. Les coopératives agricoles ou agriculteurs déjà en activité auront ainsi l’opportunité d’agrandir leurs plantations grâce à une opération de préparation ou de viabilisation des terres. Les opérations seront réalisées à crédit, les coopératives concernées s’engageant à rembourser les frais. La dernière composante est l’amélioration de l’accès au marché. Avec l’appui du bureau Graine, les coopératives déjà existantes ou les exploitations individuelles pourront optimiser les échanges avec les marchés. Il s’agira, entre autres, de collecter la production avec la mise à disposition de camion deux fois par semaine, dans les points de collecte, afin de transporter la production jusqu’aux lieux de consommation. Ce service se fera à titre onéreux.
Nouvelles coopératives et plantations agro-industrielles
Le second projet sur lequel repose ce programme est la «création de nouvelles coopératives et plantations agro-industrielles». Lui aussi est composé de quatre composantes, la première étant le regroupement des individus en coopératives. Une fois cet objectif atteint, chacune des coopératives signera un contrat de gestion et de financement formalisant le rôle d’accompagnement et de supervision de l’entreprise de support du programme, à savoir la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader). La deuxième composante est le transfert des compétences avec la formation de superviseurs. Après sélection des candidats, des stages seront organisés en Malaisie où des formations en techniques de gestion agricole, sanctionnées par la délivrance d’un diplôme, seront dispensées pendant quatre mois. A leur retour, les éléments ainsi formés deviendront des superviseurs de terrain.
Après cette étape, viendra celle de la mise à disposition des parcelles : une fois l’accord signé, la coopérative recevra sa zone agricole ainsi que ses parcelles assorties de titres fonciers établis au nom de la coopérative. Chaque membre de coopérative signataire se verra notamment attribuer 0,5 hectares de terrain pour la construction de son habitation et l’aire de culture vivrière. Ce terrain sera par ailleurs assorti d’un titre foncier en son nom propre. Le dernier axe est la gestion de l’activité. Ici, les membres de la coopérative pourront débuter la prise en main des plantations avec l’encadrement et l’accompagnement des équipes du programme Graine. Durant cette période de développement initial des plantations, les agriculteurs seront couverts par la CNAMGS et leurs frais de transport pris en charge. Aussi le rachat de la production d’une coopérative est-il garanti par Sotrader, tandis que le contrat de gestion se poursuivra jusqu’au terme du remboursement, entre autres.
24 Commentaires
si ça pouvait aller jusqu au bout pour une fois je crois que les résultats seraient juste magnifique mais bon y a très peu de chance que ça soit exécuté correctement de bout en bout .
Vos commentaires sont pitoyables et reflete votre etat d’esprit fertile dans la critique tout azimut. Pas d’esprit d’iniative. On met d’abord les problemes en avant avant meme de telephoner ou aller se renseigner pour avoir plus amples renseignements. Vos comme vos comperes, aleez commentez les articles politiques, ca au moins c’est improductif comme vous meme. Tout se fait a la bouche…
Ce n’est pas maat@ qui a créé les défuntes FODEX, FAGA, BNCR et tous les autres programmes budgétivores à la con…
Tant que le pdg est au pouvoir, les initiatives du Gabon -même les plus louables- sont condamnées à l’échec. Le pdg est gangrène, un monstre, une malédiction pour le Gabon !
En dehors des detournements dans ces structure, les Gabonais qui avaient pris des credits sans les rembourser aussi responbles que les dirigeants qui ont voles. Trop facile de rejeter la pierre sur l’autre.
Le problème c’est ne pas qu’il n’y ait pas de bonnes volontés mais l’état des infrastructures dans le pays sera tôt ou tard un frein à cette initiative qui est pourtant à saluer.
Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs même si ces derniers sont gras. Le réseaux routier à Libreville et à l’intérieur du pays ne permettra pas d’écouler la production et donc au finish les producteurs ne pourront exporter hors de leur village.
Ces choses paraissent pourtant d’une logique élémentaire que font les conseillers?
Le problème c’est ne pas qu’il n’y ait pas de bonnes volontés mais l’état des infrastructures dans le pays sera tôt ou tard un frein à cette initiative qui est pourtant à saluer.
Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs même si ces derniers sont gras. Le réseau routier à Libreville et à l’intérieur du pays ne permettra pas d’écouler la production et donc au finish les producteurs ne pourront exporter hors de leur village.
Ces choses paraissent pourtant d’une logique élémentaire que font les conseillers?
On mise sur les villages désenclavés, et il y en a des tas au Gabon!
A quand le désenclavement de tout le pays? de toutes les façons vous avez atteint vos limites et plus personne n’attend rien de vous. il faut dégager, c’est tout.
Encore des effets d’annonces ! de la com de haut vol !
La limite de se programme c’est l’absence de la prise en compte des villageois. Le mode de production agricole de subsistance que pratique nos familles doit être changé. Le programme GRAINE devait jouer ce rôle.
mais les photos la ce sont des gabonais? avec les pull tout ça? vraiment même la communication ne suit pas le vrai problème est l’implication de la population
Parce qu’au Gabon on ne met pas les pulls? Quelle idiotie! Ce sont les champs d’ Olam a Bitam au Gabon.
Ce n’est pas maat@ qui a créé les défuntes FODEX, FAGA, BNCR et tous les autres programmes budgétivores à la con…
Tant que le pdg est au pouvoir, les initiatives du Gabon -même les plus louables- sont condamnées à l’échec. Le pdg est une gangrène, un monstre, une malédiction pour le Gabon !
Les images qui illustrent l’article en disent long sur le but caché de cette opération d’enfumage. vous aurez remarqué l’omniprésence du (P)DG d’OLAM à cette cérémonie: le second projet sur lequel repose le programme (dixit l’article), à savoir appuyer la création de nouvelles plantations (de palmiers à huile?)par des nationaux qui seront formés en … Malaisie. Tout est dit. Bref, GRAINE DE PALMIER!
Gioto, vous etes l’illustration parfaite du gabonais negatif, looser et de mauvaise foi. Ou es le mal qu’Olam soit implique comme vous dites. Avez vous seulement une idee du nombre de gabonais que cette societe fait travailler? Difficile d’etre plus aigri que ca.
lepositif: Nul besoin de personnaliser le débat, restons au niveau de l’analyse, d’autant que nous ne nous connaissons pas (looser, aigri? loin de là, esprit critique surement). Sans en connaître le nombre exact (nul besoin), j’ai par contre visité quelques plantations et vu moi-même dans quelles conditions sont exploités les « gabonais que cette société fait travailler » et les types de rémunérations (à la tâche) servies aux semeurs de « graines » d’OLAM. j’espère me tromper, mais jusqu’à preuve du contraire je maintiens mon analyse. Je laisse les injures à mon ami LENEGATIF.
Un pays sans routes! Avez-vous suivi le reportage que les chaînes françaises ont montré il y a seulement quelques jours intitulés « les routes de l’impossible – Gabon, la forêt maudite »? Vous comprendrez qu’on ne pourra jamais se lancer dans une Agriculture viable nous conduisant vers l’auto-suffisance alimentaire s’il n y a pas un minimum d’infrastructures. Au Gabon on a de véritables pistes. En saison des pluies c’est la catastrophe. Comment fait-on pour transporter des tonnes de produits d’un point A situé au Nord du pays vers un point B situé au centre ou au Sud du pays?
Il n y a qu’une seule graine qu’Ali Bongo a semé depuis son accession forcée au pouvoir en 2009: la graine de son départ. Le peuple gabonais, la communauté internationale vont le forcer à dégager, et vite.
c’est decevant de voir des gabonais faire confiance à la france et à ses chaines , Ali avance le peuple gabonais est avec toi , ne regarde pas les esclaves eternels de la france
Moi je pense que au lieu de nous disperser, nous ferons mieux de canaliser nos énergies car nos mères et pères des zones rurales ont besoins de se projet.Ils ne portent parfois pas beaucoup d’intérêt aux questions politiques, aux luttes pour le pouvoir.Mais,ils ont inexorablement besoin d’entreprendre, de s’occuper de leurs familles.Le projet graine doit suivre son cours.Une vrai opposition suivrait son exécution et veillerait à ce que le gabonais en soit le bénéficiaire.Mais la question est:Même si Ali,mettait tous les moyens du monde et la gestion revenait à un opposant, qui aura intérêt à ce que sa marche, vu que l’objectif de l’opposant est de l’empêcher de travailler.Heureusement pour les Gabonais, ceux qui ont besoin de voir ce projet se concrétiser, que le président ne se laisse pas distraire.Le Gabon fera son chemin vers l’émergence.
Ce projet ne sera pas un mythe mais une réalité rune de plus que nous additionner à la politique du gouvernement soyons septique et essayions de laisser les choses avancées certain non pas cru quand on parler du projet du pont sur la banio qui est aujourd’hui une réalité et voilà que on lance le projet agricole Graine qui vas permettre la diversification de l’économie Gabonaise dans secteur hors pétrole et qui vas intégrée 1600 villages au plan des infrastructures de base et 30000 familles volontaires pour le travail en coopérative et en plus c un projet s’étend sur 5 ans et qui vas s’étendre sur 200000 ha têt un tracé de 3000 km de pistes d’accès Aux plantations même vous même comme on dit au quartier qu’est ce qui est sorcier ou irréalisable dans c projet ? Arrêtons avec les faux truc que on nous raconter ici et la et apprenons à être réaliste moi je crois en ce projet et toi ? #OtambiA
Le programme graine est à salue pour le Gabon #otambiA
J’aurais plus aimé la fin de ce conte. On aura atteint l’autosuffisance alimentaire. On aura réduit le taux d’importation. #otambiA
Une initiative qui va soulager beaucoup de gabonais
bravo encore pour le projet graine,qui est un projet qui permettra de frener l’exode rurale et qui permettra aussi aux gabonais de se préparer l’après pétrole…mais ce projet a encore de limites,l’étude a été bâclé,ce qui entraînera blocage du projet à un moment donné…je suis étudiant en project management à accra au Ghana,moi et mes collègues nous travaillons sur ce projet graine,avec la grâce de Dieu nous vous soumettrons une étude bien détaillé de ce projet…