Au-delà de l’opération de charme conduite par les associations politiques et quelques structures de la société civile en faveur du président de la République, les Woleu-ntemois ont trouvé le moyen juste de marquer leur totale adhésion à la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine).

Les populations de Bitam autour du programme Graine. © Gabonreview

Les populations de Bitam autour du programme Graine. © DCP

 

La capitale provinciale du Woleu-Ntem et ses localités voisines ont connu une journée d’effervescence le 1er septembre courant, digne des périodes de campagnes électorales. Pourquoi ? Le lancement officiel du programme Graine dans cette partie du pays, présenté comme une contrée agricole. «Les populations du Woleu-Ntem attendent énormément de ce projet graine. Au-delà de tout ce qui est politique, il est important de mettre en avant ce programme qui sert à tout le monde», a laissé entendre Jean Mve, un citoyen de la ville d’Oyem. La mobilisation observée suffit, selon un membre du Parti démocratique gabonais (PDG) dans la localité, pour botter en touche toutes les supputations autour d’un apparent désaveu d’Ali Bongo par la population de cette partie du pays. «Plusieurs personnes avaient misé sur l’échec de cette rencontre entre les hommes, femmes et fils du Woleu-Ntem avec leur président», a affirmé une badaude se présentant sous le nom de Géneviève Angoue.

Contrairement, à l’accueil réservé au projet controversé d’Olam concernant la culture d’hévéa sur près de 30 000 hectares près de Bitam, le programme Graine, développé par la Société de transformation agricole et développement rural (Sotrader), joint-venture entre la république Gabonaise (51%) et Olam international (49%), a su, lui, captiver la population qui lui a ouvert ses terres, pour qu’il participer à l’autosuffisance alimentaire du pays, et à la résorption du chômage qui accable la jeunesse gabonaise. «La population a embrassé le projet Graine. Ce n’est pas une manière de désavouer l’hévéa. Nous avons souhaité une association avec les cultures telles que la tomate, le manioc, la banane, le piment», a déclaré Vicky Angué, une autre badaude.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. respublika dit :

    Oui mais ! On entretient et maintient la population dans une ignorance devant l’avancée des découvertes totale Le palmier à huile c’est du poison. C’est le PDG n persiste et à la fin , on ne voir rien

  2. Jean Patou dit :

    Journée d’effervescence? Les gens sont payés pour aller applaudir, oui!

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