La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a organisé, le 12 février à Libreville, une visite de presse sur certains sites d’enrôlement des Gabonais économiquement faibles (GEF).

Scène d’immatriculation des GEF dans la commune d’Akanda. © Gabonreview

Scène d’immatriculation des GEF dans la commune d’Akanda. © Gabonreview

 

La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a organisé, le 12 février dernier à Libreville, une visite de presse sur certains sites retenus pour la deuxième campagne d’immatriculation des Gabonais économiquement faibles (GEF).

Cette visite a démarré par la mairie d’Akanda, retenue pour l’immatriculation dans cette commune. «Nous avons constaté qu’il y avait des affluences. Toutes choses qui ont fait qu’en comité de coordination, la cellule communication nous a proposé une stratégie. Celle-ci consistait à ouvrir des listes sur chaque site afin de canaliser la réception des usagers», a expliqué le chef de service immatriculation de la CNAMGS. «Nous avons constaté que certaines personnes venaient sur site à partir de trois heures du matin avec tout ce que cela comporte comme risques. Nous avons donc opté pour la stratégie des rendez-vous : une personne inscrite sur la liste est invitée à se faire immatriculer à une date précise. Et chaque matin, un superviseur dispose d’une liste et vérifie la présence des personnes qui sont inscrites afin de leur remettre des numéros qui détermineront l’ordre de passage», a poursuivi Pierre Stéphane Moussavou. A ce jour, pas moins de 1600 personnes ont été immatriculées sur ce site.

Cette série de visites s’est poursuivie par la délégation provinciale de l’Estuaire (DPE) de la CNAMGS, dans le deuxième arrondissement de Libreville. Là-bas, le principe des rendez-vous a également été adopté. En plus d’accueillir les GEF et leurs ayant droits, ce site a la particularité d’immatriculer les salariés du privé, les fonctionnaires et les étudiants. Il assure également le basculement (changement de catégorie des immatriculés) ou encore la délivrance des cartes d’assuré. A en croire Marie-Annick Owanga Biye, depuis le lancement de l’immatriculation à la CNAMGS, pas moins de 700 000 personnes ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire national.

Après ce site, le périple s’est poursuivi du côté de la mairie du sixième arrondissement. Se félicitant du lancement de cette initiative, le premier adjoint au maire a expliqué que «l’opération se passe dans une salle aménagé pour l’occasion. Certes celle-ci n’est pas encore climatisée mais vu que l’enrôlement dure trois mois, nous le ferons au fil du temps pour un mieux-être des agents et des usagers». Et Wilfried Ghislain Issiembi de souligner que la logistique déployée dans le cadre de cette opération n’est pas toujours opérationnelle, eu égard à la vétusté des installations. «Des carences qui devraient être corrigées dans les semaines à venir», a-t-il promis.

Pour rappel, la deuxième phase de l’immatriculation des GEF a été lancée le 19 janvier dernier dans les arrondissements de Libreville pendant trois mois. L’immatriculation se fait à partir des données biométriques de chaque assujetti et des ayant droits. La prise de la photo, des empreintes digitales et des informations sur l’état civil permettent d’attribuer à chaque personne immatriculée un numéro d’identification. A la fin de cette opération, un récépissé de la carte est remis à l’assuré.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. isy Michelle dit :

    Bravo la santé à moindre coût merci.

  2. Bassomba dit :

    Félicitons tout simplement les efforts de la cnamgs pour la prise en compte de nos compatriotes économiquement faibles; c’est une politique sociale qui aura forcément des retombées positives.

  3. Blaise nicolas dit :

    Que chacun aille se faire enregistrer pour sa sécurité.

  4. Mesdames, Messieurs,

    Je travaille à Libreville dans un secteur privé et je suis de nationalité camerounaise. Je voudrais me faire assurer; je ne l’ai jamais été, donc je n’ai aucun numéro d’immatriculation.
    Que dois-je faire?

    Cordialement.
    Jean René MAFFO
    Libreville-Gabon

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