Nouvelle force politique gabonaise officiellement lancée le 1er mars à Libreville sous la présidence du professeur Noël Bertrand Boundzanga, le Mouvement Telema ambitionne de rompre avec six décennies de gouvernance au Gabon. Rassemblant politiques, syndicats, associations et citoyens ordinaires, ce mouvement qui se veut porteur «d’espérance pour toutes les générations» a immédiatement annoncé son soutien à la candidature de son président pour l’élection présidentielle du 12 avril, avec un programme centré sur la souveraineté nationale et la lutte contre le chômage des jeunes, actuellement estimé à 40%.

Le candidat (au centre, chemise blanche), quelques soutiens et adhérents de la première heure. © GabonReview

 

 

Le paysage politique gabonais s’enrichit d’une nouvelle force avec l’émergence du Mouvement Telema, officiellement lancé le samedi 1er mars 2025 à Libreville. Présidée par le professeur Noël Bertrand Boundzanga, cette plateforme politique se positionne comme un mouvement de rupture avec six décennies de pratiques politiques au Gabon. Dans une démarche offensive, Telema a d’emblée annoncé son soutien à la candidature de son président pour l’élection présidentielle du 12 avril prochain.

Une vision alternative pour le Gabon

Le candidat lors de son speech. Et, une vue de l’assistance. © GabonReview

Lors de cette cérémonie de lancement, Rody Mohando, secrétaire général du mouvement, a exposé les fondements idéologiques de Telema. L’organisation ambitionne de rassembler largement au-delà des clivages traditionnels : politiques, syndicats, associations citoyennes, élèves, étudiants et travailleurs sont appelés à converger «pour construire un programme de rupture avec les politiques menées ces 64 dernières années».

Le mouvement se positionne fermement contre ce qu’il considère comme des dérives sociétales et politiques : «Nous combattons les décisions et les pratiques qui favorisent et provoquent la casse sociale et la précarité», a déclaré le secrétaire général. Telema s’oppose également aux «attaques contre nos libertés fondamentales et les démocraties, la répression à l’égard des forces sociales et associatives, particulièrement bafouées ces dernières années».

Face aux difficultés que traverse le pays, les responsables du mouvement placent leur espoir dans la mobilisation citoyenne : «Nous attendons beaucoup du peuple gabonais pour oser bâtir notre nation ensemble, lutter contre la profusion des discours haineux et contre la prolifération des menaces et des violences qui altèrent notre démocratie». Selon ses promoteurs, Telema «veut porter l’espérance de toutes les générations».

Un candidat incarnant le renouveau

Pour concrétiser ses ambitions, le mouvement a choisi de soutenir la candidature de son président, le professeur Noël Bertrand Boundzanga, à l’élection présidentielle d’avril prochain. Ce choix est justifié par la volonté de présenter un candidat qui incarne «nos valeurs et qui ne souffre d’aucune quelconque accointance avec les arcanes du pouvoir et système CTRI-PDG».

Présenté comme «un homme de foi et de conviction», le professeur des universités est décrit par le mouvement comme ayant «toutes les qualités requises pour être notre président de la République et pour faire entrer notre pays dans la modernité».

Le programme politique porté par le candidat Boundzanga s’articule principalement autour de la «souveraineté nationale», avec une priorité accordée à l’emploi des jeunes. «Nous sommes d’une probité morale et intellectuelle avérée. Nous savons comment créer de l’emploi», a affirmé le candidat à l’élection présidentielle lors de son intervention. Face à un taux de chômage que le mouvement estime à 40%, l’objectif affiché est d’apporter des solutions concrètes à cette problématique sociale majeure.

Telema se positionne ainsi comme une alternative politique cherchant à incarner une véritable rupture dans un paysage politique gabonais en pleine reconfiguration.202

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Cyr tiburce MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Mes encouragements et bon courage.

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