À l’exemple du référendum constitutionnel de novembre dernier, le ministère de l’Intérieur, par l’entremise de la CNOCER, entend relever le défi de la rapidité dans la publication des résultats de l’élection présidentielle à venir pour permettre à la Cour constitutionnelle de prendre le relais et donc de désigner le vainqueur le plus tôt possible. 

Pour la présidentielle du 12 avril 2025, le ministère de l’Intérieur souhaite rendre publics les résultats provisoires dans un délai moins long que les précédentes années. © Picture alliance / landov

 

Dernière ligne droite avant l’ouverture de la campagne électorale annoncée pour le samedi 29 mars en vue de la présidentielle du 12 avril prochain. À la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), on multiplie les séances de travail pour bien faire, voire mieux que les années précédentes, notamment en termes de délai de proclamation des résultats. Lundi, sous la direction du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, ladite commission a en effet abordé les aspects pratiques liés à ce scrutin du point de vue du timing de la remontée des résultats et des documents annexes.

Hermann Immongault «a appelé la célérité des différents commissaires dans l’accomplissement de chaque tâche pour que les résultats du scrutin soient rendus publics dans les délais très courts», rapporte son administration. «Plus vite on pourra annoncer (les résultats), plus vite on pourra rapatrier les éléments pour les transmettre à la Cour constitutionnelle. Il ne faut donc pas que les délais soient longs, sinon après ça va être la pagaille», a exhorté le membre du gouvernement.

Lors de cette réunion, le président de la CNOCER et les membres de la Commission ont également abordé la question du déploiement des commissions électorales et celle de la nomination des bureaux de vote. Hermann Immongault a particulièrement mis l’accent sur «les éléments qu’il faut boucler en urgence», notamment en termes de sécurité, de visas pour les commissaires électoraux affectés à l’étranger et de la mise à disposition des salles de classe pour les bureaux de vote. «Les membres de la CNOCER étant les représentants des ministères techniques impliqués dans les questions électorales, chaque administration concernée doit jouer sa partition à fond pour le succès de la mission collective», rappelle l’administration.

 
GR
 

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