Dans le sillage de la présidentielle du 12 avril 2025, «la République C’est Nous» de la candidate recalée, Marlene Fabienne Essola Efountame, a officiellement manifesté son soutien à Alain-Claude Bilie-By-Nze. En attendant le lancement de la campagne, les membres de cette nouvelle formation politique ont témoigné de leur engagement à travailler avec la plateforme Ensemble pour le Gabon notamment à faire élire leur candidat.

Marlene Fabienne Essola Efountame et Alain-Claude Bilie-By-Nze, le 21 mars 2025 à Libreville. © GabonReview

 

S’il y avait des suspicions sur la relation entre Marlene Fabienne Essola Efountame et la plateforme Ensemble pour le Gabon, au regard de la soumission de sa candidature à la prochaine élection présidentielle et de la création de son parti, «la République C’est Nous», les choses ont été éclaircies, ce vendredi 21 mars. Il n’y a pas de zones d’ombre entre cette dernière et le groupe conduit par l’ex-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, candidat retenu et principal challenger de Brice Clotaire Oligui Nguema à l’élection présidentielle du 12 avril 2025.

Soutien à Bilie-By-Nze

Quelques moments de la séance de travail. © GabonReview

A l’occasion d’une rencontre ayant réuni le directoire de la plateforme Ensemble pour le Gabon et celui de «la République C’est Nous», les points ont été mis sur les I. Alors qu’elle a introduit à la Cour constitutionnelle un recours en annulation de la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema et de la validation de la sienne, elle espérait, comme annoncé, le rendu de la haute juridiction, le 20 mars. Ce qui n’a pas encore été fait.

En conséquence et tenant compte de l’imminence du démarrage de la campagne, Marlene Fabienne Essola Efountame et les siens ont tenu à apporter officiellement leur soutien à Bilie-By-Nze. «La girouette ne fait pas partie de nos habitudes», a-t-elle dit, soulignant que l’instant est «à la défense du Gabon».

En conséquence, il est question de «travailler à faire entendre le projet de société du candidat» qui propose la rupture et la vraie alternance. «On n’a jamais été aussi déterminé qu’aujourd’hui», a déclaré la présidente de «la République C’est Nous».

En réponse à cet engagement et à ce soutien, l’ancien Premier ministre a salué une «démarche qui rassure», prônant «un autre choix et la rupture» et indiquant qu’«une autre voie est possible».

«Notre pays mérite mieux»

Lors de cette séance de travail, Alain-Claude Bilie-By-Nze a dénoncé le fait des 101 partis politiques du pays dont la très grande majorité «a choisi d’aller à la mangeoire». «Nous sommes l’avenir», a-t-il fait savoir, ajoutant que «la vérité doit être la boussole». Pour lui, «notre pays mérite mieux que ce qui se fait actuellement». Raison pour laquelle, il appelle ses compatriotes, adeptes du vrai changement, «à se battre pour que les Gabonais sentent qu’il y a un État qui les défend». Un propos tenu notamment pour dénoncer la taxe foncière exigée aux détenteurs des titres fonciers et qui devrait encore crever le panier de la ménagère.

«Le moment est venu de mettre ensemble notre énergie», a-t-il dit, appelant à ne pas suivre «les mobilisations d’argent». «Il est temps qu’on se rassemble tous pour donner un autre choix à notre pays», a-t-il déclaré, non sans insister, notamment, sur la gabegie au sommet de l’État et sur les performances de l’économie nationale.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Ce groupe hétéroclite partage néanmoins certains traits dans leur manière de s’exprimer : une surcharge émotionnelle, un manque fréquent de sincérité dans le choix des mots et des arguments, qui relèvent davantage de la manipulation que de la conviction réelle. Leur éloquence fascine souvent les esprits naïfs, sans que ceux-ci perçoivent leur intention de tromper. On sent un fort déni, en particulier chez ACCBN et Ma Le. Ils donnent l’impression d’être des personnes profondément toxiques dans la vie réelle. J’ai une pensée pour leurs proches, qui doivent sans doute composer au quotidien avec des discussions stériles face à des égos surdimensionnés et peu de profondeur réelle.

  2. Gayo dit :

    Marlene savait pertinemment que sa candidature n’avait aucune chance d’être retenue. Pourtant, elle a solliciter des contributions financières auprès du public pour la caution. Aujourd’hui, malgré l’invalidation de sa candidature, elle ne montre aucun signe d’intention de restituer les fonds récoltés. Va-t-elle, avec Bertrand Boundzanga, publier les montants reçus et détailler leurs dépenses ? Rien n’est moins sûr.

    Ce genre de comportement s’apparente à des méthodes de brouteurs. Les autorités ont la responsabilité de veiller à ce que la politique ne devienne pas un terrain d’enrichissement personnel pour des individus sans scrupules. Toute personne qui fait appel à la générosité populaire dans un cadre politique doit rendre des comptes en toute transparence.

    Il faut protéger l’espace politique contre les aventuriers et les escrocs. Si certains commencent déjà à détourner l’argent des citoyens au stade de la campagne, que faut-il attendre d’eux une fois au pouvoir ? Marlene donne l’impression de vouloir financer son train de vie avec l’argent collecté au nom d’un projet politique qui n’ira nulle part. C’est une dérive grave, et il est urgent d’y mettre fin.

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