«En 2023, nous devons bannir le boycott et l’abstention de nos esprits, de nos discours et de nos actions. Être Gabonais en 2023, c’est s’inscrire sur la liste électorale. Être Gabonais en 2023, c’est voter». Ces propos sont de la Paulette Missambo. La présidente de l’Union nationale (UN) et ses compagnons de la plateforme Alternance 2023 ont affiché, le 10 mars, leur détermination à aboutir à l’alternance au sommet de l’État, au soir de la prochaine élection présidentielle. Pour y parvenir, le groupe affine ses stratégies et annonce un grand meeting dans les jours à venir à Libreville.

Les membres de la plateforme Alternance 2023 face à la presse, le 10 mars 2023, à Libreville. © D.R.

 

Excluant toute idée de boycott et d’abstention lors du prochain scrutin présidentiel, la présidente de l’Union nationale (UN), par ailleurs tête d’affiche de la plateforme Alternance 2023, a manifesté l’ambition de l’opposition à faire barrage au régime en place lors des prochaines joutes électorales dans le pays. A l’occasion d’une conférence de presse, le 10 mars à Libreville, Paulette Missambo et ses compagnons n’ont eu que la dent dure contre l’exécutif actuel, au Gabon. «Un système qu’il faut à tout prix dégager». D’où l’organisation, le 19 mars prochain d’un grand rassemblement populaire pour apporter de plus amples informations et explications aux électeurs.

Instantanés de la conférence de presse du 10 mars 2023 à Libreville. © D.R.

«Le prochain rendez-vous est avec le peuple de Libreville», a laissé entendre la présidente en exercice de la plateforme Alternance 2023. Paulette Missambo de renchérir : «il ne nous reste qu’à expliquer au peuple, seul souverain, les entraves à la transparence et l’engager à tout mettre en œuvre pour que nous parvenons à ce que cette élection soit organisée et dans les standards internationaux».

Déçus des résolutions de la Concertation politique organisée du 13 au 23 février dernier par le président Ali Bongo Ondimba, la plateforme Alternance souhaite conquérir les cœurs des Gabonais, en s’appuyant sur ce qu’elle considère comme «rejet de la démocratie» et «la volonté du régime de se maintenir au pouvoir par tous les moyens». Ce qui s’expliquerait par le choix, par l’exécutif, d’un membre du Parti démocratique gabonais (PDG) à la tête du Centre gabonais des élections (CGE) et par les conclusions de la Concertation politique, qui selon Alternance 2023, «préparent le passage en force et le viol du vote des Gabonais».

Le meeting annoncé sera donc l’occasion d’expliquer, assurément les résolutions de la Concertation politique, de remobiliser les foules, mais également d’inviter le peuple à aller massivement s’inscrire sur les listes électorales et à aller voter le jour-j. «En cette année 2023, nous avons rendez-vous avec l’histoire», a laissé entendre Paulette Missambo.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Surtout lorsqu’on sait que celui qui a permis au discours abstentionnistes d’affaiblir l’opposition en réduisant sa représentativité a l’assemblée nationale, Jean Eyeghe Ndong le faisait parce qu’il était déjà en cours de négociation de sa nomination avec le pdg et le faisait pour qu’il n’y ai aucune voix de l’opposition a la tribune de l’assemblée nationale, il faut définitivement bannir les discours abstentionnistes de l’opposition. Même si le PDG arrive a voler 99 élections par la fraude, le peuple ne ratera pas la 100ieme fois du propriétaire parce qu’il n’aura pas céder au défaitisme, a la resignation, a l’abandon de la lutte que constitue l’abstention.

  2. Prince dit :

    Très bien, parlons-en d’abord vous devez changer de stratégie, avec le mode de scrutin à 2 tours on pouvais accepter une multitude de candidatures ensuite faire un seul bloc au 2ème tour,là la bête a changé le mode de scrutin à un tour ce qui vous obliges une candidature unique,à ce jour on compte déjà 5 ou 6 candidatures de l’opposition cette situation fait l’affaire du pouvoir d’ou son revirement au scrutin à un tour , nous attendons de vous l’unité c’est à dire une candidature unique.

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