Présidentielle 2023 : Et si le Gabon supprimait le suffrage universel direct ?

Dans le cas où le pays déciderait d’adopter un mode d’élection différent de celui en vigueur, le président de la République serait désormais élu par les parlementaires, députés et sénateurs, censés représenter leurs électeurs. Une modification de la Constitution y relative serait en projet.

Des rumeurs persistantes font état d’une prétendue suppression du suffrage universel direct pour la prochaine présidentielle au Gabon. © Gabonreview
Le Gabon s’apprête à modifier à nouveau sa Constitution. Rien d’officiel, mais la rumeur persiste depuis quelque temps dans le pays, au point que certains commencent à y croire. C’est le cas d’Emmanuel Mve Mba qui fait valoir que «la majorité des rumeurs au Gabon finit par devenir une réalité». Et à l’approche des prochaines échéances électorales dont la présidentielle sera le point d’orgue, le président national du Mouvement citoyen des volontaires des libertés (MCVL) y voit la préparation d’un «coup d’État constitutionnel» au profit du pouvoir actuel.
Selon la rumeur persistante, si les législatives et les locales prévues en 2023 seront conformes au mode en vigueur, l’élection du président de la République quant à elle ne sera plus soumise au suffrage universel direct. Ce sont les parlementaires, députés et sénateurs, qui seront chargés d’élire le chef de l’État. Seulement, le patron du MCVL rappelle que «l’histoire politique du régime actuel a démontré que le Parlement et les conseils municipaux et départementaux, depuis plus de 50 ans, n’ont aucune légitimité du peuple au Gabon et sont nommés sur la base des décisions du Parti démocratique gabonais (PDG)».
Pour Emmanuel Mve Mba, ce énième projet de révision constitutionnelle, si tant est qu’il est avéré, vise «la matérialisation d’un régime monarchique au Gabon». Aussi, met-il en garde tous ceux qui s’y risqueraient, y compris la France qu’il soupçonne d’y avoir une part active.

14 Commentaires
Quand l’impopularité gangrène le pouvoir en place,
Il use souvent de raccourcis pour esquiver la
La sanction du peuple souverain.
Votre article est un signe précurseur de ce qui se
Prépare en coulisses en vue de virer le prince désormais
Inapte à gouverner et positionner son rejeton adoptif.
Si cette manœuvre prospère,il faudra nécessairement
Une énième révision constitutionnelle qui je n’en
doute pas sera validée à coup d’intimidation
Et de corruption grâce à un parlement et un pouvoir constituant
Qui ne représente plus la NATION.
Honte à vous usurpateurs de nos votes !
Notre pays s’expose à devenir le Liberia,la sierra Leone et la Somalie aujourd’hui et pourtant Siad Barré et ses marabout n’ont rien vu venir,au Libéria les francs-maçons ont été surpris comme les cabris par la pluie.
Notre pays s’expose à devenir le Liberia,la Sierra Leone e et la Somalie aujourd’hui et pourtant Siad Barré et ses marabout sur n’ont rien vu venir,au Libéria les francs-maçons ont été surpris comme les cabris par la pluie.
Ce n’est pas le Gabon qui veut supprimer le suffrage universel direct. C’est le Quai d’Orsay. Les français se rendent compte que ça devient extrêmement difficile de tricher. Aussi, ils veulent se faciliter la tache avec cette option parlementaires. Ce serait la plus facile, puisque le partit de merdes qu’est le PDG sera toujours majoritaire. Pitié. A Ntare Nzame !!!
Lorsqu’on a tout perdu, on a plus peur de perdre quoi que ce soit. continuez à croire à vos marabouts, à vos fétiches que le PEUPLE GABONAIS vous est acquis et que ce pays est un bien de vos aïeux et nous vos sujets. Pour reprendre quelqu’un plus haut, même dans les dictatures les plus féroces, les corps de certains dictateurs se sont retrouvés à trainer et jonchant les rues et enfuis dans les fosses communes. certains mangés par des chiens
Osez franchir la énième fois de trop.
Quoi de plus normal lorsqu’on sait que le type ne pourra pas faire le tour du Gabon pour sa campagne?
Donc vous ne retenez rien de ce qui s’est passer en 2016? et vous voulez toujours irriter le peuple, apparemment vous êtes dos au mur et vous cherchez un bras de fer avec le peuple
La meilleure manière de modifier la constitution est le référendum. Il va falloir demander directement au peuple s’il est pour oui ou pour non. De cette manière la modif sera légitimée.
Bjr. Il n’y aura jamais de referendum. Amen.
Bjr. Qu’est ce qui justifierait un tel mode de scrutin qui indique comme l’atteste la défaite de Donald Trump face à Joe Biden que le candidat finalement élu n’est pas celui qui a obtenu le plus de vote des électeurs de la base. Comparaison n’est peut être pas raison mais le risque pour le parti au pouvoir d’une telle initiative parait périlleuse car avec les fusions, les absorptions et les divers transfuges l’essence même du parti c’st beaucoup décoloré. Mais bon a Gabao les rumeurs sont toujours fondées.
Mais la bonne question est de savoir à qui profite réellement une telle reforme, et c’est en cela que la phrase du Président du MCVL je cite est compliquée: » vise la matérialisation d’un régime monarchique au Gabon»? wait and see. Amen.
« Dans le cas où le pays déciderait d’adopter un mode d’élection différent de celui en vigueur, le président de la République serait désormais élu par les parlementaires, députés et sénateurs, censés représenter leurs électeurs. Une modification de la Constitution y relative serait en projet. »
C’est vraiment loin d’être une bonne idée. Laissons-nous le temps de construire une vraie démocratie dans notre jeune pays. Le président élu par les parlementaires, députés et sénateurs, et pourquoi ne pas légaliser l’arrangement entre amis ? Donc les populations n’auraient pas leur mot à dire ? c’est déjà le cas, mais tout de même, mais il y a contestation et dénonciation parce que les gens se sont déplacés pour aller voter ! C’est cela que vous voulez éviter mais c’est cela la démocratie ! Laisser les gens rêver qu’ils sont au 21ème siècle et qu’ils ont le droit de s’exprimer.
Bonne suggestion de trajet de Gabonreview,espérant que sa visibilité soit bonne.
Bonjour Messieurs et Dames, selon moi, il y a autre chose qu’il faut faire même en cas de coup d’état électoral, mais le problème, nous ne sommes pas unis, on peut renverser le PDG sans effusion de sang. Mais pour cela, il faudra d’abord que nous soyons unis.
La solution la plus simple est là, on a pas besoin des mémorandums pour sortir de cette galère, juste être uni, un même objectif, une même détermination, le PDG s’en ira, et il n’y aura pas de morts comme, il est de coutume, après une élection.