Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a, le 13 septembre dernier, posé ses valises dans la province du Moyen-Ogooué, dans le cadre de sa tournée régionale. À l’étape 8 de cet exercice de communion avec les populations pour recueillir leurs besoins et leurs avis sur la gouvernance actuelle du pays, Alexandre Barro Chambrier entend promouvoir son projet d’alternance et celui d’un nouveau modèle de gestion au sommet de l’État.

Le président du RPM exhorte le peuple à demeurer déterminé et courageux face à l’équation de l’alternance qui peine jusque-là à aboutir. © D.R.

 

Alexandre Barro Chambrier a pris ses quartiers dans le Moyen-Ogooué. © D.R.

Alexandre Barro Chambrier a pris ses quartiers dans le Moyen-Ogooué. 8e province parmi les localités parcourues, le président du RPM a lancé son périple de causeries par le district de Makouké, à travers les villages d’Amanengone, Makouké village et Bindo; le canton Mbine par les villages Benguié, Medang Nkoghe et Nzoghe Bang et à Adouma dans le premier arrondissement de Lambaréné. Ces échanges s’inscrivent dans le cadre des rencontres citoyennes initiées depuis plus d’un an et demi sur l’ensemble du pays.

L’étape migovéenne est l’occasion pour le président du RPM d’évoquer entre autres, l’actualité politico-économique du Gabon avec ses concitoyens. Barro Chambrier est notamment revenu en ce premier jour sur la dissolution du ministère de Travaux publics, décrétée récemment par l’exécutif. «Le problème n’est pas le ministère des TP, mais celui d’Ali Bongo. Comment un ministère appelé à soutenir le développement en termes d’infrastructures peut-il être supprimé? C’est la preuve que l’homme ne maîtrise plus rien», a indiqué le leader des patriotes.

À la faveur de cette communion, et au regard du désespoir affiché par ses concitoyens qui assurent ne pas pouvoir percevoir un horizon clair pour leur destinée, le président du RPM a appelé les Gabonais à refuser au président sortant leurs suffrages lors de la prochaine présidentielle. «À un an de la fin de son second mandat, Ali Bongo n’est pas capable de faire son bilan. Il doit pouvoir indiquer à combien de foyers, il a permis de s’alimenter en électricité, en eau courante ou à acquérir un logement. Il doit être capable de dire combien de structures sanitaires, scolaires et de formation sont sorties de terre et fonctionnent de façon optimale», a-t-il dit.

Au-delà de cet échange, le patriote président a exhorté le peuple à demeurer déterminé et courageux face à l’équation de l’alternance qui peine jusque-là à aboutir. Chaque pas étant bon à compter, Barro Chambrier a dit aux populations qu’à chaque élection présidentielle l’opposition s’approche du but. «Il n’y a pas lieu de céder au découragement. Ça ne sert donc à rien de dire que l’opposition n’est pas capable de ceci ou de cela. Nous sommes là et je peux vous dire que malgré les échecs de 2016 et avant il est important pour l’opposition de se réarmer mentalement en tirant les leçons des échéances antérieures. C’est dans cette veine que nous sommes allés la semaine dernière rencontrer le ministre de l’Intérieur pour lui présenter ce que nous croyons ne pas garantir plus de démocratie dans le cadre électoral», a-t-il commenté, soulevant au passage les problèmes de la précarité, le chômage des jeunes notamment, l’augmentation des prix et le problème des éléphants qui dévastent les plantations, non sans parler des routes dans un état lamentable.

Selon Alexandre Barro Chambrier, le niveau de dégradation des conditions de vie des Gabonais crée une situation fâcheuse pour tous. Le Gabon a besoin d’une alternance crédible qui permette au Gabonais de se réapproprier leur pays.

 
GR
 

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