Présidentielle 2016 : week-end d’investitures d’Ali Bongo Ondimba
Le Cercle des libéraux réformateurs (CLR) et l’Alliance démocratique et républicaine (Adere) ont manifesté, le week-end écroulé, leurs soutiens à la candidature du président de la République pour l’élection présidentielle d’août prochain.
Les appuis ne cessent d’être manifestés à l’endroit d’Ali Bongo Ondimba, déclaré candidat à sa propre succession à la tête du Gabon. Du 7 au 8 mai 2016, le CLR et l’Adere ont exprimé à l’issue de leurs congrès respectifs, leur soutien à la « prétention » du président de la République de prendre part à la prochaine joute électorale.
Ali Bongo Ondimba, présent à ces différentes rencontres, a officiellement été investi en présence des militants et sympathisants de ces deux partis politiques. « C’est avec beaucoup d’émotion et responsabilité que j’accepte l’investiture du Cercle des libéraux réformateurs, ce parti important de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence », a-t-il déclaré au Centre sportif d’Oloumi, un peu avant d’assurer qu’il mesure toute la responsabilité qui est la sienne. De même il s’est réjoui de la présence de l’Adere – tendance Florentin Moussavou – à ses côtés, pour affronter la prochaine bataille électorale. « Mon ambition est d’offrir à tous les enfants du Gabon les mêmes chances de se réaliser, chacun en fonction de ses capacités et de son mérite. Les Gabonais sont talentueux. Nous devons les encourager à libérer leur génie travailleur, leur génie créateur. Voilà ce que j’appelle l’égalité des chances », a-t-il déclaré.
Malgré les critiques au sujet du bilan du septennat finissant, le président de la République demeure fidèle à son avis, se conformant aux avis de satisfaction enregistrés au sujet de ses différentes réalisations. « Modernisation des infrastructures de formation, d’éducation et de santé, extension du réseau routier, protection sociale, soutien à l’agro-industrie, diversification économique favorable à l’emploi des jeunes, tout n’a pas été parfait, mais beaucoup a été fait au cours de ces six dernières années », a-t-il affirmé, invitant ses défenseurs à un changement pour promouvoir et assurer l’égalité des chances pour tous les Gabonais. « Vous pouvez être fiers de ce que nous avons réalisé ensemble », a-t-il lancé. « C’est pourquoi, il nous faut gagner ensemble la bataille du changement et faire triompher l’égalité des chances », a affirmé Ali Bongo Ondimba.
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C’est normal qu’il n’y ait pas de commentaires sur ce type d’articles, car cela donne de l’urticaire à certaines personnes de lire ce genre de message, mais c’est la vie et c’est la démocratie que nous voulons.
Je sais d’aucuns auraient bien rêvé que le titre soit « Le CLR n’adoube pas Ali BONGO ». Des cet instant, il y aurait eu des tonnes de commentaires les uns aussi magnifiques que les autres avec des raisonnements de grands génies ou plutôt de fin connaisseurs de la politique gabonaise. Mais malheureusement, c’est encore une motion de soutien supplémentaire pour Ali au grand dam de certains.
Ya Ali! Au moins on peut être sûre de quelque chose, c’est que tous les grands intellectuels du Gabon auront au moins eu pendant ces 7 ans la possibilité de revoir leurs grands fondamentaux scolaires, économiques, sociaux, culturels mais aussi politiques.
Encore merci pour ces 7 dernières années pendant lesquelles l’ennui ne nous a pas gagné et nous espérons avoir un autre septennat de ce type sinon qu’allons nous faire de tous ces intellos?
La vérité éblouie seulement celui qui se cache la face, car celui qui la regarde fixement aura le privilège d’apprécier sa splendeur! Ali Bongo n’est pas un saint ou un ange, c’est un visionnaire et l’ambition à laquelle le CLR a adhéré en 2009 pour lui renouveler sa confiance en 2016, est un gage de sérénité en dépit de l’agitation ambiante au sein du PDG. Les autres n’ont qu’à proposer aux jeunes des projets concrets au lieu de nous faire jaser et rêver sur des futilités. Les londoniens viennent d’élire leur édile qui est d’origine pakistanaise et leur slogan était « YES WE KHAN ». Alors laissons les relents ethniques et pensons à l’horizon 2025