Présidentielle 2016: L’Ajev dénonce le «traitement médiatique à charge» de France 24
L’association digère mal la couverture médiatique du dernier scrutin présidentiel par la chaîne de télévision française, qu’elle juge impartiale et suffisante.
Visiblement remonté, le président de l’Association des jeunes émergents volontaires (Ajev) a dénoncé, dans un communiqué publié le 29 août, la légèreté avec laquelle le journaliste de France 24 a couvert le scrutin présidentiel du 27 août. «Je m’étonne de la suffisance avec laquelle le journaliste Patrick Fandio a traité cet événement, reléguant le scrutin à des incidents de tentatives de fraudes dans un climat de suspicion, de défiance et de tension», a indiqué Brice Laccruche Alihanga alors que, dans le même temps, l’ensemble des observateurs de l’Union européenne (UE) et de l’Union africaine (UA) se sont félicités du contexte dans lequel a eu lieu le vote. «Il en est de même pour la plupart des médias nationaux et internationaux qui font écho du très bon climat et des efforts qui ont été faits par toutes les parties pour que le scrutin se déroule dans les meilleures conditions», a-t-il ajouté.
Pour Brice Laccruche Alihanga, il ne fait aucun doute que le reportage et l’article de Patrick Fandio réalisé à partir d’informations provenant de l’AFP, manquent cruellement d’impartialité. «Il est très important de rappeler que ce scrutin fut un grand succès pour la démocratie gabonaise. Samedi dernier, plus de 600 000 électeurs se sont rendus aux urnes dans une ambiance calme, sans violence ni contestation», a indiqué le leader de l’Ajev.
«C’est cette impartialité qui avait manqué aux médias de la haine lors du génocide des Tutsi au Rwanda puis lors de la crise post-électorale récente en Côte d’Ivoire, avec les résultats que nous connaissons tous», a-t-il alarmé. Et Brice Laccruche Alihanga de poursuivre qu’à la différence de certains pays, aucun leader de l’opposition gabonaise n’a été mis en prison et ce, malgré la violence et la virulence des critiques qui ne portaient pas que sur le bilan du président sortant
«Certains de leurs propos relevaient même de l’atteinte à la vie privée du président et de son entourage», a-t-il regretté, assurant par ailleurs que les communications n’ont pas été coupées, et que les journalistes font leur travail, «dans une liberté absolue».
Pour le responsable de l’Ajev, il ne fait aucun doute que le Gabon est attaché aux valeurs de paix et de démocratie. «Nous osons croire que tous les médias qui couvrent cette élection, dont France 24, nous aideront à promouvoir et préserver ces valeurs universelles», a conclu Brice Laccruche Alihanga.
3 Commentaires
La Paix …ca fait 50 ans que le PDG, ses affidés et la classe politique dans son emsemble, nous bassine avec ce concept… cela fait 50ans qu’un peuple entier est reduit en « esclavage sociale et mendicité » par ceux la même qui tirent le pays vers les abymes…
AJEV…le peuple veut la paix et la libération du joug tentaculaire de Delta Synergie et de la famille regnante au Gabon…ne pas en tenir c’est ne pas vouloir la paix et peut etre pour cette fois…la volonté populaire s’exprimera avec la véhémence qui caractérise un « animal bléssé «
Laccruche arrêtes ton char et baisses d’un ton!
Le banditisme dont vous avez fait preuve pendant des décennies s’achève sous vos yeux.
Nous sommes des Gabonais pas des Rwandais.
Ce genre de parallèle avec le génocide rwandais n’a pas lieu d’être.
On vous a supporté pendant longtemps! maintenant vous dégagez sans gémir S.V.P
Le peuple a parlé!
Ce que ce Mr n’a pas compris c’est que ce peuple n’a jamais été dupe.Mais ce sont toutes ces années d’aliénation qui ont donné l’impression aux individus comme Lacruche que faire des minables dons à travers une association montée de toutes pièces marcherait toujours. Mais malheureusement, par pendant leurs différentes tournées, les gabonais ont simplement pris ce qui avait été acheté avec leur agent..Laccruche souviens toi que le peuple est souverain.allez y a l’opposition on va un peu voir votre capacité a mobiliser.