Présidentielle 2016 : Jean Ping reçoit le soutien de l’Arena
L’Alliance pour la renaissance nationale (Arena) a exprimé, le 6 avril dernier à Libreville, son soutien à la candidature de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) en vue de la présidentielle à venir.
L’Alliance pour la renaissance nationale (Arena) ne présentera pas de candidat à la prochaine présidentielle. Elle dit ne pas souhaiter éviter toute confusion dans l’esprit des électeurs pour ne pas compromettre les chances d’aboutir à l’alternance au sommet de l’Etat. «Le fait est que notre pays est à la croisée des chemins. Et pour négocier cette étape cruciale, il nous est apparu, comme une évidence, qu’il faut éviter l’émiettement de l’électorat de l’opposition, pour ne pas aussi être l’une des causes d’une éventuelle victoire d’Ali Bongo à cette prochaine élection. Nous avons donc décidé de passer notre tour», a récemment déclaré le président de l’Arena, disant avoir longuement réfléchi sur la question.
Pour Richard Moulomba Mombo, Jean Ping apparaît comme le meilleur cheval pour donner corps à son désir de changement, qui vise à «tourner définitivement la lourde page, chiffonnée de ratures à répétition, de la monarchie républicaine qui s’est imposée à la tête de notre pays depuis presque 50 ans, pour aboutir sur une page nouvelle de l’histoire de notre pays et d’y graver, ligne par ligne, les contours du nouveau Gabon».
A moins de cinq mois de la présidentielle, le leader de l’Arena l’assure, «tout le monde ne pourra pas devenir président de la République en 2016». Il tenu à expliquer à ceux qui le voyaient candidat qu’il s’agit, plus que jamais, de prendre des décisions allant au-delà des projets et ambitions personnels. Raison pour laquelle son parti a décidé de «faire le choix de la raison, au détriment de celui du cœur». Et de lancer à l’endroit de Jean Ping : «Je ne viens pas soutenir un homme, pour un remplacement numérique à la tête de l’Etat. Mais plutôt pour un véritable changement dont a besoin notre peuple. Je ne viens pas soutenir un homme, nostalgique de son passé bongoïste, prêt à ressusciter ce système dès que l’occasion de la gestion du pouvoir au sommet lui est donnée, en réaménageant les murs d’une maison gaspillée par un enfant incorrect appelé Ali Bongo ainsi qu’en construisant quelques chambres supplémentaires pour les nouveaux arrivants comme Moulomba Mombo. Je viens soutenir un homme qui tient à l’ensemble de ses engagements».
S’il a considéré que «la gestion puérile et hasardeuse du pouvoir» a fini par conduire la société au délitement et à l’effondrement de ses véritables piliers, le président de l’Arena estime que «le principal débat lors de la prochaine présidentielle devrait porter sur la question des valeurs». «C’est précisément leur ruine qui a permis tous les abus, tous les errements et toutes les perversions qui caractérisent notre modèle sociétal actuel. Le mal est tellement enraciné chez nous que la société gabonaise en vient même à considérer, par exemple, qu’il y aurait de bons voleurs et de mauvais voleurs ; de bons bandits et de mauvais bandits ; de bons assassins et de mauvais assassins», a justifié Richard Moulomba Mombo, pointant du doigt «les erreurs de casting», la déconnection des dirigeants des réalités, ainsi que «les détournements massifs et planifiés de deniers publics, la prise illégal d’intérêts, le conflit d’intérêts, la surfacturation, l’empiétement de compétences, l’enrichissement illicite, l’humiliation, le faux et usage de faux, le règlement de comptes, l’entrave et la caporalisation de la justice, la corruption, la concussion, la gabegie». Autant de vices qu’il croit l’ancien président de la commission de l’Union africaine capable de mettre fin.
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Votre choix est celui de la raison constructive, quelque soit les positions des autres regroupements de l’opposition, nous irons aux élections (Présidentielle et Législative). Jean PING est sur le Terrain en bon Républicain. La République Gabonaise est à assainir dans la paix. La passion sans vertus ne conduit nulle part. La stratégie politique pour parvenir à ses fins est couteau à double tranchant. Richard Moulomba Mombo est un jeune patriote bien limé et qui sera surement d’un apport qualitatif dans l’equipe de Jean PING.
Bien cher cadet @KIKOU (j’ai osé car j’ai mes 64 ans dans moins de 2 semaines…). J’ai compris que Ping et Moulomba ont des points de vue convergents sur la situation économique et politique calamiteuses que traverse notre pays, justifiant pour ainsi dire leur volonté respective de de proposer une alternative au peuple souverain visant à s’extraire de cette impasse qui prend chaque jour des proportions inquiétantes.
Je suis fondé à considérer que ces deux compatriotes ne seraient pas les seuls à manifester cette noble et légitime ambition. Et c’est à juste titre que vous avez évoquées les « positions des autres regroupements de l’opposition… » et regretter y percevoir une « fixation » vous ayant conduit à afficher votre détermination d’aller « aux élections (Présidentielle et Législative) vaille que vaille. D’autant plus qu’il apparaît clairement de vos propos (corrigez-moi cher cadet) que ces « autres regroupements de l’opposition… » ne seraient pas partant pour « …assainir dans la paix »… »La République Gabonaise », porteurs qu’ils seraient d’une « passion sans vertus… ».
Je veux partager l’optimisme de mon « jeune » frère (mes regrets de bantou si mon cher @KIKOU a plus de 64 ans) sachant que sieur Moubelet ci-devant en charge des affaires Intérieures et dont de l’organisation des élections, aurait proclamé inimaginable le contexte de le voir consacrer vainqueur des présidentielles un candidat autre que la personne qui l’aura investie au poste qu’il occupe…A ce stade des débats sur cette élection constitutionnellement prévue courant août 2016, je n’ai perçu des deux compatriotes qui règnent à la cour constitutionnelle (Mborantsong) et à la Cenap (Aboghe Ella), leur sentiment sur l’interrogation légitime de l’état civil de Bongo Ali introduit dans les dossiers y relatifs en 2009. J’ai toutefois noté que MM Ping et Moulomba exigeraient la disqualification de Bongo Ali au prochain scrutin présidentiel compte tenu de sa situation administrative en contradiction avec l’article 10 de la Constitution. Ces derniers jours la presse parle d’armes livrées à la garde républicaine. Il s’agit certainement d’une priorité visant à affronter dans les tout prochains mois les « martiens » qui veulent s’en prendre au Gabon alors que son peuple atrocement précarisé n’aspire qu’à vivre comme vous le dites cher cadet « dans la passion avec vertus », et donc dans le strict respect de sa loi fondamentale.
Petit frère:
– n’exige pas ce que tu ne peux de toi meme prendre
– n’exige pas que je te donne ce que tu veux
– n’exige pas ce que autrui à construit sur la sueur de son front. le front était né pour s’accorder sur ce que nous devons démolir sans que le pilier porteur ne s’écroule.
– n’exige pas que je te comprenne lorsque de toi même ta posture est une exigence qui peut me conduire dans une impasse.
– n’exige pas que ce pays qui est à l’image de ce que nous sommes tous soit seulement l’image de tes constatations. Constater et imagine2016 comme la fin de la précarité dans toutes ses formes possibles est une passion sans vertus. Le temps que je consacre à comprendre vos préoccupations est l’évidence du respect que je porte à la situation critique de notre société. Alors en retour je veux que tu comprennes que mon livre préféré est: »LES ARMES DE LA REPUBLIQUE » écrit sur le sang des patriotes en tous lieux. Si tu es prêt alors agit et n’exige pas merci.
@KIKOU, ainsi soit-il !
@mone fame
Quelle est la responsabilité de Jean Ping dans la situation calamiteuse du Gabon dont vous parlez? Vous ignorez le démenti formel de M. Pacôme Moubelet relatif au propos que vous lui attribuez, mais vous croyez dur comme fer que Jean Ping a changé en passant de pilleur de nos ressources à promoteur et protecteur de je ne sais quelle vertu par le simple fait de se déclarer opposant. Que Monsieur Ping donne un commencement de preuve à sa reconversion morale en restituant le fruit de ses forfaits. Tout comportement contraire, en dépit de vocifération vertueuses sans cesse répétées, ne change rien.
Cher Mr prend le temps de construire ton souverain en lui donnant sa foi, il te conduira assidûment là ou ton intérêt est le plus évident. Tous les comptables ne paient pas souvent notre désolation. Seuls ceux qui s’élèvent sont soumis à la vindicte. Jean PING ne se dérobe pas nous qui sollicitons son expérience savons aussi que vous ne nous aviez pas aidé en nous présentant celui ou ceux qui vertus conssacrantes sont la propreté. On ne peut que faire avec ceux là. A trop chercher, le ridicule nous emprisonnera, alors, Ali est-il mauvais?
Cher petit frère Mone Fame, je suis Alfred KIKOU j’ai moi 71 ans, je suis du Haut-Ogooué. j’apporte ma contradiction selon la vue que je fixe au renouveau Du Gabon. Ce Gabon est minable en tout parce que toutes les voies et voix sont des sans issues. La politique est une élite de pensée constructive fondée sur des principes idéologiques. La société Gabonaise est contrariée par l’indiscipline de ses énarques qui en 50 ans n’ont pas produit ce qui aurait donné naissance à la pensée Gabonaise. Tous ce que je lis dans les réseaux sociaux m’interpellent à tel point que n’ayant jamais appartenu au monde politique, je me sens le devoir de consacrer avec vous ma dernière énergie pour que le Gabon soit autrement. Pour cela, toute posture implique que chaque auteur soit capable d’en défendre l’intérêt et que le peuple et non son peuple en sorte gagnant. Si tu as le rêve, ne fais pas qu’il t’entraîne dans une impasse parce que raison n’est pas ta servitude. Toute ma vie, je n’ai eu pour lecture que « les armes de la république » écrite souvent avec le sang sens élevé des vertus conservatrices de ton humain. Petit frère ceux qui gouvernent ont la loi avec eux, s’ils en abusent alors le contemplant saura le jour du vote lire la volonté du peuple. En democratie, c’est 51% le peuple majoritaire qui impose à la minorité. Le prince Ali et sa cohorte ne se gênent point de divaguer dans tous les sens. Alors patriote, seul le calme et l’intimité dans ta pensée seront productives car, il n’y a pas pour moi en ce jour de contradiction notoire. Les autres posent des préalables, il faut qu’ils se donnent les moyens de les faire aboutir. La politique se pratique dans l’apaisement. Que peux tu faire pour empêcher que les armées du Gabon soient dotés de nouveaux fusils?. Es-ce une contradiction républicaine ?. Moi, je les ignore car, ma vie est aussi le crépuscule qui annonce le nouveau Gabon. Avec les armes de l’armée payée pour que je dorme en paix, pointant sur le champ de tir, le militaire chantera la concorde. Arrivera le 17 Août, les armées du Gabon défileront devant le chef d’état et pour nous aussi, devant toi, alors, tu verras déjà ce qu’il faudra retoucher lorsque tu en deviendras le propriétaire. Si ton peuple existe, alors existe aussi son armée. Petit frère l’Ogooué prend sa source dans mon village natale et fini son périple à Port-Gentil chez mon frère PING. Moi qui, ne voit que les urnes, voit aussi ce que tu ne vois pas selon l’angle de tes préocupations. Le Gabon des silences haut tout en haut a indiqué ma démarche et m’oblige à ne bénir que la voie des urnes. Les urnes savent aussi se défendre, ceux qui en ont peur le plus souvent savent que leurs matelas ne sont pas épais. Les Urnes sont le rendez-vous des benedictions divines salvatrices. Pour 2016, les urnes se défendront de toutes impostures. Les armes issues des urnes sont souvent plus motivantes et sont inscrites en page 2 de mon livre préféré « Les Armes de la République » Citoyens, peuple, patriote. Jean PING battra Ali Bongo. Ali se devra alors de reconnaître et de faire l’annonce de son retrait du pouvoir c’est pas compliqué comme scénario.