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Présidentielle 2016 : Fabien Méré invite Ali Bongo au renoncement
Craignant une escalade dans les semaines qui viennent, l’ancien ministre a invité le président de la République sortant à faire acte de renoncement à la présidentielle d’août prochain.
Fabien Méré, le 22 juillet 2016 à Libreville. © Gabonreview
Au nom du respect de la dignité humaine, et parce qu’il considère que le pays vit désormais dans une sorte d’«inquiétude généralisée», Fabien Méré a invité Ali Bongo à faire acte de renoncement à sa candidature à la présidentielle d’août prochain. Au cours d’un point-presse à Libreville, le 22 juillet courant, l’ancien ministre a dit redouter les conséquences de l’entêtement du président de la République sortant. «Cette obstination de mon frère n’augure pas de lendemains meilleurs. Les nuages s’amoncellent, le ciel s’assombrit, je crains que nous ne sombrions à nouveau dans un bain de sang. Je crains que demain ne soit pire qu’aujourd’hui», a-t-il déclaré, disant faire allusion aux troubles post-électoraux de 2009 quand une partie population avait eu le sentiment de s’être fait confisquer son vote.
© Gabonreview
Pour Fabien Méré, il ne s’agit pas de demander à Ali Bongo de «dégager», ou de prôner sa destitution. Il s’agit plutôt de le «supplier» de passer par «une catharsis mystique». «Je le lui demande parce que je sais qu’en chacun de nous, nous possédons une part divine susceptible de nous faire revenir sur le droit chemin», a-t-il expliqué. S’il a dit ne pas se faire d’illusion sur l’appui des acteurs politiques de l’opposition, le célèbre avocat a indiqué que sa démarche vise principalement à redorer, d’une certaine manière, l’image d’Ali Bongo.
À ses yeux, le renoncement n’a rien à voir avec le verbe «renoncer». «Le renoncement est un abandon de soi. C’est une élévation, et la capacité à se détacher des petits privilèges, des choses matérielles, ces fioritures qui polluent la vie, qui pourrissent notre existence : le pouvoir, l’argent», a-t-il expliqué, appelant son «frère» au sacrifice de soi. «Lorsqu’on a un pays en difficulté comme le nôtre, il appartient à ceux qui ont la décision entre les mains de faire appel au divin, au grand ordonnateur ou je ne sais trop à quel nganga qui leur insuffle la raison pour qu’ils mettent en avant l’intérêt général», a-t-il déclaré, disant se tenir prêt à soutenir Ali Bongo dans cet acte de renoncement. «S’il le fait, il se sauvera et sauvera le Gabon, il entrera dans la cour des grands», a-t-il tranché, suggérant au président de la République un discours, des états généraux ou une conférence de presse pour annoncer son retrait.
Au demeurant avocat au barreau du Gabon, Fabien Méré est connu du grand public pour avoir été nommé, en 2009, ministre délégué à l’Économie forestière, aux Eaux et à la Pêche, puis dans le gouvernement de Paul Biyoghé Mba ayant succédé à celui de Jean Eyéghé Ndong après le décès d’Omar Bongo, ministre délégué aux Travaux Publics. Auparavant, il s’est fait remarquer, durant les années de braise post-conférence nationale de 1990, en militant ardemment au sein du Parti gabonais du progrès (PGP) aux cotés de Pierre-Louis Agondjo Okawé (décédé en août 2005), Joseph Rédjambé (décédé en mai 1990), Marc Saturnin Nang Nguéma (décédé en novembre 2012), Benoît-Joseph Mouity-Nzamba, Anselme Nzoghe ou encore Moïse Nsolet Bitegue. Il est ensuite l’une des figures de proue du Parti radical des républicains indépendants (Pari), formation politique qu’il crée avec Anaclet Bissielo, Mesmin Soumaho et Servais Réténo Issembé, entres autres. À titre personnel, il créera ensuite l’ONG Légitime défense qui s’illustrera dans la défense des droits de l’Homme, mettant souvent son cabinet d’avocat au service de «causes désespérées» ou de petites gens n’ayant pas de moyens. C’est résolument un militant des droits de l’homme, un combattant de la liberté qui s’est donc exprimé là.
0 Commentaires
Maître, demandez plutôt aux juridictions habilitées de notre pays d’invalider la candidature de ton frère parce que je sais qu’il ne s’élevera jusqu’à ce niveau. C’est trop grand pour lui, quand bien même on sait qu’il est grand maître de la loge maçonnique.
Maître navré de vous décevoir, mais Ali et son acrombesi n’écoutent pas ce genre de discours, la force est le seul moyen de ce débarrassés d’eux.
Avant la contre force surpuissante et destroyante, il faut d’abord parler !!!
Maitre où avez vous desceller cette part de divinité chez Ali?
Son corps et son esprit sont des repoussoirs pour le divin, parles lui le langage de la violence, des lacrymogènes, du bruit des canons des bottes, voilà ce qu’Ali comprend, tout ce que tu évoques, c’est du chinois pour lui.
Maitre, on ne sert pas de la confiture aux cochons.
Ni des feuilles de manioc au lion, Mam. Ni un serviteur, de surcroît remercié, ne parle ainsi a son Maître. Le Monde a l’envers quoi ! l’antilope naine de nos forets demande a l’éléphant de céder devant elle. Hélas ou heureusement, le ridicule ne tue pas.
Bertha,
Ton ridicule amuse et stimule les combattants de la liberté que nous sommes. Tes anneries n’ont de visages que par tes écrits.
Gabonais de la poubelle
Imagine2016 Mon Amazone il n’y que des Gazelles sans pattes pour digérér l’indigerable.
Bravos Fabien, tu as dis à un frère qu’on aime, ce qu’on doit lui dire. MERCI.
Félicitation M. Fabien Merré pour cette déclaration que je partage aussi bien la forme que le fond. Une 3e voix reste effectivement une solution pour eviter à notre cher pays le pire de la condition humaine. Aider Ali Bongo qui est un gabonais à le faire en toute humilité et grandeur d’esprit est aussi une responsabilité de tous gabonais. De la même façon ceux qui sont des parties de l’oppostion se sentent la responsabilité de sauver le pays en s’opposant, une 3e force gabonaise doit s’engager à aider les autres gabonais, au 1er chef Ali Bongo à sauver le gabon. Le gabon et les gabonais peuvent écrire une nouvelle page de l’histoire politique en Afrique avec votre initiative qui peut aboutir sur une transition inédite. Comment pouvons illusoirement espère une issue différente de celle du Burundi, des 2 Congo, RCI, RCA,… alors que chaque jour les ingrédients augmentent. Sauvons notre pays le Gabon.
Me, quand on a affaire avec un âne bâté il faut le bâton pour en tirer quelque chose de bon, le biafrais assis lourdement sur le siège de la présidence de notre chère patrie ne peut reculer que devant la force et c’est normal ali a cela dans ses gènes! l’angélisme béat dans lequel on se complaît nous envoie directement au massacre au moment de la présidentielle souvenons nous: ANC ET UMKHONTO WE SIZWE car c’est véritablement une guerre de libération qu’ali et ses frères étrangers avec l’accord de collabos nous imposent! mais de tout mon coeur JE SOUHAITE CONNAÎTRE L’ALTERNANCE DANS LA PAIX ALORS QUE DIEU NOUS AIDE!
Un enfant ici,je ne vois pas