Présidence du CSG : Aboul-Massakine poursuit sa tournée dans l’hinterland

Aboul-Massakine, Candidat déclaré à la présidence du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), poursuit sa tournée à l’intérieur du pays. Le candidat et son équipe sont actuellement dans le Sud du pays où ils présentent leur «nouvelle vision pour un islam du juste milieu» à la communauté musulmane.

Aboul-Massakine (centre) et son équipe, le 18 novembre 2021 à Mouila. © Gabonreview

Candidat déclaré à la présidence du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), Aboul-Massakine poursuit sa tournée à l’intérieur du pays. Après le Moyen-Ogooué, le candidat, son haut-commissaire chargé du culte et son staff technique sont présentement dans le Sud du pays pour rencontrer des musulmans du Gabon. «Cette démarche rentre dans le cadre de concertation et consultation, afin de recueillir l’opinion et les avis des musulmans du Gabon profond», a expliqué Aboul-Massakine.

A Tchibanga, Ndendé et Mouila, «la visite a soulevé des questions essentielles à savoir qui doit dorénavant gérer les affaires islamiques du Gabon ? Est-ce un technocrate musulman ou théologien musulman ? Mais également, la question de l’imamat des jeunes musulmans sortis des universités des sciences islamiques et langue arabe et l’enseignement des sciences islamiques, le statut de la prédication dans les mosquées et la radio et télévision islamique», a détaillé le candidat.

Ce dernier ambitionne de redynamiser le CSAIG, plongé dans une crise multiforme depuis 2017 sous la présidence de l’imam Ismaël Oceni Ossa. «Les musulmans du Gabon profond sont dans une tristesse et désolation qui ne disent pas leur nom. L’espoir nourrit lors de l’accession de l’imam Oceni Issa à la tête du CSAIG s’est transformé en colère noire (…) L’échec de l’équipe actuelle est palpable car la tristesse et la désolation prévalent dans la confiance qu’ils ont placée sur celui que le Raïs a donné les clés de la gestion des affaires islamique du Gabon», a conclu Aboul-Massakine, motivée par une «nouvelle vision pour un islam du juste milieu».