La Direction générale des écosystèmes aquatiques (DGEA) a commémoré la Journée mondiale des rivières, le 23 octobre, à travers une conférence-débat au campus du complexe Berthe et Jean d’Essassa, à 23 km de Libreville. Une célébration qui visait essentiellement à sensibiliser les étudiants de l’Université internationale de Libreville sur la nécessité de préserver les rivières.

Les parties prenantes à la célébration de la Journée mondiale des rivières, le 23 octobre 2021 à Essassa. © Gabonreview

 

Comme tous les 4e dimanche de septembre, depuis 2005, la communauté internationale a célébré la Journée mondiale des rivières. Commémorant en différé cet évènement le 23 octobre, le ministère des Eaux et Forêts, par le truchement de la Direction générale des écosystèmes aquatiques (DGEA), en collaboration avec l’Université internationale de Libreville (UIL), a organisé une conférence-débat au campus du complexe Berthe et Jean d’Essassa, à 23 km de Libreville.

L’idée était de sensibiliser les jeunes étudiants d’aujourd’hui, leaders de demain, sur les enjeux de la préservation. «Si les rivières tendent à perdre leur beauté, c’est à cause des effet anthropiques. Donc, c’est l’être humain qui dégrade ces rivières-là qui, comme on l’a dit sont source de vie. Il faut nécessairement les préserver pour les générations futures», a affirmé le secrétaire général du ministère des Eaux et Forêts. «Il faut passer par la sensibilisation, ce que nous sommes aujourd’hui en train de faire, parce que l’élément le plus nuisible c’est l’homme. Aussi, il faut initier les jeunes sur l’importance que joue les rivières», a ajouté Obame Nguema.

Le Gabon est doté d’un réseau hydrographique extrêmement dense et très hiérarchisé. La présence de nombreuses rivières permanentes permet au pays de disposer d’un potentiel en ressources hydriques inestimable et procure des avantages décisifs pour le développement humain. Toutefois, avec la mise en œuvre des politiques de développement successifs, de nombreuses activités anthropiques (pollution, surpêche, ouvrages divers, etc.) sont susceptibles d’affecter à différents degrés, toutes les dimensions du fonctionnement physique du cours d’eau, entrainant des effets considérables sur ses habitats et sur sa biodiversité.

D’où la Journée mondiale des forêts qui vise à accroitre la sensibilisation des populations et améliorer la conservation des systèmes écologiques des rivières du mondes. «Il est important, aujourd’hui, de savoir que le patrimoine hydrique gabonais est énorme. Et nous nous devons de le préserver pour garantir son usage pour les générations actuelles et futures», a déclaré le directeur général adjoint des écosystèmes aquatiques. «Donc nous sommes là pour montrer aux étudiants la nécessité de pouvoir se spécialiser dans les métiers de l’eau, parce que c’est un potentiel très énorme», a insisté Jean Felix Mabiala.

 
GR
 

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