Prenant en compte les insuffisances observées dans la réalisation du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) volet 1 : Eau potable, la 8e session du Comité de pilotage a fait neuf recommandations pour la poursuite des activités.

Instantané de la session du 10 juillet 2024. © GabonReview

 

Au Gabon où l’adduction en eau potable demeure un problème dans le Grand Libreville, le gouvernement, a souligné le secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, «fonde de grands espoirs» dans la capacité du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) volet 1 : Eau potable «à apporter un soulagement significatif dans les quartiers confrontés à un stress hydrique aigu depuis plusieurs années». Quand bien même, a souligné Léandre Emmanuel Bouloulou qui présidait le 10 juillet la 8e session du Comité de pilotage (Copil) du Piaepal, «le programme Piaepal dans son volet 1 n’a pas vocation à régler définitivement le problème d’approvisionnement en eau potable du Grand Libreville».

Relancer la requête de demande de prorogation de la date d’achèvement

La rencontre avait pour but de faire une évaluation à mi-parcours de l’exécution du Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2024 approuvé lors de la 7e session du Copil en décembre 2023, mesurer les progrès réalisés, identifier les faiblesses et prendre des décisions adaptées en vue de garantir la performance globale du projet. À l’issue de cette 8e session, les commissaires ont donc pris en compte les insuffisances observées dans la réalisation du projet et, soucieux de la poursuite des activités jusqu’à leur achèvement, ils ont fait des recommandations. Vu la probabilité de dépassement des délais d’exécution, ils ont recommandé au ministère de l’Énergie de relancer la requête de demande de prorogation de la date d’achèvement du projet.

Notamment, pour les études des eaux pluviales, la cartographie des ressources en eau et pour les travaux de construction du bâtiment annexe. Sachant que les entreprises ont épuisé les délais de prorogation, ils ont appelé l’Unité de coordination du projet (UCP) à dégager les responsabilités des uns et des autres et d’appliquer les pénalités de retard conformément aux dispositions des contrats. Selon les commissaires, l’UCP devra veiller à ce que toutes les non-conformités relevées sur les travaux ne soient plus visibles lors des réceptions provisoires et prendre toutes les dispositions pour l’achèvement de l’étude des eaux pluviales.

Faire respecter les délais d’exécution pour les contrats en cours

Ce d’autant plus que la phase liée aux travaux fait déjà l’objet des discussions entre le ministère des Travaux publics, celui de l’Économie et des participations et les bailleurs de fonds notamment la BID. Considérant que chaque prolongation de délais implique un coût supplémentaire sur le prêt, ils ont rappelé à l’UCP de veiller à faire respecter les délais d’exécution pour les contrats en cours, notamment les études. Vu les actes d’incivisme des populations sur les sites du projet, l’UCP ils l’ont invité à accroître la communication télévisée via des spots ou des émissions d’éducation populaire pour endiguer ce phénomène.

Afin de lutter contre le vol des compteurs, préconiser dans la phase 2, ils ont préconisé l’installation des compteurs dans des caisses anti vols avec clé. Vu les activités annulées et dans le but de ne pas impacter le taux d’exécution du PTBA 2024, l’UCP devra soumettre à la Banque africaine de développement (BAD) une nouvelle version du PTBA sans lesdites activités. Considérant que le projet est presque à son achèvement, l’UCP ne devra tout aussi annuler son objectif de recruter deux nouveaux chauffeurs. À ce jour, le taux d’exécution physique du projet est de 87,66%, le taux d’exécution physique des travaux de 93% et le taux d’exécution financière de 71%.

 
GR
 

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