Port-Gentil : Yiesse congratule la presse
À l’occasion du lancement de ses activités, le 8 janvier, au quartier dit école-à-feu, dans le 4e arrondissement de Port-Gentil, l‘association Yiesse a tenu à saluer le travail et l’abnégation des hommes et femmes de médias de la capitale économique.
C’est un rituel vieux de plus de 15 ans que Cocolylys Mandoungou Mbourou, la présidente de l’association Yiesse, a tenu à perpétuer le 8 janvier à Port-Gentil à travers un déjeuner avec les hommes et femmes des médias. Au cours de cette circonstance, il s’agit de congratuler ces acteurs du 4e pouvoir, mais également d’échanger avec ces derniers sur les sujets tels que l’autonomisation de la femme, mais également sur les élections législatives, municipales et présidentielles qui pointent à l’horizon.
«Me retrouver avec vous devient une tradition. Chaque année, j’ai le devoir d’échanger avec vous. Beaucoup vous négligent. Or, on a tous besoin de vous. Soyez professionnels», a exhorté Cocolylys Mandoungou Mbourou.
Faustin Be Etho, l’un des doyens de la presse Port-Gentillaise, s’est réjoui de cet acte de reconnaissance à l’endroit du 4e pouvoir. «Grand merci à vous pour le geste. Parce que très peu de personnes reconnaissent le travail que nous faisons dans l’ombre. Puisse ton exemple servir à d’autres personnes», espère l’un des plus anciens journalistes de Port-Gentil.
Il faut aussi dire qu’au cours de ce déjeuner de presse, la guerre en Ukraine, la pénurie d’huile locale, la pandémie de la Covid-19, les droits de l’orphelin et du conjoint survivant, la protection de l’enfant vivant avec un handicap, sont là, les sujets qui ont été débattus entre les deux parties. Mais pas que, mais aussi l’élection présidentielle, les législatives et les locales font parmi des sujets houleux qui ont ponctué la cérémonie. Ainsi, l’association Yiesse estime qu’il est grand temps que la femme gabonaise en général prenne ses responsabilités en main, afin de participer pleinement au développement du pays. Pour cela, elle ambitionne également d’être une pierre angulaire lors de ces scrutins qui pointent à l’horizon.
«Notre vœu est que notre pays se porte bien, car 2023 sera certainement une année difficile. Yiesse a décidé de rompre avec certaines pratiques, il est grand temps que nous, en tant que femmes, prenions part aux activités de notre pays. Nous devrions nous mettre debout. L’heure a sonné. Nous ne sommes plus des spectatrices, mais des actrices», conclue cocolylys Mandoungou Mbourou.
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