Port-Gentil : La rue menant au QG de campagne de Jean Ping interdit à la circulation
La rue dite des «pavés centre social», bien connue des Port-gentillais est fermée à la circulation depuis quasiment une semaine. Motif : elle abrite le siège du Parti Gabonais du Progrès qui a servi de QG au candidat Jean Ping lors de l’élection présidentielle du 27 août dernier. Ainsi, on n’y entre et on n’en sort qu’à pied. Les riverains qui y habitent doivent y négocier, au cas par cas, l’accès de leur véhicule.
Une situation qui n’est pas sans poser de sérieux problèmes aux automobilistes, singulièrement aux taximen qui y trouvaient un raccourci pour relier de nombreux quartiers de cette partie de la ville. Le siège du PGP reste, pour l’heure, fermé. D’abord parce que Edmond Okawé, qui tient la permanence dudit parti, a comparu mardi 21 septembre dernier et a été condamné à trente jours d’emprisonnement dont quinze avec sursis, pour avoir distribué, avec deux autres soutiens de Jean Ping, Guy Roger Aurat et Guy Roger Ndenguino, des tracts appelant à une ville morte après la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle. Une série d’arrestations qui s’est poursuivie avec celle de Steve Mouckagni, un soutien de Jean Ping lui ausssi, et celles de membres du Mouvement populaire des radicaux dont le président, Féfé Onanga, et qui ne semble pas s’arrêter, la ville bruissant de plusieurs rumeurs d’arrestations programmées parmi les partisans de Jean Ping.
Le QG reste également fermé, selon des responsables du PGP contactés, parce que les partisans de Jean Ping, après avoir sillonné les quatre arrondissements pour tenir informées les populations des péripéties du recours déposé à la Cour Constitutionnelle, restent en attente des prochaines orientations qui seront données par celui qu’ils considèrent comme le président élu du Gabon, pour repartir sur le terrain.
12 Commentaires
Ali dictateur
Tout ca aux yeux de la communaute internationale
On bâillonne. On séquestre. On empêche. Le retour du bâton ne sera que plus violent.
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État dictatoriale .mais vous finirez par mal mourir comme des chiens errant.nous connaissons tous ici et dans le monde que c’est jean ping le président réellement élu par le peuple.mais attendez voir votre blocage via vous comptes en Europe et tout pour vous et non la reconnaissance de votre légitimité par les grandes puissances au monde…
C’est archifaux
Seigneur, sauve le Gabon, pardon Père, sauve le Gabon!!!
Et avec ça on crie à tout va qu’on veut « dialoguer ». Bon d’accord! On dialogue avec les bons opposants tels Ben Moubamba. Car au rythme où on va, on aura bientôt fini d’arrêter tous les « mauvais opposants, ceux qui détiennent les armes, cherchent à déstabiliser le pays, qui cultivent la haine et la xénophobie, etc… ». Au pays du politiquement correct, après avoir brillamment été élu, on fait le ménage autour de soi et on s’entoure des meilleurs pilleurs pour bien finir le travail commencé il y a 7 ans. Ainsi va la démocratie au pays où tout va bien.
L’heure n’est plus au désordre , mais au dialogue. PING doit apprendre à vivre avec l’humilité. La défaite à une élection n’est pas une fatalité.
Le désordre n’est pas du coté de Ping. C’est pas Ping qui envoie les chasseurs tourner pour faire peur à la population! On n’essaie pas de terroriser la population en la contrôlant tous les jours, l’humiliant. Ce que nous vivons au Gabon s’appelle la dictature, assumez vos méthodes. VOUS N’ÊTES PAS DES DÉMOCRATES!!!! et vous serez jugés pour tout le sang versé depuis des années, le sang des morts crie de la terre jusqu’à Dieu et réclame vengeance et justice! Sachez-le
Et la tricherie dans une élection, c’est une institution peut-être?
Ali Bete Bongo croit qu’il est le premier au monde à jouer à ce Jeu là… Samuel Do