Réunis au sein du Réseau national des journalistes indépendants (Renaji), les hommes et femmes des médias de la province de l’Ogooué-Maritime ont célébré le 1er anniversaire de leur association. Le jeudi 12 décembre, ils ont bénéficié d’un renforcement des capacités axé sur l’éthique et la déontologie journalistiques.

Les journalistes indépendants de la province de l’Ogooué-Maritime réunis autour du Réseau national des journalistes indépendants (Renaji). © GabonReview

 

Issus de différentes sociétés de presse, les journalistes de la capitale économique, membres du Renaji, se sont retrouvés à la maison de la jeunesse de l’Ogooué-Maritime pour marquer cette première année d’existence. Créée le 6 décembre 2023, cette association a pour vocation initiale de rassembler les professionnels de la presse afin d’innover et de fédérer les énergies dans le métier du journalisme.

Lors de cette célébration, plusieurs thématiques ont été abordées, notamment la révision de l’éthique et de la déontologie journalistiques.

«Ces thématiques visent à apporter une valeur ajoutée à l’ensemble des membres de la corporation, au regard des critiques formulées sur l’exercice de notre métier», a déclaré le coordonnateur provincial, Estra Nell Ovono Ndong.

Des échanges, débats, critiques constructives et formations ont marqué l’année écoulée. Le bureau local du Renaji a également collaboré avec divers acteurs du secteur culturel de la province, organisé des séminaires sur l’industrie culturelle et mené une campagne de sensibilisation auprès des élèves à l’occasion de la Journée mondiale de la radio et de la télévision en faveur des enfants. Ces initiatives font du Renaji un partenaire incontournable du paysage médiatique régional.

«Comment évoluer dans un cadre associatif» était la seconde thématique présentée par Fidèle Afanou Edembe. Son objectif était de motiver les professionnels des médias à s’impliquer davantage dans la vie associative, à développer de nouvelles compétences et à contribuer à une cause commune.

«L’adhésion à une association est toujours un acte volontaire et éclairé. Être en association, c’est s’engager dans une relation contractuelle. Il faut avoir des prédispositions à vivre en association», a-t-il affirmé.

Au cours de cette rencontre, plusieurs participants ont salué les avancées réalisées par le bureau local du Renaji, qui s’efforce de proposer aux journalistes des formations enrichissantes.

«Merci beaucoup à M. Fidèle Afanou. Son exposé sur ce thème m’a permis de percevoir la vie associative sous un autre angle. Avec cette présentation, je suis pleine d’enthousiasme pour la suite», s’est réjouie Patricia Mekui Asseko, responsable de l’Agence gabonaise de presse.

Dans un paysage médiatique fortement politisé à Port-Gentil, le Renaji se positionne comme une association fédératrice, inclusive et participative, promouvant une vision commune de l’exercice journalistique dans la province de l’Ogooué-Maritime.

«Le Renaji n’est nullement le rival de l’Upf ou d’autres associations auxquelles nous pouvons adhérer. Il s’agit simplement d’une structure associative qui milite pour la défense des droits des journalistes et pour le développement du journalisme en terre gabonaise», a précisé Estra Nell Ovono Ndong.

Avec la fermeture de plusieurs chaînes locales, les journalistes, pour la plupart correspondants de presse, entendent redoubler d’efforts pour garantir la survie de la presse dans la province de l’Ogooué-Maritime.

 
GR
 

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