Port-Gentil : Nouvellement en fonction, Paul Mouketou veut un Conseil départemental de Bendjé redoré

S’inscrivant dans la continuité de son prédécesseur et envisageant de donner un nouveau visage au Conseil départemental de Bendjé, le nouveau délégué, Paul Mouketou, a officiellement pris ses fonctions, le 27 mars, à Port-Gentil.

Paul Ngome Ayong installant Paul Mouketou dans ses nouvelles fonctions. © GabonReview

Promu le 19 mars dernier, Paul Mouketou, a officiellement pris ses fonctions en qualité de délégué spécial en charge de la gestion du Conseil départemental de Bendjé. Il a été installé dans ses charges par le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong. Il succède à Louis Barrys Ogoula Olingo qui a occupé ce poste durant plus de trois ans. 

Paul Mouketou s’est réjoui de la considération qui lui a été fait par le chef de l’État et les membres du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), avant d’affirmer son engagement à respecter les objectifs fixés à savoir à redorer l’image de cette institution de la République. 

«Cette marque de confiance dont j’apprécie la valeur eu égard aux objectifs assignés au Conseil, m’oblige à prendre l’engagement de ne ménager aucun effort afin de la mériter amplement», a dit le délégué spécial. 

Accompagné de Samuel Raouto, du Colonel Judes Akendengue, d’Angélique Rilanga Onanga et d’Émile Moussavou Moudziengou, Paul Mouketou espère compter sur ces personnalités pour avoir une grande connaissance des quatre cantons (Anengué, Ogooué, Océan, Ozouri). Toute chose devant lui permettre de lutter contre l’extraction illégale de sable, l’érosion côtière, le phénomène des papyrus, des inondations et le conflit hommes-éléphants. 

«Le Conseil départemental de Bendjé fait partie des institutions de la République.  Il ne saurait échapper au processus de restauration», a-t-il fait savoir. 

Le nouveau délégué s’appuie sur le triptyque «rigueur-discipline-travail» pour faire appliquer les textes de loi, rappeler à l’ordre les «brebis égarées», lutter contre la gabegie financière, créer de l’emploi direct et indirect grâce aux projets de développement communautaire et par l’agriculture.