Port-Gentil : les femmes sensibilisées sur les cancers féminins
Prolongée de deux semaines dans la capitale économique du Gabon, la campagne de sensibilisation sur le cancer du sein et du col de l’utérus a donné l’occasion à Carmen Ndaot de s’entretenir récemment avec les femmes de Port-Gentil qu’elle a exhortées à s’approprier le concept «Octobre rose» aux côtés de la FSBO impliquée depuis des années dans le combat mené contre ces tueurs silencieux.
Tradition respectée par Carmen Ndaot. La ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics-privés et de l’Amélioration de l’environnement des affaires, par ailleurs élue locale au troisième arrondissement de Port-Gentil, a une nouvelle fois pris part cette année à la campagne de sensibilisation sur les cancers féminins. Le siège du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) a prêté son cadre pour la circonstance, le samedi 6 novembre dernier.
«Vous le savez, le cancer est la première cause de mortalité chez la femme», a-t-elle rappelé face aux femmes venues nombreuses pour assister à cette rencontre, et de poursuivre : «La lutte contre les cancers féminins est le cheval de bataille de la Première dame à travers la Fondation Sylvia Bongo Ondimba. Cette campagne est donc pour nous l’occasion de rappeler à chaque femme l’importance de se faire dépister, car dépisté a temps, un caner peut être guéri».
Ayant exposé sur les causes, les conséquences et les traitements envisagés contre les cancers du sein et du col de l’utérus, Docteur Ngo’Nze, gynécologue obstétricien, n’a pas manqué de s’appesantir sur la responsabilité des parents et des adultes en général. D’autant que, selon lui, les jeunes filles sont les plus exposées à ces maladies à travers, entre autres, la précocité des rapports sexuels, la multiplication des partenaires, la précocité des grossesses, etc.
«Parlons de sexualité avec nos filles, donnons-leur le minimum», a martelé le conférencier, qui a par ailleurs interpellé la conscience des adultes entretenant des rapports avec des plus jeunes.
Pour sa part, Carmen Ndaot a soutenu que les grossesses précoces sont un frein à l’éducation des jeunes filles. «Lorsqu’elles se retrouvent enceintes en milieu scolaire, beaucoup abandonnent leur scolarité et donc leur chance de pouvoir réussir dans la vie économique», a justifié le membre du gouvernement.
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