Le Mouvement populaire l’invasion des sans noms et sans voix du Gabon compte porter la voix des indignés au travers d’une implication globale à la vie politique, sociale, économique. Il envisage de jouer sa partition pour le bien-être des Port-Gentillais aux prochaines élections. Au cours d’une déclaration à la presse le week-end dernier, le mouvement a fixé le cap de ses objectifs. 

Le Mouvement populaire l’invasion des sans noms et sans voix du Gabon face à la presse, le 13 janvier 2024. © GabonReview

 

Au cours d’une déclaration à la presse le 13 janvier 2024, le Mouvement populaire l’invasion des sans nom et sans voix du Gabon (Mpisnsvg) a donné son point de vue sur la situation actuelle du Gabon. En premier lieu, il s’est félicité de l’action menée par le CTRI le 30 août dernier, estimant que «l’heure était venue de changer de paradigme et de prononcer la rupture avec les anciennes pratiques qui ont fragilisé l’économie de notre pays». Pour le mouvement populaire l’invasion des sans nom et sans voix du Gabon, ce renversement de pouvoir «est la plus belle chose qui soit arrivée au Gabon depuis les 50 dernières années».

En second lieu de sa déclaration de presse, ce mouvement a fustigé des pratiques discriminatoires persistantes préservées par ces hommes politiques de l’ancien régime. 

La photo de famille. © GabonReview

«À l’heure où les Gabonais réclament un Gabon pour tous, d’autres continuent de pratiquer Gabon toujours pour les mêmes. Ce sont toujours les mêmes qui de jour comme de nuit s’agitent auprès du président, pour positionner leurs enfants, leurs parents et leurs familles. 

 N’y a-t-il plus d’autres gabonais d’autres familles, d’autres intelligences d’autres compétences ?» se questionne le leader du mouvement, Sidney Boussamba. 

Se positionnant comme force vive de la nation dans la province de l’Ogooué-Maritime, notamment à Port-Gentil, il a également dénoncé un partage des postes au sommet du pouvoir par les amis d’Ali Bongo et de Brice Clotaire Oligui Nguema. Dans cet élan il appelle à une transition de nom, de visage, de nominations, des responsabilités et des voisins de développement du pays. «C’est tout pour eux, rien pour les autres, malgré qu’ils aient tout eux, voitures, maisons, terrains, comptes bancaires et autres biens», martèle Sidney Boussamba. 

Ce regroupement de jeunes leaders de la cité pétrolière invite tous les parrains gabonais à ne plus s’efforcer, à espérer à une éternité de leur politique «Gabon toujours pour les mêmes» dans les plus hautes sphères de la République mais, à plutôt penser à un revirement de situation dans les prochains jours. «Oui, il faut des nouveaux noms et des nouvelles voix, des nouvelles familles aux commandes de la chose publique. Tout est cyclique, et le changement de régime doit automatiquement entrainer le changement des personnes dans un Gabon pour tous», indique Sidney Boussamba. 

Marginalisé par certains hommes politiques de la province, le Mouvement populaire l’invasion des sans noms et sans voix du Gabon a indiqué clairement son ambitieux projet de se présenter lors des prochaines élections que le Gabon compte organiser en 2025, afin de défendre loyalement les causes des Gabonais laissés pour compte. C’est dans cette vision que cette plateforme de jeunes déterminés compte entamer dans les prochaines semaines, une campagne d’éveil, de prise de conscience et de motivation sur toute l’étendue du territoire en vision des élections générales pour lesquelles ces jeunes leaders seront candidats. 

 
GR
 

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