Prévue il y a près de deux mois, la session a été retardée jusqu’ici à cause du mouvement d’humeur des avocats suite à l’incarcération à la prison centrale de Port-Gentil de leur collègue Me Irénée Mezui Mba, soupçonné d’escroquerie et d’abus de confiance.

Le palais de justice de Port-Gentil. © Gabonreview

 

Au palais de justice de Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime, la date d’ouverture de la session criminelle comptant pour l’année judiciaire 2022 est enfin connue. Elle aura lieu le mardi 7 juin prochain dès 8h30, dans la salle d’apparat. C’est l’essentiel du communiqué rendu public le 31 mai dernier par le tribunal de première instance de la localité.

Edité conjointement par Édouard Moubeya Sossi et Édith Mvou Loubamono épouse Mbangangoye, respectivement premier président de la Cour d’appel judiciaire et procureur général près le tribunal de première instance de la capitale économique gabonaise, le communiqué précise que 45 dossiers avec détenus seront jugés durant cette session. Au nombre de ces dossiers, l’on annonce ceux relatifs aux accusations de coups mortels, de vols avec violences et armes apparentes, de meurtres, de viols, d’incestes, d’associations de malfaiteurs, de tentatives de meurtres, de complicité d’assassinat, de vols en bande organisée, etc.

À ce qu’il semble, tout est fin prêt pour que les audiences se déroulent dans un climat apaisé. «Le mouvement a été levé. Le bâtonnier lors de son récent passage à Port-Gentil, en homme sage, a prôné l’apaisement. Les sessions criminelles peuvent reprendre. Et ça concerne l’étendue du territoire», a assuré le procureur général.

Gageons cependant que la décision de justice qui sera rendue lors du procès du 10 juin prochain ne ravive pas les tensions. C’est à cette date que le sort réservé à Me Irénée Mezui Mba, accusé de d’escroquerie, sera connu.

 

 
GR
 

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