Mifouma, paisible village du district de Ndougou, dans le département d’Etimboué, province de l’Ogooué-Maritime, est secoué depuis le 16 octobre dernier par un fait divers sanglant. Souhaitant s’amouracher et avoir des relations sexuelles avec «sa patronne», dame Mouniegou, âgée de 62 ans, Emmanuel Nzabounga, 22 ans, n’a rien trouvé de mieux que de lui ôter la vie, face au refus catégorique de cette dernière. Ce lundi 21 octobre, il sera devant le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Port-Gentil pour répondre de son acte. 

Le palais de justice de Port-Gentil où Emmanuel Nzabounga répondra de ses actes présumés. © Gabonreview

 

Anastasie Mouniegou, 62 ans, assassinée à la machette. © Capture d’écran/GabonReview

À l’aide de la machette dont il se servait pour des travaux champêtres, Emmanuel Nzabounga, Gabonais de 22 ans, n’a laissé aucune chance à Anastasie Mouniegou, femme gabonaise de 62 ans, qui du reste pouvait être sa grand-mère. Le présumé assassin, qui doit désormais répondre de son acte devant les tribunaux, a tué la dame à la suite de son refus de céder à une envie de relations sexuelles.

Ce fait macabre est rapporté par le quotidien L’Union de ce lundi 21 octobre 2024. Les événements se sont déroulés à Mifouma, paisible village du district de Ndougou, dans le département d’Etimboué, province de l’Ogooué-Maritime. Dans ce village réputé calme, ce jeune homme s’adonne régulièrement aux bricoles pour s’occuper et subvenir à ses besoins.

Sollicité par dame Mouniegou pour des travaux champêtres et bénéficiant certainement des grâces de la part de la sexagénaire, le jeune homme se serait cru permis de lui demander des rapports sexuels. Choses qui mettront l’indélicat, qui se croyait en territoire conquis, en courroux. Notre confrère raconte que le présumé assassin se serait saisi de sa machette pour asséner des coups à la tempe gauche, à la figure, à l’omoplate, puis un peu partout sur le corps.

Il a ensuite abandonné la dame gisant dans la marre de sang avant de prendre la poudre d’escampette. Ne se doutant pas d’avoir laissé des travaux, il sera cueilli par les pandores après que son tee-shirt sera retrouvé sur le lieu du drame, de même qu’il aura en sa possession, le téléphone de l’infortunée. C’est d’ailleurs ce portable qui permettra de localiser le présumé assassin.

Face à l’émoi, à l’incompréhension et à la tristesse, la population souhaitait, quant à elle, user de la loi du Talion pour régler cette affaire. Emmanuel Nzabounga n’aura la vie sauve que grâce à l’intervention des gendarmes déployés sur la scène de la catastrophe.

S’il est annoncé devant le juge d’instruction ce lundi matin, il reste que des sources de ce village indiquent qu’il serait un repris de justice. Il se serait d’ailleurs réfugié à Mifouma pour se soustraire la justice d’autant plus qu’il serait un fugitif. À 22 ans, présumé criminel, il devra donc répondre de son acte et en porter la responsabilité.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire