La découverte macabre du corps en état de putréfaction d’un compatriote âgé de 56 ans au quartier Île Mandji dans le deuxième arrondissement de Port-Gentil fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis quelques temps. L’enquête ouverte à cet effet poursuit son cours à la police judiciaire de Port-Gentil.

Smartphones d’agents de la Police judiciaire filmant le corps en décomposition. © Gabonreview/Capture d’écran

 

La nouvelle a enflammé la toile. Comme une trainée de poudre, elle s’est très vite répandue dans la capitale économique gabonaise et même au-delà : le corps sans vie d’un compatriote a été découvert à son domicile dans un état de décomposition avancé. L’homme en putréfaction était Émile Pascal Ngoma, 56 ans. La dépouille mortuaire de ce pasteur a été découverte il y a près d’une semaine par les agents de la Police judiciaire. Sa conjointe, dans un état psychologique instable, serait enceinte et actuellement gardée à vue.

Si jusqu’ici les circonstances réelles de ce drame ne sont pas connues, les rumeurs distillées ça et là avancent plusieurs hypothèses. En effet, selon certaines indiscrétions, le défunt qui était pasteur d’une église du Christianisme céleste aurait eu coutume, depuis un bon bout de temps déjà, de faire des voyages astraux de longues durées, tantôt de trois mois, parfois de six mois. Pendant ce temps, sa compagne aurait simplement pour mission, en attendant son retour, de nettoyer le corps physique inerte de son mari et de rassurer ses fidèles et ses proches en leur répondant, à la demande, que le pasteur serait en jeûne, ou en mission pastorale.

Si tant est que cette version des faits serait avérée, la question que se pose plus d’un riverain pour qui ce genre de faits serait l’apanage des adeptes de ce courant religieux, est de savoir où allait-il tout ce temps et pour quoi faire ?

Quoiqu’il en soit, tout se passerait bien jusqu’à ce qu’ayant quitté son corps une énième fois courant 2020, Ngoma Emile Pascal ne serait plus jamais revenu. La femme aurait réussi à cacher les faits pendant plusieurs mois avant qu’ils ne soient finalement découverts… D’aucuns vont même jusqu’à penser que le pasteur passé de vie à trépas, aurait demandé à sa compagne de garder son corps dans leur chambre dans l’espoir d’une probable résurrection. À défaut, ajoutent-ils, de lui avoir elle-même ôté la vie.

Si d’autres sources affirment que le défunt aurait été victime d’un AVC il y a quelques années à la suite d’une rupture avec une ex-compagne, ce qui lui aurait valu un handicap partiel, elles confirment la thèse selon laquelle Emile Pascal Ngoma effectuait bel et bien des allées venues dans l’au-delà.

A coup sûr, l’enquête diligentée par les éléments de la police judiciaire fera la lumière dans cette affaire qui dépasse l’entendement du commun des mortels.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Julien dit :

    Il n’y a pas de fumée sans FEU. Cherchez bien, vous trouverez la cause de son décès.

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