Un atelier de formation et de renforcement en communication sur les risques et engagements communautaires s’est ouvert ce lundi 9 Octobre à Port-Gentil.

Le gouverneur de l’Ogooué-Maritime accompagné des responsables de l’OMS et du CREC. © Gabonreview

 

C’est dans le souci de développer et d’élargir les capacités nationales et relativement aux recommandations de l’atelier du Plan National de la phase 2 de la riposte contre la Covid-19, que s’est ouvert une session de formation et de renforcement des capacités à Port-Gentil ce lundi 09 octobre 2020 au Gouvernorat. Les objectifs spécifiques de cette session visent, entre autres, à maîtriser et adapter les mesures gestes barrières, analyser les conditions requises, renforcer et/ou faciliter la mise en place d’une équipe régionale.

Les séminaristes. © Gabonreview

« J’invite les participants à une assiduité constructive au cours de cette session afin de contribuer efficacement à la maîtrise de cette pandémie qui hypothèque lourdement la vie des citoyens mais aussi celle des entreprises par une communication de haut vol»,  a déclaré Paul Ngome Ayong, gouverneur de l’Ogooué-Maritime.

Il faut dire qu’après six mois de lutte contre la covid-19, le Gabon enregistre un faible taux de contamination. Passant ainsi de la phase 4 communautaire, à la phase trois avec seulement deux régions, sur neuf, comportant des cas au pic de cette pandémie, tandis que huit départements sanitaires sur cinquante-deux enregistrent encore des cas actifs. Dans ce registre, la région sanitaire maritime enregistre 499 cas, dont seulement 49 actifs.

Face à cette baisse significative au Gabon, le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime n’a pas manqué de rappeler aux responsables sanitaires et sécuritaires que «malgré cette baisse significative des cas de contaminations, leur recrudescence n’est pas exclue consécutivement à la levée de certaines mesures restrictives tel que la rentrée scolaire, la réouverture des lieux de culte ou encore l’élargissement des heures du couvre-feu».

Par ailleurs, une analyse régionale du contexte de la mise en œuvre de la communication sur les risques et engagements communautaires a relevé de nombreuses lacunes. Entre autres, l’insuffisance ou l’absence de préparation en situation d’urgence sanitaire, la faible coordination des acteurs et intervenants multisectoriels, l’absence de plan de coordination sur les risques, et, enfin, le faible niveau de participation et engagement communautaire.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire