Les populations du quartier Cité-unie, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, ont eu la grosse frayeur de leur vie. Un incendie d’une extrême violence a consumé, le 22 août dernier, huit appartements. Malgré la peur, l’émoi et d’importants dégâts matériels, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. 

L’incendie consumant des maisons en matériaux hétéroclites. © GabonReview

 

La journée du jeudi 22 août a été noire pour les populations du quartier Cité-unie, dans le 2e arrondissement de Port-Gentil. Aux environs de 8 heures du matin, un incendie d’une violence intraitable s’est déclenché dans une concession familiale, calcinant plusieurs domiciles sur son passage. Bilan : huit appartements réduits en cendres.

© GabonReview

Le drame a laissé plus d’un habitant de la capitale économique perplexe. Si pour l’heure, une enquête a été ouverte en vue de déterminer les causes réelles de cette catastrophe, l’hypothèse d’un court-circuit n’est pas écartée. D’ailleurs, d’aucuns estiment que la fragilité des matériaux de construction aurait favorisé la prolifération des flammes. Dans ce quartier, notamment dans le périmètre du drame, les maisons, pour la plupart étaient bâties en martiaux de récupération. Toute chose ayant facilité et accéléré l’incendie.

«On voit bien que toutes les maisons étaient en planches. Ce que je sais, c’est que le voisin a quitté la maison vers 6 heures et le feu a débuté aux environs de 8 heures. On pense que c’est quelque chose qui a commencé à brûler lentement», croit savoir un témoin, en larmes.

Dans cette zone et comme partout dans la capitale économique, comme une toile d’araignée des câble électriques s’étendent au-dessus des habitations. Des fils dénudés, attachés négligemment, jonchent les toitures et les plafonds des maisons. «Ça a commencé chez le voisin. Soit, il a oublié le fer à repasser ou c’est un court-circuit. Si c’était la marmite, les voisins auraient senti l’odeur du brulé», estime un autre témoin dont la tante fait partie des sinistrés.

Les dégâts matériels sont importants. Plusieurs biens électroménagers, des documents administratifs, , des vêtements, ainsi que les derniers vestiges de certaines familles ont tous été emportés par le feu.

L’un des sinistrés raconte avoir tout perdu dans cet incendie. «Le temps que j’aille chercher mes nièces, tout était déjà au sol. Il y a une qui a perdu 1 million de francs CFA issu de sa tontine. Personne n’a eu le courage d’aller prendre un papier», a-t-il fait savoir.

Le déploiement impressionnant des sapeurs-pompiers a permis de cirsconcricre ces flammes d’une violence impitoyable. Au terme de ce drame, aucune perte en vie humaine n’est, heureusement, à signaler. Mais de nombreuses familles à la belle étoile.

 
GR
 

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