Pour lutter contre l’oisiveté chez des jeunes, un camp de vacances dit de l’Indépendance a été lancé à Port-Gentil par le ministre des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye. Jusqu’au 12 août, 100 jeunes issus des familles modestes seront dans ce cadre, à l’école du Football professionnel. 

Des jeunes retenus pour le camp de vacances. © GabonReview

 

100 jeunes des quatre arrondissements de la ville de Port-Gentil issus des milieux défavorisés ont été sélectionnés pour participer à ce camp de vacances dit de l’indépendance. Un projet du ministre des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, qui a organisé ce camp pour les jeunes de 12 à 17 ans afin qu’ils vivent l’expérience du football professionnel. «C’est un coup d’essai et on croise les doigts pour que l’année prochaine on ait toutes les disciplines», a déclaré la chargée de mission du ministre des Affaires étrangères et présidente du comité d’organisation, Tricia Revazzat.

L’idée de ce camp a-t-elle expliqué, est d’apporter à chaque participant des moments de découvertes, pratique sportive, créativité et développement personnel. D’où le partenariat technique avec le centre de formation Terre de foot Gabon (TFG) qui a été choisi pour piloter le projet durant la période d’immersion retenue. Soit, du 1er au 12 août. Chaque matin ces jeunes sont pris dans leur arrondissement respectif, transportés par les bus mis à disposition par TFG sous escorte de la Police nationale pour plus de sécurité. 

© GabonReview

«Les enfants bénéficient actuellement de la base du football. Ils apprennent à faire une passe, à contrôler, à jongler et à se placer sur un terrain de football. Je me permets de dire qu’il y’a des pépites», a déclaré le président de TFG, Lambert Boumbendje. Ces jeunes apprennent également certaines valeurs comme le respect mutuel, la solidarité, l’engagement au quotidien et l’esprit d’équipe en plus de faire des rencontres qui pourraient faire changer leurs trajectoires de vie. «Ça va donc permettre à ces enfants de s’épanouir, de grandir et d’apprendre la discipline par le sport. Nous aimerions que ça se pérennise», espère Tricia Revazzat. 

Ces jeunes se réjouissent d’ailleurs d’être aux bons soins des coachs qualifiés. «On a découvert qu’il y’a beaucoup d’enfants qui ne sont pas dans les clubs de football. On veut aider ces jeunes à lutter contre le banditisme, les drogues, les alcools en aimant le sport» fait savoir Lambert Boumbendje. Ce camp prendra fin le lundi 12 août au stade Pierre Claver Divounguy par une remise des attestations de participation.

 
GR
 

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