Conformément à la loi fixant les règles concernant la protection de la nature et de l’environnement, le Gabon Gabon envisage désormais de réprimer tout acte de pollution de la mer par les navires transportant des hydrocarbures et d’autres produits nocifs pour les espèces marines.

Le Gabon entend réprimer tout acte de pollution marine par les navires transportant des hydrocarbures et d’autres produits nocifs. © D.R.

 

Champion africain de la préservation de l’environnement, le Gabon entend être plus intransigeant sur la protection de sa mer et des multiples ressources dont elle regorge. Mardi 25 juin, autour du président de la Transition, le gouvernement a voté un projet de loi permettant de réprimer les actes de pollutions de la mer par les navires. Appuyée sur l’article 47 de la Constitution, cette loi censée fixer les règles concernant la protection de la nature et de l’environnement vise précisément à lutter contre les pollutions et déversements délibérés d’hydrocarbures et de toutes autres substances nocives par les navires et/ou leurs équipages, précise le communiqué du Conseil des ministres.

Les autorités de Libreville, qui assurent que cette loi est prise en application des dispositions de la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL) et du Code Cemac de la Marine marchande, expliquent par ailleurs que celle-ci vise à renforcer le cadre légal national en la matière. Il s’agit donc d’un instrument juridique permettant de contraindre les pollueurs marins à répondre de leurs actes.

L’adoption de ce projet de loi intervient quelques jours seulement après que l’idée de la création d’une contribution carbone a été soumise par la société Africa Carbon Solutions (ACS) au ministre des Comptes publics. Pour la société basée à Dubaï, il s’agit d’une sorte de taxe carbone nationale à laquelle les navires et les industries métallurgiques et sidérurgiques pourraient être assujettis.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Peter NZAMBA dit :

    Donc, comme ça, il a fallu qu’un société installée à DUBAI vienne ouvrir les yeux à nos dirigeants? Les experts nationaux que nous sommes, en avons fait état dans plusieurs communication, Franck NDJIMBI en tête. Comme toujours, c’est ce qui sort de la bouche du blanc qui est vérité…….!

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