Police nationale : Le nouveau cap de Lambert-Noël Matha
Le ministre de l’Intérieur a organisé, le 10 février à Libreville, un rassemblement général des Forces de police nationale des communes de Libreville, d’Owendo et d’Akanda. Moment au cours duquel Lambert-Noël Matha a présenté sa feuille de route pour une Police respectée et respectueuse, moderne, performante, irréprochable et citoyenne.
Lambert-Noël Matha passant en revue les troupes des Forces de police nationales sous sa charge, le 10 février 2017, à Libreville. © Gabonreview
En poste depuis quatre mois, le ministre de l’Intérieur a proposé, ce 10 février à Libreville, «un nouveau contrat» aux forces de la police nationale. «Je viens aujourd’hui vous proposer de construire ensemble une police encore plus moderne, une police performante, une police irréprochable au plan de l’intégrité, une police citoyenne, fonctionnant en symbiose avec la population ; une police respectée et respectueuse», a déclaré Lambert-Noël Matha.
Les instantanées de la présentation de la Feuille de route du ministre Lambert-Noël Matha aux policiers, le 10 février 2017, à Libreville. © Gabonreview
En réunissant ainsi les éléments des forces de police, le ministre de l’Intérieur a décliné son objectif d’écrire, avec eux, une nouvelle page de ce corps de défense nationale. «Une page qui soit inspirée de ces belles valeurs, unité, performance, intégrité, ainsi que par les valeurs de notre institution, Honneur et Fidélité», a lancé Lambert-Noël Matha, proposant de fait de construire, ensemble, une police encore plus moderne, performante, irréprochable au plan de l’intégrité.
Soit une police citoyenne, fonctionnant en symbiose avec la population ; une police respectée et respectueuse, c’est-à-dire une police adoptant, en toutes circonstances, un comportement intègre et respectueux du droit à l’égard des concitoyens.
Le membre du gouvernement n’a pas manqué de dénoncer «des comportements blâmables d’une frange infime» du personnel, tendant à nuire à la réputation des forces de police nationale. Dans ce cas, a-t-il martelé, «la Police doit se débarrasser des comportements déviants qui ternissent son image». Pour le ministre de l’Intérieur, la police doit respecter strictement l’état de droit.
«Aucun citoyen, soit-il policier, n’est au-dessus de la Loi. Tout comme nul ne peut être humilié ou maltraité, même en état d’arrestation ou d’emprisonnement, en application des dispositions de l’article premier alinéa 1 de notre Constitution», a-t-il déclaré.
Au-delà de sa Feuille de route, le ministre de l’Intérieur est revenu sur les défis ayant marqué les derniers mois, en l’occurrence la gestion de la période électorales, mais aussi la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) 2017, pendant laquelle les forces de police ont assuré l’ordre et la sécurité.
«L’année 2016 a été éprouvante au plan sécuritaire, tant elle a été fortement marquée par de très violentes atteintes à l’ordre public, consécutives à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle», a rappelé le ministre de l’Intérieur. Durant «cette période tumultueuse, les forces de police nationale étaient présentes sur tous les fronts, sans relâche, et souvent, au péril de leurs vies ou de leur intégrité physique». «(…) elles ont fait preuve d’abnégation, de courage, de témérité, en un mot, de professionnalisme dans leur travail quotidien», s’est félicité Lambert-Noël Matha.
La Can 2017 a été l’autre événement majeur pour lequel les policiers ont été mis à contribution. Pendant les trois semaines de la compétition, a précisé le ministre de l’Intérieur, le Gabon a accueilli 16 équipes africaines, 1 200 journalistes et près de 340 000 spectateurs. «Vous avez été au service de notre pays, de nos populations et de nos hôtes de marque de manière exemplaire au cours de ces trois semaines. Vous avez démontré votre engagement au service de l’Etat, votre vigilance de tous les instants, votre professionnalisme», a-t-il dit à l’endroit des forces de police nationale.
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Ali Bongo et ses ministres tous des démagogues qui aiment le baratin et des paroles en l’air. La police des Bongos ne sera jamais exemplaire et irréprochable lorsqu’elle peut torturer, violer, tuer, sans que personne ne soit inquiété. Sans oublier le racket systématique à chaque coin de rue au Gabon qui devient un vrai calvaire pour les usagers de la route et les passager. Des tracasseries qui augmente nos souffrance. Des gabonais peuvent être rackettés, torturés, violés, tués. Embinga l’ancien patron de la DGDI et ses agents qui ont torturés des journalistes sans raisons valables ont-il été suspendus, radiés des effectifs de la police ou traduit devant les tribunaux? Non. Impunité et encore impunité. Une police exemplaire pour les sorciers qui nous gouvernent c’est celle qui encadre les crimes rituels, massacre et viole les droits de ceux qui légitimement revendiquent leurs droits et de bonnes conditions de vies. Enfin la police exemplaire c’est celle qui se met entièrement au service du pouvoir légitime et inique du PDG qui à violer les droits humains. Ne vous attendez à rien de plus.
Mon cher petit frère Matha, toi aussi, de quelle police veux tu parler? Celle des Conan,Nguetsara, Embinga et autres tortionnaires de la République ou bien celle que tu connais depuis que tu es au Ministère de l’intérieur depuis belle lurette?
N’amuse pas la galerie petit car l’histoire du Gabon s’écrit chaque jour qui passe. Si ce n’est à vous, ce sera à vos enfants de répondre car le droit d’inventaire vous sera demandé un jour.Le piège Gabon se refermera sur vous un jour, vous semblez l’oublier, mais les Gabonais ne l’oublieront jamais.
Il ya trop des ignorants et sous hommes ceux qui se declarent opposants et leurs criminels,voyous casseurs. Ils sont la pour dire leur betises le rôle de la police militaire est pourquoi? Vous laisser les mercenaires de ce vieillard ping tout casser? Je dis jamais dans un pays de droit comme le Gabon la police doit reprimer les criminels comme vous.et si jamais l’ordre n’est retabli on met les militaires qui vous ramene ã la raison. Bravo M.le Ministre Matha.
Bon message MR MATHA
Nous sommes témoins chaque jour du racket organisé par la police nationale auprès des automobilistes, principalement les transporteurs publics. Que fait la presse? Des caméras cachées pour dévoiler et dénoncer tout cela pourraient certainement faire bouger les lignes!